Sauvegarde de FRET, unité du groupe. Tous mobilisés le 26 Septembre

Sauvegarde de FRET, unité du groupe. Tous mobilisés le 26 Septembre

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NOS TRACTS

Sauvegarde de FRET, unité du groupe. Tous mobilisés le 26 Septembre

Les fédérations CFDT, Sud Rail et CGT ont porté dans le courant de l’été, une alarme sociale au président de la SNCF.

La casse de la SNCF et la liquidation des droits des cheminots doivent cesser ! Préserver de nos emplois, nos missions et le système ferroviaire sont nos priorités. Face à l’absence de réponse du groupe SNCF, nos syndicats appellent à la grève le 26 septembre. Dès maintenant mettons un coup d’arrêt à cette trajectoire !

 

 L’UNITÉ DU GROUPE SNCF DOIT DEMEURER

 

 Le Groupe Public Unifié (GPU), dans sa configuration issue de la réforme de 2018, est en passe d’exploser au regard des orientations prises par la direction sous l’impulsion du Gouvernement. C’est bien dans ce cadre que l’ensemble des cheminotes et cheminots sont directement concernés par la remise en cause de leurs droits et garanties sociales. 

TOUTES LES SA DU GROUPE SONT VISÉES :

En première ligne, on trouve la volonté du Gouvernement et de l’entreprise de liquider Fret SNCF avec un plan « de discontinuité ». Ce scandale, en pleine crise écologique, a été lancé à marche forcée et avec préméditation en anticipant une hypothétique décision de la Commission européenne dont l’enquête durera encore de longs mois. 

La mise en place d’un GIE marque la volonté d’externaliser l’ensemble des fonctions supports

La sous-traitance, dans de nombreux métiers, est un choix délétère.

La filialisation pour répondre aux appels d’offre vise elle à disloquer le groupe sans assurer les conditions sociales des cheminots, ni leur avenir. 

Le recours accru à l’externalisation à la SA Réseau et l’extension des prérogatives de la Société du Grand Paris entraînent un perte de charge et de compétences

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MF: Signature de l’accord relatif à la gestion de carrière

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 CHEMINOTS

MANUTENTION FERROVIAIRE

© FGTE CFDT Cheminots Juilelt 2023 I # 52I Crédits photo Freepix Ne pas jeter sur la voie publique

EN FRANCE L’EMPLOI DES SENIORS :

Seul un.e senior.e sur trois (60-64 ans) est en activité au moment de partir en retraite, ce qui nous situe très en-dessous de la moyenne européenne. C’est vers un changement des mentalités que nous devons aller collectivement : un.e senior.e n’est pas un poids, mais une chance, un investissement ! Dès à présent, des mesures sont possibles pour favoriser cette évolution.

La CFDT défend ainsi l’instauration d’un dialogue social spécifique sur l’emploi et le travail des senior•es, dans la branche de la Manutention Ferroviaire et ses entreprises, avec obligation de négocier. Le constat est aujourd’hui sans appel : en ne reposant que sur la bonne volonté de quelques entreprises, ce sujet n’avance pas. Nous avons donc besoin d’un cadre contraignant. Ainsi, les entreprises concluant un accord bénéficieraient d’aides financières, les autres seraient, à terme, sanctionnées par une amende. Un tel dispositif permettrait alors d’éviter que seuls les salarié.es de grands groupes bénéficient de mesures spécifiques aux senior.es.

La CFDT revendique également la mise en place d’un « rendez-vous professionnel à 45 ans » systématique, appuyé par le Conseil en évolution professionnel. Cet entretien servirait à prévenir l’usure professionnelle, ou encore, à trouver une formation et pourrait conduire à réaliser un bilan de compétences financé (obtenu par la CFDT dans le cadre de cet accord).

La CFDT n’oublie pas non plus celles et ceux qui, à l’approche de la retraite, ne sont plus en emploi. Pour les demandeurs et demandeuses d’emploi de longue durée de plus de 50 ans, la CFDT revendique un accompagnement renforcé et personnalisé, sur le modèle de l’expérimentation menée avec les partenaires sociaux par le Conseil régional de Normandie, impliquant l’engagement des entreprises du territoire (obtenu par la CFDT dans le cadre de cet accord).

