NANTES, PAYS DE LA LOIRE

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Parking sud

Où en sommes-nous ?

La fin annoncée du Parking Sud est source de tensions entre la direction et les salariés. La CFDT a été reçue en urgence le 22 mars dernier pour répondre à la problématique du stationnement qui concerne tous les cheminots en horaires atypiques des différentes entités SNCF. Le point sur ce dossier.

Fin du parking sud
Effective depuis le 1er avril

La CFDT avait insisté pour détendre le calendrier et repousser la date butoir du 1er avril. La CFDT avait insisté notamment pour que les agents en horaires atypiques puissent continuer à bénéficier d’une place de parking à proximité le temps de poursuivre la concertation. Les travaux vont démarrer. Le Parking Sud va être limité à 45 places provisoirement avant d’être totalement supprimé en juin 2021. Les cheminots concernés (Feuille, Cop) devront ensuite se rendre à l’îlot B. Les autres utilisateurs devront se garer aux parkings PRS, Gué Robert et Boulevard Sud. Afin de sécuriser les cheminements des salariés, une étude est en cours pour la mise en place d’une clôture le long du cheminement de la voie 33 accompagnée d’un complément d’éclairage. Cet aménagement permettra de sécuriser le cheminement piéton entre les parkings PRS, Gué Robert et Boulevard Sud. Cela évitera le port d’ÉPI et l’obligation d’une carte d’habilitation. Un devis a été demandé auprès de l’Infrapôle pour mettre en place une marquise pour protéger les agents en temps de pluie. Pour la CFDT, si cette option était retenue par la direction, l’intégration du temps de parcours et du temps d’habillage devra alors être réinterrogée.

La solution du parking Effia doit être étudiée

Il existe trois parkings EFFIA à proximité de la Gare Sud à même distance. C’est la solution de proximité que nous privilégions, Effia étant une filiale du Groupe SNCF. La CFDT estime que ce problème aurait dû être anticipé il y a quelques années lorsque la décision a été prise par Nantes Métropole de faire du Parking Sud un pôle multimodal. La CFDT regrette l’absence d’anticipation de la direction. L’hypothèse du parking Effia mérite d’être étudiée avec tout le sérieux nécessaire. Les arguments sur le coût supposé d’une telle mesure ou de son équité vis-à-vis d’autres collègues sur d’autres sites ne peuvent servir de prétexte pour balayer cette proposition d’un revers de main.

Le dialogue doit se poursuivre

La SNCF doit trouver une solution viable dans l’intérêt des salariés qui sont les maillons indispensables pour fiabiliser la production ferroviaire. Les solutions alternatives de stationnement ne doivent pas être vues uniquement sous le prisme du coût, car la qualité de vie au travail n’est pas un vain mot, mais une nécessité. Les cheminots n’ont pas à faire les frais des différents arbitrages divergents entre les différentes entités SNCF, ils attendent des réponses légitimes et durables. La CFDT suit le dossier avec une très grande attention et vous tiendra informé·e.

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TROISIÈME CONFINEMENT

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TROISIÈME CONFINEMENT

Une ligne d’action CFDT claire et inchangée

Protéger & agir !

Devant l’ampleur de la troisième vague épidémique qui touche notre pays, le gouvernement a décidé de mettre en œuvre un certain nombre de nouvelles restrictions qui rentreront en application à partir du samedi 3 avril. Audience CFDT.

Ces mesures destinées à endiguer l’épidémie vont venir dégrader davantage les conditions de travail et de vie de nombreux cheminots, en raison notamment de l’adaptation des plans de transport, des problématiques liées à la garde d’enfants à la suite de la fermeture des crèches et des établissements scolaires, de la poursuite du télétravail de masse, etc.

La CFDT, mobilisée

Au lendemain des annonces du chef de l’État, la CFDT Cheminots a immédiatement déposé une demande d’audience nationale auprès du DRH du Groupe public SNCF afin de pouvoir obtenir de nouvelles mesures protectrices pour les agents.

