AUDIENCE

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AUDIENCE

La CFDT, reçue par la Direction du Matériel

La CFDT Cheminots a été reçue en audience à la Direction du Matériel le 10 mars dernier. Cette audience a été l’occasion d’aborder plusieurs points : contractuels, flex office et télétravail. Nos revendications.

Contractuels à temps partiel

Ils ne peuvent pas prétendre au forfait en jours (FJ) réduit sans impact pécuniaire. La CFDT a demandé l’octroi d’une compensation financière sous forme de prime équivalente à la monétisation des RQ dont ils ne peuvent pas bénéficier s’ils ne passent pas au FJ réduit, car contraints de rester à temps partiel s’ils ne veulent pas subir de contrainte financière et s’ils souhaitent surcotiser pour la retraite. Les contractuels seront de plus en plus nombreux. Il n’est pas acceptable que ces collègues qui seront en temps partiel subissent un manque d’équité vis-à-vis de leurs collègues au statut et au FJ réduit qui, pour la même charge de travail, bénéficieront de quelques jours de repos supplémentaires et monétisables. La Direction du Matériel a renvoyé cette question au Groupe.

La CFDT Cheminots porte cette revendication au niveau du GPU !

Flex office & télétravail

À la suite de la crise sanitaire, de plus en plus d’agents souhaitent télétravailler. La question de l’organisation et du sens donné au travail se pose. Pour la Direction du Matériel, un poste fixe ne répondrait plus aux besoins. Les entités demandent à fonctionner autrement et à pérenniser le télétravail, même si les économies financières liées au gain de surface ne sont pas à négliger.

La CFDT rappelle trois nécessités

  • Surveiller le temps de connexion et la durée du travail pour tous. Attention à ne pas laisser les agents prendre un risque conscient ou inconscient d’avoir un déséquilibre vie personnelle et vie professionnelle, surtout pour les agents au FJ.
  • Un même suivi que celui fait sur Campra sur les autres périmètres du Matériel où ce serait développé, avec la même analyse fine des besoins des agents et de la spécificité des postes concernés. Le respect de la qualité de vie au travail doit rester une priorité. La direction confirme que le but est que la démarche soit uniforme sur les autres périmètres.
  • Rassurer les agents et prévoir les organisations en conséquence. La direction souhaite lever les inquiétudes. Elle a prévu une marge permettant de s’en assurer (bureaux, salles, box, etc.), mais elle a le regret de ne pouvoir lever cette inquiétude sans la preuve par l’expérience.

Que retenir ?

La CFDT est dans la construction du changement dès lors qu’il est porteur de progrès pour tous. Elle travaille pour que des solutions soient proposées dans une logique gagnant-gagnant, notamment pour les mobilités Province > Île-de-France.

Équipement en télétravail

Le télétravail a été mis en place pour la plupart des agents dans le cadre de la crise sanitaire, donc hors avenant au contrat de travail.

La fourniture de matériel est cadrée par l’accord télétravail

On constate que la majorité des agents n’a pas recours aux 100 € qui sont prévus dans l’accord. Il en est de même pour la demande d’attribution des écrans. Un guide du manager est en cours de rédaction, prenant en compte les retours d’expérience afin de permettre d’aider les managers pour généraliser les avenants à tous les agents qui en font la demande.

La CFDT demande l’ouverture d’une négociation pour améliorer les dispositions de l’accord sur le télétravail. Pourquoi ?

  • Pour permettre aux agents d’avoir plus de poids pour choisir et accéder au télétravail.
  • Pour une meilleure prise en charge des frais d’installation des postes à domicile, un amortissement des frais de consommables et une redistribution des économies générées par l’entreprise.
  • Pour une mise à jour des pratiques managériales et des relations dans les collectifs.
  • Afin de permettre un véritable droit à la déconnexion aux agents.

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QUESTIONNAIRE INFRARAIL

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QUESTIONNAIRE INFRARAIL

La CFDT vous donne la parole

Mis en œuvre depuis cet automne, le projet supply chain modifie substantiellement le fonctionnement de la Direction d’Infrarail. Ce projet a fait l’objet d’une concertation spécifique et a été présenté en CSE de la Zone de production Sud-Est.

Une expertise a été votée par les différentes organisations syndicales représentatives. La délégation CFDT Cheminots n’a pas emis un avis favorable à cette expertise. Pourquoi ?

  • La direction a fait le choix de la transparence et du dialogue social en amont du projet en mettant en place une concertation spécifique de projet avec les organisations syndicales.
  • Une expertise est onéreuse et n’apporte souvent pas d’éléments supplémentaires à la bonne connaissance du projet.
  • Les cabinets d’experts ne sont pas les vrais experts en cas de mise en place d’un projet. Les vrais experts, ce sont les cheminots, les vrais experts, c’est vous !