LA CONTRIBUTION DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE À LA GESTION DES FINS DE CARRIÈRES AU SEIN DE LA BRANCHE DE LA MANUTENTION FERROVIAIRE :

En attendant que ces revendications CFDT se concrétisent toutes, voici ce que nous avons négocié dans cet accord applicable depuis le 27 février 2023 :

􀏫 Qualification des salariés, développement des compétences et de maintien dans l’emploi. Facilitation de l’intégration des jeunes et améliorations de la gestion des âges. Par la dynamisation de la politique de l’emploi par le développement de la capacité à être acteur de son parcours professionnel.

􀏫 Facilitation De l’accès aux dispositifs de formation continue.

􀏫 Sécurisation des parcours professionnels.

􀏫 Bilans de compétences en cas de désinsertion professionnelle.

􀏫 Appui au développement du tutorat (En priorité pour les salariés de plus de 50 ans).

􀏫 Entretien professionnel dit « de seconde partie de carrière » pour les salariés à partir de 45 ans.

􀏫 L’accompagnement des salariés dans leur démarche en vue de leur départ à la retraite.

􀏫 Réactualisation des taux et du tableau des indemnités de départ à la retraite.

TABLEAU RÉACTUALISÉ DES INDEMNITÉS DE DÉPART À LA RETRAITE SUITE À L’ACCORD DU 27 FÉVRIER 2023

A noter : Chaque salarié relevant du code du travail peut avoir droit à une indemnité de départ en retraite. Elle résulte d’un accord entre les syndicats et le patronat de 1977 étendu par une loi de 1978. Dans le cas présent les barèmes ont été améliorés par des négociations entre partenaires sociaux représentatifs au niveau de la branche de la Manutention Ferroviaire. 

ANCIENNETÉ

INDÉMNITÉ DE DÉPART À LA RETRAITE

ANCIENNETÉ

INDÉMNITÉ DE DÉPART À LA RETRAITE

ANCIENNETÉ

INDÉMNITÉ DE DÉPART À LA RETRAITE

0 < ou = ancienneté < 8

8 < ou = ancienneté < 10

1 mois

20< ou = ancienneté <21

3.00 mois

31< ou = ancienneté <32

4.65 mois

10< ou = ancienneté <11

1.5 mois

21< ou = ancienneté <22

3.15 mois

32< ou = ancienneté <33

4.80 mois

11< ou = ancienneté <12

1.65 mois

22< ou = ancienneté <23

3.30 mois

33< ou = ancienneté <34

4.95 mois

12< ou = ancienneté <13

1.80 mois

23< ou = ancienneté <24

3.45 mois

34< ou = ancienneté <35

5.10 mois

13< ou = ancienneté <14

1.95 mois

24< ou = ancienneté <25

3.60 mois

35< ou = ancienneté <36

5.25 mois

14< ou = ancienneté <15

2.10 mois

25< ou = ancienneté <26

3.75 mois

36< ou = ancienneté <37

5.40 mois

15< ou = ancienneté <16

2.25 mois

26< ou = ancienneté <27

3.90 mois

37< ou = ancienneté <38

5.55 mois

16< ou = ancienneté <17

2.40 mois

27< ou = ancienneté <28

4.05 mois

38< ou = ancienneté <39

5.70 mois

17< ou = ancienneté <18

2.55 mois

28< ou = ancienneté <29

4.20 mois

39< ou = ancienneté <40

5.85 mois

18< ou = ancienneté <19

2.70 mois

29< ou = ancienneté <30

4.35 mois

40< ou = ancienneté <41

6.00 mois

19< ou = ancienneté <20

2.85 mois

30< ou = ancienneté <31

4.50 mois

41< ou = ancienneté<42

6.15 mois

42< ou = ancienneté<43

6.30 mois 

43< ou = ancienneté + 0.15 par année 

d’ancienneté supplémentaire

LA FIN DE CARRIÈRE, UN TEMPS À REPENSER :

Ne plus être en activité du jour au lendemain est, pour beaucoup de travailleurs et travailleuses, un changement brutal. Pour la CFDT, plutôt qu’une rupture, le passage à la retraite peut être organisé pour devenir une transition progressive. Aménager son temps de travail en fin de carrière avec plus de liberté, c’est une question de bien-être, y compris au travail. Des dispositifs existent et nécessitent d’être renforcés. Par exemple: la retraite progressive, revendiquée par la CFDT, ou du temps partiel avec maintien en partie du niveau de rémunération pour les senior.es. 