Focus sur les différents thèmes abordés par la CFDT Cheminots dans le cadre de son audience nationale

#1 Attribution de la PEPA

Le Premier ministre a annoncé le 15 mars dernier dans le cadre de la conférence sur le dialogue social le renouvellement du dispositif de prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (PEPA) pour 2021.

L’obligation de la production ferroviaire s’impose et repose chaque jour sur l’engagement des agents

  • Sur les agents assurant directement la production et qui sont confrontés à une détérioration très importante de leurs conditions de travail, à des difficultés liées à l’hébergement et à la restauration, aux modifications incessantes de leurs programmes et horaires de travail.
  • Sur les agents en télétravail imposé de manière intégrale ou sur plusieurs jours de la semaine pour qui l’épuisement psychologique et physiologique est de plus en plus prégnant et inquiétant.

La mobilisation exemplaire des cheminots depuis plus d’un an pour le service public ferroviaire doit être reconnue à sa juste valeur par la direction de l’entreprise et par l’État.

La CFDT revendique donc l’attribution de la PEPA pour les agents du GPU

Cette prime d’un montant de 1 000 € pour les salariés percevant une rémunération inférieure à trois fois la valeur du SMIC peut être portée à 2 000 € s’il existe un accord d’intéressement, ce qui est le cas au sein du GPU.

#2 Mise en œuvre de l’activité partielle

Extension des garanties protectrices de l’accord APLD à l’intégralité des activités de la SA Voyageurs et traitement rétroactif de certaines situations : l’accord de groupe relatif à l’activité partielle de longue durée (APLD) a été étendu depuis le 17 mars aux périmètres Transilien, Matériel industriel et à quatre régions TER (Grand Est, Normandie, PACA et BFC). La CFDT a demandé au DRH du GPU d’étendre les garanties protectrices de cet accord à l’ensemble de l’activité TER. La CFDT Cheminots s’est également positionnée pour une mise en œuvre rétroactive de celles-ci pour les régions TER ayant procédé à un allégement de leur plan de transport.

Couverture des absences en activité partielle pour garde d’enfants

La décision du gouvernement de procéder à une fermeture des crèches, des écoles, des centres de loisirs, des collèges et des lycées pour une durée de trois à quatre semaines selon les établissements, ainsi que d’unifier le calendrier des vacances scolaires va mécaniquement générer une hausse importante des demandes d’absence pour garde d’enfants. La CFDT a donc demandé que les absences pour garde d’enfants sur lesquels les agents sont placés en situation d’activité partielle exceptionnelle puissent être étendues sur l’ensemble de la période du 3 avril au 3 mai. La CFDT constate également que les mesures locales de fermetures de classes prises au cours des dernières semaines ont généré un certain nombre de difficultés pour les agents. Certains agents placés en télétravail se sont ainsi vus refuser l’autorisation d’absence pour garde d’enfants, tout comme d’autres agents en production assurant un travail de nuit. Ce type de dérives est inacceptable et ne prend nullement en compte les incompatibilités évidentes entre travail à la maison ou repos après une période de travail de nuit et la garde des enfants.

Équité de traitement entre les agents placés en activité partielle

En fonction des différents cas de figure, les agents placés en activité partielle ne relèveront pas tous du même dispositif. Ceux couverts par l’activité partielle exceptionnelle disposeront ainsi de droits moins protecteurs que ceux relevant du dispositif APLD. Afin de garantir l’équité entre les différentes situations, la CFDT s’est positionnée pour une application des garanties de l’accord APLD en les étendant par décision unilatérale de l’employeur à l’ensemble des agents du GPU placés en situation d’activité partielle exceptionnelle.

