ACTU’IC #8

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ACTU’IC #8

Focus sur
La plénière du CSE d’avril

Conséquence des dernières réorganisations : deux autres organisations syndicales ont signé un avenant à l’accord collectif de mise en place du CSE Intercités. Cet accord a minima, non signé par la CFDT, nous semble insuffisant et nous exclut de plusieurs instances. L’intérêt des salariés primant sur le reste, nous avons cependant voté en faveur de la nomination des représentants du personnel proposés par l’organisation syndicale majoritaire. Tous les salariés nous ayant rejoints depuis la dernière réorganisation sont désormais représentés.

Deux démissions au technicentre en mars : à la maintenance et à la manœuvre. Cette dernière est déjà en sous-effectif et les équipes en forte tension.

Étude
Le CSIC va-t-il déménager ?

Une étude faisabilité technique est en cours pour envisager le transfert du Centre de supervision Intercités (CSIC) à la Tour Traversière. Cette étude porte sur :

  • le besoin de mettre en route le chauffage le week-end et la nuit ;
  • les possibilités de backup électrique en cas de coupure d’électricité ;
  • l’accès à un backup informatique.

Si cette étude est concluante, le déménagement pourra être envisagé et les situations individuelles étudiées.

La CFDT sera force de proposition si jamais ce déménagement est confirmé.

ASCT, commande du personnel & CSIC
Retour d’expérience

La CFDT est opposée à la réorganisation de la commande du personnel. Mais toujours soucieux de défendre les salariés impactés, nous nous inscrivons dans le processus de réalisation du REX de la direction. Un groupe de travail s’est tenu pour réaliser un questionnaire à l’intention des agents.

Ce que la CFDT a obtenu

  • Questions rendues plus ouvertes.
  • Envoi décalé à début mai au lieu de mi-avril (qui tombait en plein dans les vacances scolaires).

La CFDT analysera également les données brutes que l’entreprise en ressortira. Ce questionnaire n’est qu’une étape du REX, pas une finalité.

RHR
Point sur la Covid

La direction espère une amélioration des conditions de RHR des ASCT à partir de la mi-mai. Dans l’immédiat, les agents avec un RHR de plus de 17 heures seront relogés dans des appart’hôtels sous réserve que le délai de prévenance le permette. La CFDT a demandé à la Direction d’Intercités la possibilité, comme l’a fait TER Occitanie, de prendre en charge les frais de supplémentaires de repas dès le dépassement du montant de 15 € jusqu’à la limite de 24 €.

Que retenir ?
La majorité des préfectures en Île-de-France et Occitanie a classé le personnel SNCF comme indispensable à la gestion de la crise.

Les enfants de cheminots ont la possibilité d’être accueillis dans les établissements scolaires.

ASCT de Clermont-Ferrand
Protocole congés

La direction souhaitait étaler les congés protocolaires des ASCT de Clermont-Ferrand sur trois périodes de 28 jours, contrairement au protocole anciennement en vigueur en Auvergne, qui comprenait des périodes de 24 jours. Ces nouvelles périodes lésaient les titulaires des périodes A et C et induisaient l’utilisation de 18 congés annuels minimum par agent au lieu des 15 obligatoires. Les demandes de permutations et les desiderata personnels étaient déjà en cours de traitement sur le modèle des 28 jours. La CFDT a obtenu que les agents puissent abandonner une partie des jours dans leur période si ceux-ci étaient trop nombreux (dans le respect des 15 jours de congés annuels consécutifs minimum).

Réduire les périodes de congés selon les souhaits des agents sans remettre en question les volontés exprimées ou chambouler la production.

Bilatérale
Amandine Thomas-Commin a reçu la CFDT Cheminots

La nouvelle directrice d’Intercités a reçu la CFDT Cheminots dans le cadre de sa prise de fonction. Après plusieurs réorganisations majeures, elle souhaite plus de stabilité, cette année au moins.

La CFDT Cheminots jugera sur les actes et a rappelé ses nombreux points d’inquiétude

  • Les conditions intolérables des RHR de nos ASCT depuis un an.
  • L’éventuel déménagement du CSIC à Tour Traversière qui devra se faire avec les agents, pas contre eux.
  • La charge de travail devenue alarmante pour les agents en télétravail à la suite de la pandémie.

Que retenir ?

Toute nouvelle offre en rames tractées (trains de nuit France et Europe, low-cost OSLO, etc.) doit être gérée par Intercités !

La CPAS de Clermont-Ferrand a la compétence et l’expertise de ce type de matériel.

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SNCF RÉSEAU

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SNCF RÉSEAU

Le projet «Maintenir demain»

La CFDT écrit au président de la SA

Le 5 mars 2020, lors d’une table ronde, la direction du Groupe public SNCF s’était engagée à ce que les réorganisations envisagées dans l’ensemble des cinq SA nécessitent des « concertations (…) sur leur pertinence et leurs enjeux opérationnels et économiques, sur leurs impacts sociaux et humains, sur leur méthodologie de préparation (…) »Ce projet est-il vraiment en phase avec les engagements ?!