Et si la CFDT a toujours été défavorable à une mesure d’âge uniforme, c’est qu’au-delà d’être injuste, elle ne laisse pas le choix du moment du départ à la retraite.

Enfin, la CFDT revendique la création d’un Compte Épargne Temps Universel (Cetu), qui consisterait en un aménagement du temps de travail tout au long de la vie professionnelle, en fonction des temps de vie, et pourrait ainsi concerner la fin de carrière (pour aménager un temps partiel ou un départ en retraite anticipé par exemple).

IL EST POSSIBLE D’AGIR DÈS À PRÉSENT SUR L’EMPLOI DES SENIOR.ES ET LA RECONNAISSANCE DE LA PÉNIBILITÉ, LA CFDT LE DÉMONTRE EN FAISANT DES PROPOSITIONS CONCRÈTES, PARTANT DE LA RÉALITÉ DES TRAVAILLEURS ET DES TRAVAILLEUSES. COMME REPRIS DANS SON COURRIER DE JUILLET 2023, PORTANT SUR CE SUJET ET ADRESSÉ AU SYNDICAT PATRONAL DE LA BRANCHE.

VOS RESPONSABLES NATIONAUX

Eric FERNANDEZ : 06 14 96 41 13 || eric.fernandez@cfdtcheminots.org

Diaddié DIAKHITE : 06 34 24 76 38 || diakhitet@free.fr

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Nouvel accord CFDT Éga Pro

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Nouvel accord CFDT Éga Pro

 

 I. LA CFDT SE BAT DEPUIS DES ANNÉES POUR L’ÉGALITÉ PRO,

contre les inégalités salariales et pour un traitement équitable et juste entre les femmes et les hommes. 

Notre organisation a donc largement pesé sur les mesures gouvernementales.

Le résultat de la concertation portant sur cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de branche du 16 février 2021 ainsi que de l’application de l’article L.2241-1 du code du travail, et des analyses effectuées par les partenaires sociaux de la branche MF sur la base « du portrait » (données 2020 publiées en 2022) statistique de la branche professionnelle établi par la DARES. 

L’objectif tient en une série de mesures dont le but est de s’attaquer aux discriminations salariales, aux écarts de salaire dans l’entreprise. La CFDT a pesé sur chacune d’entre elles : c’est un nouvel outil de mesure dans l’entreprise, associé à des indicateurs précis.

II. LA MANUTENTION FERROVIAIRE EST COMPOSÉE 

cf: tract

III. CRITÈRES RETENUS 

Pour la CFDT Cheminots, ce nouveau dispositif ne suffira pas à résoudre toutes les discriminations salariales entre les femmes et les hommes, mais il constitue une avancée notable. Dans cet accord les indicateurs servent à mesurer : 

􀏫 La lutte contre les discriminations ; 

􀏫 La mixité des métiers ; 

􀏫 L’accès à l’emploi / le recrutement ; 

􀏫 La formation professionnelle ; 

􀏫 L’évolution professionnelle et la promotion ; 

􀏫 L’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes ; 

􀏫 Les conditions de travail et d’emploi. 

À NOTER : QUE POUR CHACUNE DE CES CATÉGORIES L’ACCORD REPREND LES OBLIGATIONS SPÉCIFIQUES À METTRE EN OEUVRE PAR LES ENTREPRISES.

IV. DES DÉLAIS À RESPECTER ET DES SANCTIONS PRÉVUES 

La loi N° 2014 – 873 du 04 août 2014 et ses déclinaisons reprennent les sanctions prévues en cas de non-respect de la loi, par les entreprises. La CFDT Cheminots Manutention Ferroviaire aurait souhaité voir un article ppour recenser les non-conformités à la loi et les sanctions applicables. Naturellement le syndicat patronal, de branche, Le SAMERA n’a pas voulu inscrire cet aspect de la loi dans l’accord de branche. Malgré cette réticence patronale, les mesures prévues par la loi s’appliqueront sans réserve aux entreprises de la branche.