#3 Conditions d’attribution et revalorisation de l’ICESR

Dès le début de cette crise sanitaire, la CFDT Cheminots a porté très rapidement auprès de la direction de l’entreprise la nécessité de poser des garanties fortes en matière de maintien des niveaux de rémunération des agents. La CFDT constate que l’indemnité compensatrice exceptionnelle de service restreint (ICESR) comprend différents montants qui varient selon le grade et le niveau et qui génèrent des inégalités de traitement pour deux agents de qualifications différentes exerçant pourtant le même métier. Afin de corriger ces écarts, la CFDT Cheminots revendique que le taux de l’ICESR soit aligné sur le taux le plus élevé (21,49 €) pour l’intégralité des agents, quel que soit leur grade et leur niveau. Au-delà des aspects liés au montant de l’ICESR, la CFDT constate que l’attribution de l’ICESR génère encore des interprétations divergentes sur certaines résidences. La CFDT Cheminots revendique par conséquent que l’ICESR soit attribuée de manière systématique aux agents utilisés de manière continue ou ponctuelle en production ainsi qu’aux agents inutilisés à la suite de la diminution des plans de transports.

#4 Un dispositif de compensation de pertes de certains EVS

La CFDT constate que différents dispositifs existants en matière de maintien du niveau de la rémunération ont exclu les allocations de déplacement des éléments de rémunération garantis en cas de modification des différents plans de transport ou de la programmation des agents ainsi qu’en situation d’activité partielle. Pour autant, de nombreux métiers se caractérisent par une part très importante d’EVS dans les éléments constitutifs de la rémunération. C’est le cas des conducteurs, des ASCT ou bien encore des agents de M&T. La perte de ces indemnités ou allocations se traduit donc directement par une diminution importante de la rémunération des agents concernés.

La CFDT revendique la mise en place d’un dispositif de compensation des pertes d’allocations de déplacement

Pour les allocations du régime roulant

  • Nombre de JS chômées x taux de RHR* x compensation forfaitaire**.

Pour les allocations du régime général

  • Indemnité compensatrice mensuelle garantissant a minima un niveau d’indemnisation correspondant à 95 % du salaire net mensuel moyen perçu en 2019 (effets du conflit social de décembre 2019 neutralisés).

#5 Agents en télétravail

La crise sanitaire a imposé à un nombre important d’agents de poursuivre leur activité professionnelle en télétravail. Cette situation sera de plus amenée vraisemblablement à se prolonger au-delà du 3 mai pour une très grande majorité de cheminotes et de cheminots compte tenu des mesures qui seront prises par le gouvernement et les autorités sanitaires à l’issue de ce troisième confinement. La CFDT pose le constat qu’un nombre important des agents en télétravail ne bénéficie pas des dispositions prévues par l’accord pour ne pas avoir signé d’avenant à leur contrat de travail. Ces agents supportent pour autant un certain nombre de frais supplémentaires générés par cette organisation. La CFDT constate également que certaines activités ont fait le choix d’abonder à hauteur de 50 € la prime relative à la prise en charge des coûts liés à l’équipement (achat de mobilier de bureau par exemple) définis au sein de l’art. 7 de l’accord. La CFDT demande que l’intégralité des agents en télétravail bénéficie des dispositions de prise en charge des frais par l’employeur prévues par l’accord durant toute la période de crise sanitaire et de manière rétroactive à partir du 1er mars 2020 ainsi que d’une prime d’équipement de 150 €.

La CFDT demande également que tous les agents en télétravail privés de solutions de restauration collective soient dotés de tickets restaurant.

#6 Traitement des congés et des absences

La décision du gouvernement d’unifier le calendrier des vacances scolaires de printemps durant la période du 10 au 26 avril pour les trois zones emporte de nombreuses conséquences pour les agents. La CFDT est fermement opposée à ce que les agents subissent en quelque sorte une double peine en se voyant imposer la prise de leurs congés protocolaires ou accordés par les services de commande du personnel alors qu’ils se voient contraints de renoncer à leurs projets de vacances. La CFDT a demandé au DRH du Groupe public SNCF qu’une attention toute particulière soit portée par les services de commande du personnel sur des demandes d’absence des agents contraints de se réorganiser pour garde d’enfants durant la période du 10 au 26 avril suite aux décisions du gouvernement.