Le projet «Maintenir demain» est issu de réflexions débutées en 2020. Il a pour objectif de réorganiser la production pour répondre notamment à l’objectif d’équilibre financier de Réseau fixé pour 2024.

La crise de la Covid est passée par là. Les objectifs ont-ils été réévalués pour tenir compte des impacts sociaux et économiques ? Non !

Une révision du projet s’impose

Durant les bilatérales et les tables rondes relatives à ce projet, la CFDT Cheminots a pointé un grand nombre de risques, soulevé de nombreuses questions et relayé les préoccupations des cheminots concernés. Lors de la table ronde du 14 avril dernier, le rapport d’expertise a confirmé les alertes de la CFDT.

Parmi les points soulevés

  • Démobilisation inévitable pour tous ceux qui devront continuer à « faire avec » les défauts insurmontables d’une telle complexité organisationnelle.
  • Manque d’attractivité des profils adaptés pour les fonctions clés (REQ, GOP, GPS). D’ailleurs, les REQ sont les responsables d’équipe qui remplaceront à terme les actuels chefs d’équipe.
  • Sentiment, à tous les niveaux, de devenir de simples « exécutants » et de perdre en initiative et en capacité d’adaptation.
  • Transfert de responsabilités rendant l’organisation peu lisible et potentiellement source de confusion.
  • Cloisonnement très fort entre les instances en charge des traiter les sujets de sécurité (Eq / GPS / GOP).
  • Réflexion non aboutie sur les rôles d’animation, de monitorat et de veille.
  • Désengagement et rejet du style transactionnel / descendant.
  • Sentiment de désintégration du lien indispensable entre sécurité et production.
  • Très forte indépendance entre le « quoi », le « comment faire » et le « faire ».
  • Forte concentration des responsabilités sur le référent sécurité.
  • Risque de scissions entre les différents métiers au sein des cellules.
  • Risque de renforcer la logique de silo au niveau des unités.

Ce qu’une taille trop importante des UP engendre

  • Un éloignement managérial et une perte de proximité hiérarchique et fonctionnelle mal vécue par les équipes opérationnelles.
  • Une perte de l’alliance de proximité DPX-TO-TA qui régulait les informations montantes et descendantes.
  • Un risque majeur d’affaiblissement de la coordination des flux d’information peu provenant des cellules et, par conséquent, un risque d’informations contradictoires.
  • Un engorgement DU / REQ qui freine la dynamique de circulation d’informations.

Avec «Maintenir demain», la direction a identifié la problématique de surcharge des DPX. Sa solution ? Supprimer les postes…

Ce sont eux qui concentrent une grande partie des problématiques liées à la production

Ce sont eux, encore, qui portent les stratégies qui font les orientations de la production (management, sécurité du personnel, sécurité des circulations, programmation et planification, patrimoine, etc.). Ce sont eux, enfin, que gèrent, en lien avec les équipes, le quotidien et la proximité.

L’impact sur la production doit être clairement évalué

À ce stade, il est clair que le projet réduira les moyens de production, contrairement aux objectifs affichés. La CFDT considère que le projet, s’il reste en l’état, aboutira à une dégradation de notre modèle et de notre production. La CFDT a donc demandé au président de la SA SNCF Réseau que le projet soit retravaillé pour éviter les effets de concentration et d’éloignement. Pour la CFDT, le projet doit être repensé pour garantir la proximité et l’efficacité de la production.

La CFDT Cheminots demande au président de la SA SNCF Réseau de surseoir à ce projet !

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INFRALOG NATIONAL

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INFRALOG NATIONAL

La CFDT porte vos revendications

Vendredi 16 avril dernier, la CFDT Cheminots était de nouveau reçue pour faire un point sur les déclinaisons de l’accord télétravail, puis porter la demande de mise en place des titres-restaurant sur le site de Caen. Depuis sa dernière audience fin 2020, la CFDT Cheminots a été entendue sur le sujet du télétravail. Sur les titres-restaurant, l’ambition est grande…

Télétravail : la CFDT entendue

Pour la CFDT Cheminots, l’application des accords signés est importante. Aussi, lors d’une audience fin 2020, nous avions porté la demande de déclinaison de l’accord national sur le télétravail.

L’établissement confirme les deux options possibles

  • Deux jours fixes par semaine.
  • Trois jours mobiles par mois.

Réouverture du dossier nationalement

La pandémie a changé la vision sur le télétravail. Des négociations pour un nouvel accord télétravail vont s’ouvrir. La CFDT portera l’ensemble des revendications des travailleurs sur ces sujets.

Chèque-déjeuner : une priorité CFDT

La CFDT revendique ouvertement l’éligibilité des salariés du site de Caen. Deux choses prouvent la légitimité de notre demande :

  • Plans montre une distance piétonne de 700 mètres et 11 minutes.
  • Notre vérification avec une roue CFDT montre 720 mètres.