Depuis 2019, afin qu’il puisse mesurer les indicateurs, les entreprises doivent publier la note globale de l’index sur leur site internet. Cet index décrit ce qui se passe réellement dans une entreprise. Cette obligation de transparence a été demandée et obtenue par la CFDT : 

Cette disposition permettra aux équipes syndicales et aux élus des comités sociaux et économiques de faire pression sur les employeurs afin d’éradiquer enfin les écarts de salaires inexpliqués entre les femmes et les hommes. Cet outil permettra également de mesurer, au-delà des inégalités salariales, les inégalités de carrières et de parcours professionnels entre les femmes et les hommes.

Cet accord a pris effet le 20 juin 2023 et s’applique désormais pour les quatre années à venir.

SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS SUR CET ACCORD OU QUE VOUS SOUHAITEZ PRENDRE CONNAISSANCE DE CET ACCORD, N’HÉSITEZ PAS À FAIRE APPEL À VOS ÉLUS ET ÉLUES CFDT. ILS OU ELLES SONT À VOTRE DISPOSITION POUR RÉPONDRE À VOS QUESTIONS

NOS AUTRES TRACTS

Communiqué Unitaire le 26 septembre, agissons par la grève

Communiqué Unitaire le 26 septembre, agissons par la grève

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Communiqué Unitaire le 26 septembre, agissons par la grève

Fret, TER, GIE, Réseau, etc., une convergence d’attaques contre les cheminotes et les cheminots !

 Depuis le début de l’année, les cheminotes et cheminots, dans une unité syndicale historique, ont combattu les attaques du Gouvernement contre nos retraites. Ils n’entendent pas baisser la tête au moment où la direction SNCF accélère la privatisation de l’ensemble des activités et l’éclatement du groupe. 

Les fédérations CGT – SUD-Rail –CFDT ont déposé une alarmesociale au président de la SNCF. 

La casse de la SNCF et la liquidation des droits des cheminots doivent cesser ! La préservation de nos emplois, de nos missions et du système ferroviaire sont nos priorités. 

Face à ces attaques, une seule solution : la riposte syndicale 

 

 Le Groupe public unifié (GPU), dans sa configuration issue de la réforme de 2018, est en passe d’exploser au regard des orientations prises par la direction sous l’impulsion du Gouvernement. C’est bien dans ce cadre que l’ensemble des cheminotes et cheminots sont directement concerné·es par la remise en cause de leurs droits et garanties sociales. 

Au premier plan, on trouve la volonté du Gouvernement et de l’entreprise de liquider Fret SNCF avec un plan « de discontinuité ». Ce scandale, en pleine crise écologique, a été lancé à marche forcée et avec préméditation en anticipant une hypothétique décision de la Commission européenne dont l’enquête durera encore de longs mois. 

La filialisation vise à disloquer le groupe et raboter les conditions sociales des cheminots. C’est le plan stratégique dans toutes lesSA. Externaliser les fonctions support au sein d’un GIE, ne répondre que par des filiales dédiées aux appels d’offre TER, ou encore liquider Fret SNCF relève d’une même stratégie patronale : Le dumping social et l’abaissement des droits des cheminots. 

Dès maintenant, mettons un coup d’arrêt à cette trajectoire ! 

Pour maintenir et développer le service public SNCF, construisons la riposte ! Les fédérations cheminotes CGT – SUD-Rail – CFDT appellent dès à présent à construire une journée de grève tous services puissante le mardi 26 septembre ! 

Nous serons au rendez-vous pour les arrêter ! 

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Salaires la CFDT Cheminots agit en faveur de tous les salariés

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Salaires la CFDT Cheminots agit en faveur de tous les salariés

 

 Retour sur la revoyure du 31 mai 2023 : les dernières mesures salariales obtenues étaient orientées en priorité sur les salaires les plus modestes, compte tenu des inflations record de cette année 2022.

La CFDT Cheminots a oeuvré dans ce sens et par souci d’équité, a également souhaité agir pour le personnel d’encadrement en proposant une augmentation en pourcentage.

Aujourd’hui, nous sommes en mesure de calculer les bénéfices de notre signature sur les propositions d’accord NAO (Négociations Annuelles Obligatoires). 

