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Application « Mes Clients »

L’affront de trop aux ASCT ! La CFDT vote contre !

Ne sachant plus comment chouchouter ses clients, l’activité Voyages tombe dans le panneau des sites marchands en leur proposant d’évaluer, grâce à l’appli « Mes clients », la qualité de service des ASCT en lieu et place de leur RET.

Pour les ASCT, cette appli :

  • est génératrice de risques psychosociaux (le diagnostic RPS transmis aux élus du comité central parle de lui-même) ;
  • induit un risque non négligeable de dérives en matière de notations, de sanctions, etc. ;
  • augmente la charge mentale : c’est la double peine pour l’ASCT qui entend les plaintes dont il n’est pas forcément responsable à bord (propreté de la rame, toilettes, état du matériel, etc.) et les relit dans l’appli ;
  • empiète sur l’équilibre pro / perso du fait de la quantité de mails reçus qui pourraient être lus sur les temps de repos ;
  • remet en cause leur engagement sur les fondamentaux sécurité, ponctualité, propreté, confort, service, etc. ;
  • alimente le « SNCF bashing ».

Pour les RET, cette appli :

  • remet en question leurs prérogatives et compétences ;
  • engendre une surcharge de reporting ;
  • augmente la charge mentale ;
  • détériore la relation humaine manager / ASCT.

Force est de constater que dans l’entreprise, lorsqu’ASCT et clients sont en désaccord, c’est le client qui l’emporte ! En CSE Central du 9 décembre dernier, la CFDT a voté contre le déploiement de cette application testée sur Paris-Strasbourg, Paris-Toulouse, Paris-Lille, Paris-Marseille et Paris-Lyon.

Soucieuse de la santé des ASCT et de leurs conditions de travail, La CFDT appelle à boycotter l’appli « Mes clients » et invite la direction à revoir sa copie !

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Foyers & locaux de coupure

La CFDT exige de meilleures conditions d’accueil pour les ASCT durant la période des fêtes de fin d’année

La date du 15 décembre marque une étape importante dans l’assouplissement du second confinement. Cet allègement se traduit par une reprise d’activité significative chez Voyageurs durant la période des vacances de Noël, notamment celle de l’activité Voyages.

Si nous en avons terminé avec les attestations de déplacement dérogatoire, de nombreuses restrictions perdurent. Celles-ci vont continuer d’impacter les activités du GPU et de dégrader les conditions de travail des ASCT. À titre d’exemple, la réouverture des restaurants n’est pas envisagée avant le 20 janvier.

Depuis le début de la crise sanitaire, la CFDT Cheminots a saisi à de nombreuses reprises la Direction de la SA Voyageurs pour résoudre les problématiques liées aux conditions d’hébergement et de restauration du personnel roulant.

Ces différentes interventions ont permis d’améliorer les conditions d’accueil du personnel roulant en prévoyant par exemple la remise en place des buffets petit-déjeuner ou en réautorisant les accès aux espaces cuisine au sein de la quasi-intégralité des résidences et des maisons Orfea. Pour autant, certains espaces de coupure ainsi que de nombreux espaces détente (salle tv, salle fitness, etc.) demeurent fermés chez Orfea. La fermeture des réfectoires et l’obligation qui en découle de prendre les repas en chambre sont inadaptées et très mal vécues par les ASCT.

Ces mesures prises par Orfea accentuent l’isolement des ASCT

Il est insupportable de devoir prendre son repas assis face au mur de sa chambre depuis des mois ! D’autant plus ahurissant lorsque certains prestataires hôteliers autorisent ADC et ASCT à prendre leur petit-déjeuner et repas en salle !

Le 14 décembre, La CFDT a déposé une nouvelle demande d’audience auprès de la SA Voyageurs demandant la réouverture des différents espaces communs. Cette réouverture devra bien évidemment s’effectuer dans le plus strict respect des règles sanitaires.

La CFDT a insisté sur le fait que la période des fêtes de fin d’année allait se dérouler dans un contexte particulièrement singulier et pesant. La CFDT a donc demandé à la direction de porter une attention particulière pour les ASCT qui seront commandés en RHR pour Noël et Nouvel An.