La CFDT a également demandé que les agents qui le souhaitent puissent déprogrammer leurs périodes de congés afin de pouvoir les reporter sur une autre période de l’année de leur choix conformément au GRH 00143.

#7 Conditions de restauration et d’hébergement

La CFDT Cheminots est intervenue à de très nombreuses reprises depuis le début de la crise sanitaire sur le sujet des conditions de restauration et d’hébergement qui détériore très fortement les conditions de travail. La CFDT a d’ailleurs interpellé le ministre des Transports par courrier le 16 février dernier pour lui faire état de la situation pesante et potentiellement conflictuelle dans laquelle se trouve notre secteur d’activité.

Dérogation art. 40 du décret du 29 octobre 2020

La CFDT constate que la direction ne s’est malheureusement pas emparée de la dérogation prévue à l’art. 40 du décret du 29 octobre 2020 qui a permis la réouverture dans de nombreux départements de restaurants sous le régime de la restauration collective en régie et sous contrat accueillant une clientèle spécifique (salariés du BTP, paysagistes, etc.). Cette seconde dérogation au sens de l’art. 40 du décret peut permettre, à notre sens, d’obtenir l’accès pour les cheminots (considérés dans ce cas comme une clientèle spécifique) à des restaurants, sous réserve de signer une convention avec les restaurateurs et les chambres de commerce permettant notamment de s’assurer que les protocoles sanitaires sont correctement mis en place et respectés. La CFDT a demandé au DRH du Groupe public SNCF d’instruire très rapidement ce sujet afin d’améliorer les conditions de travail des agents.

Résidences et maisons Orféa

La CFDT a porté auprès du ministre des Transports la nécessité de mettre en œuvre une demande de dérogation en lien avec le code NAF (5510Z) d’Orféa qui au regard du décret du 29 octobre 2020 autorise uniquement le service en chambre du fait d’une symétrie avec l’hôtellerie. La CFDT considère qu’au-delà des entraves de ce code NAF, les résidences et maisons Orféa n’accueillent pas des clients lambda, mais des personnels roulants qui plus est dans des locaux mis à disposition d’Orféa par la SNCF, et qui sont de facto assimilables à des locaux de l’employeur pour lesquels les réfectoires peuvent notamment être ouverts sous réserve de respecter une distance de 2 m entre les personnes.

#8 Évolution de la doctrine sur le port du masque

Les évolutions récentes intervenues sur les catégories de masques devant être portés dans les lieux publics ainsi que les recommandations formulées par certains médecins en matière de port du masque FFP2 face à la virulence des variants sont une source d’inquiétude importante pour les agents et pour la CFDT. La CFDT Cheminots a donc demandé au DRH du Groupe public SNCF de faire évoluer la doctrine d’entreprise sur le port du masque en prévoyant le port d’un masque FFP2 dans certaines situations de travail (travail impliquant plusieurs agents dans un espace restreint, cabines de conduite, missions de sûreté ferroviaire, coactivité, etc.) et en dotant les entités concernées en conséquence.

#9 Vaccination et intégration des cheminots assurant la production dans les professions prioritaires

Les annonces du chef de l’État sur la mise en place d’un nouveau calendrier vaccinal ont également ciblé l’ouverture de l’accès à la vaccination pour les professions les plus exposées (enseignants, forces de l’ordre, professions à définir, etc.). La CFDT a demandé à la direction de l’entreprise d’intervenir très rapidement auprès des pouvoirs publics afin que les agents assurant la production ferroviaire puissent être vaccinés de manière prioritaire et sur la base du volontariat ce qui est parfaitement légitime au regard des missions de service public assurées par les agents ainsi que du niveau d’exposition de certains métiers.

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APLD

90 % minimum de votre salaire net garanti !

Depuis mars 2020, tout salarié d’une entreprise n’ayant pas d’accord sur l’APLD risque de perdre son emploi ou une grande partie de son salaire…

Ne pouvant pas accepter ce constat, la CFDT a négocié et signé l’accord APLD à la SNCF, assurant à chaque cheminot dont la charge de travail est amputée des garanties salariales et de maintien dans l’emploi.