Concrètement, les augmentations se traduisent en moyenne par : 

CLASSE 5 􀏫 +9.5% CLASSE 7 􀏫 +6.8% 

CLASSE 6 􀏫 +7.9% CLASSE 8 􀏫 +6.2%

EXEMPLES COMPARATIFS ENTRE JANVIER 2022 ET MAI 2023

RÉSIDENCE

SALAIRE BRUT MENSUEL*

EVOLUTION EN %

EVOLUTION DU SALAIRE BRUT MENSUEL EN €

IDF

Classe 5-2 19 – échelon 10

9,30 %

228,26 €

PROVINCE

Classe 6-1 22 – échelon 8

7,32 %

214,75 €

IDF

Classe 7-1 26 – échelon 10

6,77 %

256,12 €

PROVINCE

Classe 8-1 30 – échelon 8

6,27 %

253,06 €

IDF

Classe 8-1 31 – échelon 10

6,84 %

305,28 €

 

 INTOX

Dans le Temps Réel n°11, l’entreprise affirme que «la SNCF a augmenté de 12% en moyenne ses salariés entre 2022 et 2023»

ET VOTRE SALAIRE, A-T-IL 

AUGMENTÉ DE 12% ?

 

 Même si la CFDT Cheminots a oeuvré pour une hausse des salaires de l’encadrement, l’inflation se poursuit dans notre pays et le compte n’y est pas. Nous continuons à faire des propositions en faveur de l’ensemble des salariés.

La clause de revoyure inscrite à la demande de la CFDT cheminots dans l’accord NAO, que nous sommes les seuls à avoir signé, a abouti sur des mesures d’augmentations concernant le télétravail, les tickets restaurant, les échelons d’ancienneté 9 et 11, etc. 

La table ronde de «revoyure» salariale a eu lieu le 31 mai 2023. Issu de l’accord NAO de 2022, que seule la CFDT avait signé, ce rendez-vous a amené la CFDT à poser un grand nombre de revendications. Pour la CFDT Cheminots, la position est claire: des mesures pour toutes les cheminotes et tous les cheminots (contractuels et statutaires) pour compenser les effets de l’inflation. Avec des mesures qui ne sont pas immédiates et qui restent insuffisantes, le résultat de la négociation est loin de répondre aux besoins et aux attentes des cheminotes et des cheminots. Ces mesures ne feront pas l’objet d’un accord mais d’une décision de l’entreprise.

LES REVENDICATIONS DE LA CFDT

UNE COMPENSATION PARTIELLE DE L’INFLATION

DES AUGMENTATIONS GÉNÉRALES POUR TOUTES ET TOUS, QUELQUE SOIT LE COLLÈGE, STATUTAIRES ET CONTRACTUELS

UN VÉRITABLE 13ÈME MOIS POUR TOUS

REVALORISATION DE L’INDEMNITÉ DE RÉSIDENCE ET EXTENSION AUX CONTRACTUELS

REVALORISATION DE LA PRIME DE TRAVAIL

MISE EN PLACE D’UNE GARANTIE 

INDIVIDUELLE DE POUVOIR D’ACHAT

MISE EN PLACE D’UN ACCORD SUR LE PARTAGE DE LA VALEUR POUR QUE LES BÉNÉFICES SOIENT REDISTRIBUÉS

REVALORISATION DES EVS REVALORISATION DES EVS

CRÉATION DES ÉCHELONS 9 ET 11

REVALORISATION DE L’INDEMNITÉ TÉLÉTRAVAIL

STRICTE ÉQUIVALENCE POUR LES CONTRACTUELS ET SUIVI D’APPLICATION

 

Sur les mesures de pouvoir d’achat, la CFDT cheminots a toujours essayé de préserver les plus démunis et reste convaincue que les mesures bas salaires durant la crise sanitaire que nous traversons est une mesure nécessaire et juste. Néanmoins, la CFDT cheminots considère pour autant que les garanties de pouvoir d’achat sont aussi un combat utile. C’est en ce sens qu’elle a encore une fois été la seule organisation syndicale à réclamer la mise en oeuvre de la GIPA, garantie individuelle de pouvoir d’achat lors de la table ronde salariale du 31 mai dernier. Cette mesure est une mesure qui, si elle est mise en oeuvre, profitera en priorité aux salaires ayant subi les plus fortes baisses de pouvoir d’achat (en pourcentage) , et donc à l’encadrement. La DRH Groupe n’y est pas opposée, et la CFDT continuera à militer en ce sens.

QU’EST CE QUE LA GIPA ?

Instaurée en 2008, l’indemnité dite de « garantie individuelle du pouvoir d’achat » (GIPA) permet de compenser une évolution de traitement brut inférieure des agents publics à l’évolution des prix à la consommation.