Aussi, nous revendiquons l’application de l’accord signé par la CFDT afin que l’ensemble des salariés du site de Caen perçoivent le chèque-déjeuner. Par ailleurs, la CFDT a demandé l’application immédiate de l’accord aux salariés RQTH.

Marseille : parmi les exemples

La CFDT a déjà fait bouger les lignes dans d’autres établissements (https://bit.ly/3nlrL6m). La direction de l’Infralog comprend les arguments de l’établissement. La CFDT interpelle le cabinet du DRH Groupe afin d’obtenir cette avancée notable pour votre quotidien.

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RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

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RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES

Gares & Connexions

L’État et l’impasse

Le rapport public thématique de la Cour des comptes sur les gares ferroviaires de voyageurs publié le 20 avril dernier pose le constat d’une impasse. Analyse.

En effet, si la Cour des comptes reconnaît que le maillage assuré par les plus de 3 000 gares « apparaît cohérent avec les caractéristiques du territoire » et permet d’assurer une « assez bonne proximité du service public ferroviaire pour les voyageurs », elle souligne les difficultés dans lesquelles l’opérateur public de gestion des gares se trouve.

Les investissements sont au cœur des urgences relevées par la Cour

Il est clair que les ressources de Gares & Connexions sont insuffisantes, ne permettant pas d’assurer l’ensemble des investissements nécessaires en gare. En conséquence, la Cour indique que Gares & Connexions « parvient à assurer l’entretien minimal », mais « ne dispose que de marges très limitées au-delà des investissements contraints ».

Pourquoi cette situation ?

Pour la CFDT Cheminots, les origines de cette situation relèvent des choix politiques qui ont été faits. La loi Pour un nouveau pacte ferroviaire de 2018, contre laquelle la CFDT Cheminots s’est mobilisée, a créé la SA Gares & Connexions.

La conclusion ?

Le transfert, notamment d’un certain nombre d’actifs de SNCF Réseau vers sa filiale SNCF Gares & Connexions. Pour autant, l’équilibre économique n’a pas été assuré. La Cour des comptes le soulève d’ailleurs, indiquant que les besoins en investissements ont été multipliés par deux. Si, comme la CFDT Cheminots le préconisait, la gestion des gares avait été intégrée à Réseau comme la part entière de l’outil industriel que les gares apportent au réseau, des effets de mutualisation de travaux auraient pu être déployés. Une fois encore, le choix de la partition a été fait sans évaluation économique. Les conséquences, elles, apparaissent aujourd’hui et ne pourront pas être esquivées.

Que faire ?

Le rapport de la Cour des comptes est très clair et indique qu’il « est ainsi crucial que l’État assume enfin ses responsabilités à l’égard du réseau des gares ». Pour illustrer le propos, la comparaison est établie entre la France et l’Allemagne.

Si les chiffres sont têtus, ils peuvent également être cruels : en effet, l’État fédéral allemand apporte des subventions aux investissements 11 fois supérieures à celles apportées par l’État français !

Pour la CFDT Cheminots

L’État, qui est propriétaire du réseau ferré national et des gares (SNCF Réseau et SNCF Gares & Connexions en sont affectataires) doit assumer ses choix et ses obligations. En réponse au rapport, le Premier ministre rejette « la solution préconisée par la Cour d’un subventionnement massif par l’État du gestionnaire des gares pour atteindre l’équilibre du système ». Pour la CFDT Cheminots, c’est tout simplement inacceptable.

Attention aux mauvaises idées !

Au-delà des constats et nécessités de financement pointés par la Cour, un certain nombre de recommandations sont formulées. La CFDT Cheminots s’oppose à plusieurs d’entre elles. La possibilité d’ouvrir, à terme, aux régions l’option d’un transfert de propriété des gares d’intérêt régional et local affectées au seul trafic régional conventionné n’apporte pas de réelles solutions de financement. En effet, la question de l’investissement public restera entière. Par ailleurs, l’éclatement de l’outil industriel en de multiples propriétaires, fussent-ils publics, diminue les possibilités de péréquation et de répartition solidaire des investissements sur l’ensemble des gares. La Cour flèche ensuite l’une de ses préconisations vers la mise en place d’un plan pluriannuel de productivité. En clair, puisque les subventions manquent, continuons à affaiblir l’opérateur avec une productivité toujours plus importante qui passera, une fois encore, par la suppression d’emplois. La CFDT Cheminots s’y oppose.

Priorité aux emplois et aux compétences pour une transition énergétique et écologique

Le sommet du climat 2021 va s’ouvrir et les impératifs de transition énergétique et écologique vont être de nouveau affirmés et portés. Le ferroviaire est un atout pour parvenir à ces objectifs à condition de savoir préserver l’outil industriel ferroviaire, son réseau et ses gares.

En chiffres

  • Allemagne : 362 M€ de subventions pour le ferroviaire.
  • France : 32,7 M€ de subventions pour le ferroviaire.

Il faut se rappeler que le développement durable ne pourra pas se construire sans un développement social : pour mener à bien ces transitions, on aura inévitablement besoin des emplois et des compétences des femmes et des hommes qui font le ferroviaire !

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