Sur la base de ces constats, la CFDT n’a pas pour autant abandonné le projet et pense que des évolutions positives sont possibles. La CFDT a rencontré à deux reprises le directeur et le DRH d’Infrarail en audience en complément des autres réunions programmées à l’initiative de la direction (bilatérales, tables rondes, etc.).

Téléchargez le questionnaire interactif en cliquant ici

Téléchargez-le, remplissez-le sur votre ordinateur et envoyez-le-nous par mail à :
Fabrice Marc (fabrice.marc@reseau.sncf.fr) ou Fabrice Chambelland (fabrice.chambelland@cfdtcheminots.org)

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FACILITÉS DE CIRCULATION

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FACILITÉS DE CIRCULATION

Dématérialisation

Les élus CFDT SA SNCF vous informent

Un projet économique avec des conséquences sur les salariés des agences paie & famille, les ayants droit et les retraités…

Malgré plusieurs réunions de concertation engagées en amont et face à une direction arc-boutée, une expertise a tout de même été diligentée par les élus du CSE de la SA SNCF.

Pour la CFDT Cheminots, deux risques évidents demeurent

  • Une fracture numérique évidente pour les ayants droit et les retraités.
  • Des conséquences sur les emplois des agents des agences paie & famille et de nombreux risques psychosociaux à la clé.

Un retour d’expertise présenté lors du CSE SA SNCF du 11 mars dernier
Ce rapport a conforté nos craintes !

  • La question de la fracture numérique est clairement minimisée par la direction, qui s’appuie sur des statistiques généralistes sans focus spécifique sur la population cheminote. Comme la CFDT l’avait demandé, les ayants droit et les retraités auraient dû être sollicités. Pour la CFDT, la dématérialisation devrait se faire sur la base du volontariat, comme ce fut le cas pour le bulletin de paie dématérialisé.
  • Peu de perspectives d’emplois pour les agents des APF, qui verront leurs postes supprimés. Les entretiens exploratoires ont trop souvent une seule issue possible : la paie ! Ce projet va trop vite pour leur laisser d’autres alternatives.
  • Les cadres d’organisation avant-après par agence n’ont pas été présentés aux élus.
  • L’analyse de la charge de travail semble très mal estimée et en totale contradiction avec les résultats de l’expertise. Les estimations de l’expert sont issues directement des retours des agents.
  • La non prise en compte du fait que de nombreux agents des APF ont déjà subi des réorganisations et qu’il est difficile de se réorienter une nouvelle fois dans un temps aussi court.

À l’issue de ce retour d’expertise et de la consultation sur ce projet, la CFDT Cheminots a demandé le report de la mise en place du projet avec prise en compte de ses revendications.

Devant le déni de ces éléments, la direction a tout de même souhaité maintenir le process de consultation engagé. Les élus CFDT marquent une vive opposition au projet puisque de nombreuses revendications légitimes issues de demandes d’agents actifs ou retraités ont été balayées du revers de la main par la direction.

En détail
Où en est-on aujourd’hui de nos revendications et des réponses de l’entreprise ?

#1 LA FRACTURE NUMÉRIQUE

CFDT Cheminots
Les nouveaux outils digitaux ne sont pas à la portée de toutes et tous, pour plusieurs raisons : peu d’aisance dans l’utilisation ou tout simplement la non-possession de matériel adéquat. La proposition faite d’un centre d’assistance téléphonique n’est pas pleinement satisfaisante pour la CFDT. Pour ceux dont l’utilisation de l’outil paraît complexe, nous demandons que les FC en format papier soient maintenues à la demande des agents durant une période donnée. La CFDT entend que la digitalisation se fasse sur la base du volontariat.

Direction SA SNCF
Cette solution n’est pas envisageable.

CFDT Cheminots
Pour ceux qui ont plus de facilités avec les outils digitaux, mais qui ne possèdent pas de matériel informatique adapté (PC, smartphone, imprimante, etc.), la CFDT demande un accompagnement financier pour s’équiper. En effet, les économies escomptées par le passage au numérique doivent être en partie fléchées vers les ouvrants droits actifs et retraités.

Direction SA SNCF
Demande refusée.

CFDT Cheminots
Une cellule d’appui doit être conservée pour les ayants droit en rupture numérique afin de continuer l’édition de facilités de circulation en papier.

Direction SA SNCF
Demande acceptée en partie.

CFDT Cheminots
Néanmoins, cette cellule doit être correctement dimensionnée et mise en œuvre en fonction du choix issu du volontariat des retraités et ayants droit.

Direction SA SNCF
Demande refusée.