Si le traitement indiciaire brut effectivement perçu par l’agent au terme de la période a évolué moins vite que l’inflation, un montant indemnitaire brut équivalent à la perte de pouvoir d’achat ainsi constatée est versé à chaque agent concerné.

EST ELLE APPLICABLE À LA SNCF ?

Dans sa forme actuelle non, c’est pourquoi la CFDT Cheminots propose la mise en place d’une telle mesure par voie d’accord d’entreprise. Le même dispositif peut être envisagé également par accord de branche. Cette mesure pourrait permettre de comparer individuellement, sur 2 ans par exemple, le niveau d’augmentation salariale de chacun avec l’inflation.

LA CFDT propose que l’assiette de calcul prenne en compte a minima une période de calcul de 2 années intégrant, le traitement et les indemnités (à situation professionnelle constante). Une indemnité de GIPA viendrait alors compenser la rémunération des agents qui ont vu leur pouvoir d’achat diminuer dans la période.

COMMENT EST CE RÉALISABLE ?

Il faut pour cela que la SNCF accepte d’engager des négociations. Si à l’issue de celles-ci un accord est obtenu, il est alors soumis à la signature des organisations syndicales représentatives de la SNCF.

Pour l’heure, seule la CFDT Cheminots a manifesté son intérêt pour une telle mesure, mais si celle-ci est protectrice en matière de rémunération, nul doute qu’elle sera rejointe par d’autres organisations syndicales. Pour qu’un accord devienne effectif, il faut qu’il soit « majoritaire ». Dans l’entreprise, un accord est majoritaire s’il est signé par les organisations syndicales ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections professionnelles.

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Protection Sociale, santé & prévoyance

Protection Sociale, santé & prévoyance

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Protection Sociale, santé & prévoyance

 

 La deuxième table ronde relative à la protection sociale a eu lieu le 29 juin. Rendez-vous d’une importance majeure, cette réunion de négociation a permis de mettre sur table un projet d’accord de méthode. Son objet ? Fixer les principes de la future complémentaire santé et prévoyance qui bénéficiera à tous les cheminots (contractuels et statutaires). 

PÉRIMÈTRE D’APPLICATION, AGENTS PROTÉGÉS, TAUX DE PRISE EN CHARGE AUGMENTÉ, SOLIDARITÉ, AMÉLIORATION DES DROITS, ETC., AUTANT DE PROGRÈS PORTÉS ET OBTENUS PAR LA CFDT. ON VOUS EXPLIQUE TOUT :

 

 Un accord de méthode ? Pour quoi faire ?

L’objet de cet accord de méthode est simple : fixer les principes et les engagements qui figureront dans l’appel d’offre que va lancer l’entreprise. 

C’est donc une garantie extrêmement importante pour s’assurer que le système mis en place à l’issue de l’appel d’offre correspondra bien aux ambitions arrêtées dans la négociation. La CFDT a participé à imposer cet accord de méthode.

Le périmètre, un point crucial.

# 1. L’accord s’appliquera à l’ensemble des salariés, statutaires et contractuels. C’est une avancée majeure car les satutaires étaient jusqu’alors exclus, ce que la CFDT a toujours combattu.

# 2. Tous les salariés des 5 sociétés actuelles du Groupe Public Unifié SNCF seront couverts. Mais l’accord va plus loin et ouvre la protection sociale complémentaire aux agents des filiales détenues majoritairement par la SNCF (filiales TER, GIE, etc) crées à partir du 1er janvier 2020. La CFDT a également permis d’intégrer un dispositif d’adhésion volontaire pour les filiales qui ne rentrent pas dans le champ.

Le taux de prise en charge, un levier pour le pouvoir dachat.

Le système complémentaire est financé par l’employeur et le salarié. La loi oblige l’employeur à prendre en charge 50% de la cotisation. La négociation a permis d’aller bien plus loin : la répartition de la cotisation correspondant à 65% pour l’employeur et à 35% pour le salarié. C’est une amélioration pour les contractuels qui payaient 40% des cotisations.

 

 Le panier de soins, aucoeur dudispositif

# 1. Le panier de soins définit le niveau des prises en charge. Le principe est simple et acté dans l’accord de méthode, « Un régime « frais de santé » identique pour tous les salariés, contractuels ou statutaires, avec des garanties similaires à celles dont bénéficient aujourd’hui les contractuels ». # 2. Des formules prévues en fonction de la situation de l’agent avec des cotisations «isolé» ou «famille».