Rétrospective des actions de la CFDT de ces quatre derniers mois

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Y aura-t-il encore une SAS Fret à l’issue de cette crise Covid ?!

Les enjeux écologiques nous ont été rappelés par le Grenelle de l’environnement, la Convention citoyenne pour le climat et la COP 21. Ces derniers nous réclament de décarboner la production et les transports. Nos revendications.

Alors que le 27 juillet dernier le Premier ministre nous annonçait un véritable plan de « reconquête ferroviaire », que l’Union européenne ambitionne une Europe verte (neutralité carbone) à l’horizon 2050, la SAS Fret SNCF, premier transporteur ferroviaire de France avec 56 % de parts de marché s’apprête à se séparer de près de 10 % de ses agents. Pour se justifier, la Direction de la SAS Fret SNCF se cache derrière la crise de Covid, en prétextant une attrition de l’offre liée à une baisse économique des clients. La direction voudrait adapter ses effectifs à la charge du plan de transport pour devenir à l’horizon 2025 le leader du report modal, mais pour y parvenir, la SAS Fret SNCF doit se transformer et retrouver à tout prix une bonne santé économique !

On nous demande toujours plus de compétitivité

Les dirigeants de la SAS Fret SNCF voudraient
donc rapidement baisser les coûts de structure afin de « placer l’entreprise sur une trajectoire de retour durable à une croissance rentable, permettant de stabiliser et de pérenniser son dispositif industriel ».

Le projet FRET SNCF 2025…

« Ambition de reconquête, transformation de l’entreprise et modalités de concertation sociale » décrit le programme envisagé de la SAS Fret SNCF sur une trajectoire 2021-2025 via six principaux axes de transformation :

  • offre commerciale (clients, accès au ferroviaire, report modal) ;
  • saturation de capacités et pérennisation du dispositif industriel ;
  • maintenance des engins moteur intégrée et optimisée ;
  • modernisation des outils informatiques, développement numérique ;
  • simplification et refonte des processus transverses, optimisation de la structure (mieux et moins) ;
  • gestion des femmes et des hommes : autonomie des équipes, développement des compétences et reconnaissance.

Pour la CFDT Cheminots, il s’agit d’un projet dimensionnant et d’une grande importance, qui va avoir un impact fort sur les missions des agents, les cadres d’organisation, le nombre d’emplois, la sécurité des salariés et donc forcément sur les conditions de travail.

… et la réalité

Pour y parvenir, la direction de la SAS Fret SNCF envisage, dans un premier temps, de la mobilité interne au Groupe pour plus de 400 agents, avec des mesures d’accompagnement complémentaires aujourd’hui proposées. Une première diminution d’environ 110 conducteurs pour répondre à la baisse de charge est prévue au SA 2021 et à cela s’ajoute une baisse supplémentaire de 140 agents pour la réduction des frais de structure au début 2021.

Pour la CFDT, il n’est pas pensable de subir l’objectif affiché de suppression de postes. Il faut préserver l’emploi et les compétences. Il n’est pas envisageable de se priver de l’expérience et des compétences des cheminots alors qu’à moyen terme le ferroviaire de marchandise a de l’avenir.

Trois revendications phares de la CFDT

  • La mise en place d’une concertation sur les mesures sociales à mettre en œuvre et d’une véritable politique commerciale de groupe, qui permettrait de développer le fret en partenariat avec toutes les filiales et en particulier celles de la logistique, en complémentarité du ferroviaire et en lieu et place d’une concurrence interne.
  • Une réelle volonté d’aboutir à un accord de groupe sur l’activité partielle de longue durée (APLD), qui permettrait à Fret SNCF de patienter sans se séparer des compétences indispensables à la reprise d’activité et aux ambitions portées par l’État d’un doublement des trafics de fret ferroviaire d’ici 2030.
  • L’ouverture d’une négociation en lien avec la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) permettant de faciliter le départ en retraite des agents proches de l’âge pivot et favoriser les évolutions de carrière vers d’autres métiers.

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