#2 L’EMPLOI DU PERSONNEL DES APF

CFDT Cheminots
Le fléchage d’une partie des économies vers l’accompagnement des situations individuelles : des dispositifs qualifiants et certifiants, mais également des dispositifs d’acquisition de connaissances doivent être au cœur de l’accompagnement mis en œuvre en privilégiant des solutions sur le bassin géographique.

Direction SA SNCF
Demande acceptée.

CFDT Cheminots
La mise en place par anticipation d’un groupe de suivi à durée indéterminée des situations individuelles.

Direction SA SNCF
Demande acceptée.

CFDT Cheminots
Il est urgent de réactiver les passerelles inter-SA pour apporter une priorité sur des postes issus des reclassements.

Direction SA SNCF
Entretiens exploratoires en cours et appui des ATM.

CFDT Cheminots
Le fléchage des reconversions principalement vers l’activité paie montre que le processus n’est pas encore allé au bout.

CFDT Cheminots
L’application du GRH 00281 pour ceux qui rentrent dans son cadre d’application, avec la possibilité du « par décalage » faciliterait les reclassements : « les agents du même établissement, non concernés par les conséquences des mesures d’adaptation et d’évolution de l’emploi, mais qui seraient prêts à un départ volontaire permettant, par décalage, d’élargir les opportunités de repositionnement des agents concernés par ces conséquences, bénéficient des dispositions de ce référentiel ».

Direction SA SNCF
Demande refusée.

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AGENTS DE GARES & CONNEXIONS

AGENTS DE GARES & CONNEXIONS

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AGENTS DE GARES & CONNEXIONS

Intéressement : année blanche

La CFDT Cheminots demande une audience pour défendre vos intérêts !

Le 10 mars dernier, à l’occasion du comité de suivi des accords d’intéressement, la CFDT a découvert en séance que les directions Groupe et Gares & Connexions avaient décidé, sans concertation avec les organisations syndicales signataires, que l’accord d’intéressement SNCF Mobilités ne pouvait plus s’appliquer aux salarié·e·s de Gares & Connexions.

L’intéressement a été mis en place grâce à la CFDT Cheminots. Elle a été négociatrice et signataire des trois accords initiaux (SNCF, SNCF Mobilités et SNCF Réseau). La direction de Gares & Connexion a pris une décision sans consulter les signataires. Pourtant, les dispositions de l’accord le permettaient.

La CFDT conteste cette vision du dialogue. Elle alerte sur le principe d’iniquité entre salarié·e·s au sein du Groupe public unifié qu’instaure cette décision. C’est une question de valeur qui semble n’interroger que la CFDT…

Qu’en est-il vraiment ?

Pendant que la direction se gargarise du montant de la gratification exceptionnelle (GRATEX) versée aux salarié·e·s de Gares & Connexions arguant du fait que celui-ci est supérieur à l’intéressement de SNCF Voyageurs, la CFDT décrypte le mécanisme et les conséquences de la substitution de l’intéressement au profit de cette GRATEX pour les salarié·e·s de Gares & Connexions.

341 euros de GRATEX en lieu et place de l’intéressement SNCF Voyageurs : des salariés gagnants ?

Pas vraiment, puisque les 341 euros seront versés sur le salaire. Ils seront donc soumis aux charges sociales et à l’impôt sur le revenu avant de pouvoir être reversés par les salarié·e·s qui le souhaitent sur leur PEG. Par exemple, pour les salariés de FRET SNCF, les critères de l’intéressement ont été revus pour se limiter au périmètre de la SAS. La CFDT estime que ce principe pouvait s’appliquer au périmètre de la SA Gares & Connexions et aurait permis d’aboutir à un intéressement de 384 euros pour les salariés (non soumis à cotisations et non imposable si placé sur PEG).

Que retenir ?

Au cours des négociations avec les organisations syndicales représentatives à Gares & Connexions pour la mise en place de cette GRATEX, les négociateurs – qui ne sont pas de la CFDT – n’ont visiblement pas été au bout de leur réflexion. La CFDT relève que l’obligation fixée pour les agents d’avoir été présents au moins trois mois au sein de Gares & Connexions pour prétendre au versement du prorata de la GRATEX pénalise les agents en mobilité interne qui auraient été intégrés au cours du dernier trimestre. Alors que la direction et certaines organisations syndicales misent davantage sur la forme et l’affichage, la CFDT s’attache au fond et à la préservation des droits et des intérêts des salariés.

La direction n’ayant pas dénoncé l’accord d’intéressement SNCF Voyageurs, la CFDT revendique la continuité de son application à Gares & Connexions. Les salariés peuvent donc légitimement y prétendre, en sus de la GRATEX !

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