# 3. La possibilité d’adhérer, de manière volontaire et facultative, à des formules de surcomplémentaires.

La solidarité intergénérationnelle, une valeur forte

Parce que la solidarité est un sujet primordial, le projet d’accord prévoit un certain nombre de dispositifs pour les retraités.

# 1. La pérénnisation des PSNP. Ces prestations spécifiques qui bénéficient très majoritairement aux retraités vont être pérénisées. Jusqu’à présent, l’employeur les finançait à hauteur de 40%. Grâce à l’accord, ces prestations sont pérénnisées et financées à hauteur de 60% par l’employeur.

# 2. L’appel d’offre doit permettre d’obtenir des propositions pour la mise en place d’un ou plusieurs contrats de régime groupe à destination des retraités.

# 3. La mise en place d’un fonds de solidarité logé chez l’assureur, qui bénéficierait aux futurs retraités à compter de la mise en place du régime, sous condition de ressources et sous condition de souscrire au contrat de la SNCF.

Prévoyance, ça progresse !

La prévoyance a vocation à traiter les risques lourds qui, malheureusement peuvent survenir au cours d’une vie. Les principes retenus sont les suivants :

# 1. Le maintien du dispositif de « prévoyance », pour les contractuels, avec des garanties inchangées (à l’exception de l’option rente de conjoint en cas de décès qui devrait évoluer).

# 2. La mise en place d’un dispositif de «prévoyance» pour les statutaires, avec des garanties adaptées au

régime spécial. L’objectif est de couvrir les statutaires en capital décès et rente éducation. L’accord précise qu’il n’y aura aucune remise en cause des dispositions du chapitre 12 du statut. 

# 3. Une amélioration du dispositif de «demi-solde». Parce que la situation des agents soumis à des aléas de santé est une priorité, la CFDT a poussé pour une amélioration des dispositions de l’article 3 du Chapitre 12 du Statut. Celui-ci est relatif aux prestations en espèces versées en cas de maladie entre le 185ème jour et le 365ème jour d’arrêt de travail. Grâce à l’accord, le montant passerait de 50% (correspondant à une «demi solde») à 66,6% (correspondant aux «deux-tiers» d’une solde. Pour rappel : le taux reste de 100% en cas de longue maladie). Par ailleurs, un travail sera engagé par l’entreprise pour étudier les modalités d’une harmonisation, en termes d’assiette et de niveau de garantie, de la couverture des statutaires avec les dispositifs dont bénéficient les contractuels en incapacité (arrêt de travail pour maladie).

# 4. L’intervention de l’entreprise auprès des pouvoirs publics pour demander l’amélioration des minima de pension de réforme en cas d’invalidité.

Calendrier de mise en oeuvre, objectif 2025

La mise en place d’un système de protection sociale complémentaire santé et prévoyance nécessite de passer par un appel d’offre. La réalisation de cette procédure prendra près de 18 mois avant mise en place de la complémentaire.

# 1. La négociation de l’accord de méthode terminée, il faut maintenant attendre de savoir si celui est signé par des organisations syndicales représentant plus de 50% des agents.

# 2. L’appel d’offre se déroulera tout au long de l’année 2024. 

# 3. L’objectif est une mise en place dès le début de 2025.

CET ACCORD DE MÉTHODE VIENT CONCRÉTISER PLUS DE 10 ANS DE COMBAT DE LA CFDT CHEMINOTS. 

PAR LA NÉGOCIATION OU LE CONTENTIEUX JURIDIQUE, LA CFDT A TOUT MIS EN OEUVRE POUR QUE LES CHEMINOTES ET LES CHEMINOTS PUISSENT, TOUTES ET TOUS, BÉNÉFICIER D’UNE PROTECTION SOCIALE COMPLÉMENTAIRE.

POUR LA CFDT CHEMINOTS, EN PLUS DE L’AVANTAGE ÉCONOMIQUE, C’EST UNE QUESTION DE JUSTICE SOCIALE ET DE MEILLEURE PROTECTION .

L’ACCORD EST OUVERT À SIGNATURE JUSQU’AU 15 JUILLET. 

LA CFDT CHEMINOTS VA CONSULTER SON CONSEIL NATIONAL.

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