#1 Garanties hors mesures salariales

  • Pas de licenciement économique.
  • Maintien du nombre de congés.
  • Maintien des droits à la retraite.
  • Abondement du CPF par l’entreprise (sous certaines conditions).
  • Répartition équitable des journées APE entre les ASCT, qu’ils appartiennent à la réserve ou à un roulement.

#2 Garanties salariales
Les éléments garantis à 100 %

  • Le traitement.
  • La prime de travail.
  • L’indemnité de résidence.
  • Les primes fixes mensuelles (de langue, de réserve, de traction, de pénibilité, etc.).

Les éléments pris en compte pour atteindre les 90 % nets

  • La prise en compte des EVS, hors allocations de déplacement.

Les autres primes maintenues

  • La Prime, la PFA et l’intéressement.

Que retenir ?
Tout cheminot est assuré de toucher a minima 90 % du salaire net moyen !

  • Tout ce qui est élément fixe est garanti à 100 %.
  • Tout ce qui est repris comme EV sur votre fiche de paie – hors allocations de déplacement pour les roulants – sera considéré pour atteindre les 90 % du net garanti.
  • En prenant la période de référence la plus avantageuse entre mars 2020 & février 2021 ou entre mars 2019 & février 2020, une moyenne mensuelle du salaire est déterminée pour chaque agent.

La CFDT se bat pour la rémunération des cheminots ! Une situation particulière ? Rapprochez-vous de vos représentant·e·s CFDT.

APLD : activité partielle longue durée.
EVS : éléments variables de solde.
PFA : prime de fin d’année.

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THELLO

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THELLO

Focus sur deux négociations : NAO & PSE

2021, une année à sec

Le 29 mars dernier, la CFDT était présente aux négociations annuelles obligatoires (NAO) au sein de Thello. Cette troisième NAO était un grand espoir pour les collaborateurs au regard d’un réel changement…

La direction a continué de refuser nos revendications salariales, notamment la réévaluation de la prime d’ancienneté, des heures supplémentaires, de la prime RHR et les primes de décalage.

La renégociation des heures supplémentaires, de la prime d’ancienneté et de la prime RHR étaient nos revendications clés au sein de THELLO pour cette année. Celles-ci datent de nombreuses années, voire depuis la création de l’entreprise THELLO !

Dès la première réunion, la CFDT a fait part à la direction que cette rencontre devait être un début de changement au sein de l’entreprise. Si la direction ne change pas maintenant dans ces positions, elle ne changera jamais ! La CFDT se demande comment l’entreprise THELLO compte conquérir la confiance et l’envie de ses salariés après plusieurs années de promesses, de projets jamais aboutis et maintenant avec la fermeture de l’activité train de jour et train de nuit ?!

La CFDT comprend bien que la situation sanitaire & économique actuelle soit catastrophique… Mais…

Récompenser les salariés

Disponibilité et efforts pendant cette crise exceptionnelle : la CFDT salue tout de même la volonté de l’entreprise de maintenir les salaires à 100 % pour l’activité partielle jusqu’à fin avril, mais c’est un investissement sur le long terme. Cette transformation d’activité entraînera des changements conséquents dans la vie des collaborateurs impactés par le PSE et ne rien attribuer aux collaborateurs – notamment la prime RHR, les heures supplémentaires sur une semaine et la prime d’ancienneté lors des NAO – c’est un mauvais signal !

Nos revendications légitimes

#1 Prime RHR.

#2 Heures supplémentaires sur une semaine au lieu de quatre.

#3 Réévaluation de la prime d’ancienneté à 25 euros sur deux ans au lieu de trois ans.

#4 Prime de décalage.

Autre point important, le PSE

Le plan de sauvegarde de l’emploi a démarré le même jour et cela ne présage rien de bon… La CFDT est inquiète ! La direction doit démontrer avec des faits concrets la volonté de vouloir récupérer le personnel impacté par les suppressions de postes, mettre tout en œuvre pour reclasser aux mieux les collaborateurs.

Les objectifs de la CFDT lors des réunions de négociation du PSE

#1 La revalorisation des salaires de base à la grande vitesse (conducteurs et agents de bord).

#2 L’indemnité de mobilité sur Paris ou Lyon.

#3 Des aides concrètes sur la recherche et la prise en charge du logement.

Notre principale ligne de mire

#1 Un reclassement interne prioritaire des salariés (à Lyon pour GV et à Trenitalia pour le personnel souhaitant retourner en Italie).

#2 Des conditions de départ avec des indemnités supralégales importantes de licenciement !

Les mots, c’est fini !

C’est seulement grâce à ces objectifs et points clés que Thello pourra commencer à donner une réelle vision, une ambition, mais aussi l’envie aux collaborateurs de se projeter sur le projet de la GV ! Les salariés ont besoin de garanties de la direction, mais aussi d’une vision concrète, de retrouver l’envie dans une société qui, pour le moment, fait tout le contraire plutôt que de fidéliser ses employés. Pour la CFDT, un salarié fidélisé et heureux signifie un salarié productif !

La CFDT & son syndicat des conducteurs de train veulent du concret !  La CFDT ne lâchera rien !

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TÉLÉTRAVAIL

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TÉLÉTRAVAIL

La CFDT revendique des avancées pour mieux protéger !

Le télétravail a été encadré grâce à l’accord porté et négocié par la CFDT en 2017. Heureusement que la CFDT a créé ces droits pour les salariés ! Depuis le début de la crise sanitaire, le télétravail est devenu une organisation obligée pour beaucoup de cheminotes et de cheminots. La 3e vague en cours ne va pas améliorer la situation… Nos revendications.

Nouvelle pour certains, appréciée ou redoutée, cette forme d’organisation va s’imposer progressivement et durablement, au-delà de la crise. Pour la CFDT, il n’est pas question de subir, il faut construire !

La CFDT revendique de meilleures garanties et de plus grandes protections : repenser le télétravail et négocier les équilibres (vie pro’ & vie perso’, financier, maintien du collectif, etc.).

À la suite de nos multiples propositions et demandes, le DRH SNCF s’est engagé en CCGPF à ouvrir des discussions sur le sujet très rapidement.

Un prérequis pour la CFDT

Hors du contexte actuel de crise sanitaire, personne ne doit être mis en télétravail contre son gré. Lorsqu’il est imposé pour des raisons de force majeure, la CFDT revendique la mise en œuvre des mêmes droits pour les télétravailleurs occasionnels que pour les télétravailleurs réguliers, quel que soit leur collège, dès lors qu’ils peuvent et souhaitent télétravailler.

La CFDT vous livre une partie de ses revendications légitimes
#1 La prise en charge des frais professionnels

Il appartient à l’entreprise de prendre en charge les dépenses qui sont engagées par le salarié pour les besoins de son activité professionnelle et dans l’intérêt de l’entreprise.

L’enveloppe de 100 € doit être revue à la hausse
Pourquoi ?

Pour couvrir réellement les dépenses d’acquisition du mobilier, de matériel informatique et de périphériques complémentaires s’ils ne sont pas fournis par l’entreprise : écran, imprimante, etc. L’informatique et la logistique ne doivent pas être un frein. Le fait de ne pas avoir la possibilité de télétravailler pour des raisons matérielles ne doit pas être une condition suspensive de l’accès au télétravail. Cette organisation du travail doit permettre à chacun d’être dans les mêmes conditions de travail qu’au bureau.

L’allocation forfaitaire mensuelle de 15 € doit être elle aussi réévaluée
Pour prendre en compte les frais fixes

  • Le loyer ou la valeur locative brute.
  • La taxe d’habitation.
  • La taxe foncière.
  • Les charges de copropriété.
  • L’assurance multirisque habitation.

Pour prendre en compte les frais variables

  • Le chauffage et / ou la climatisation.
  • L’électricité.
  • La connexion au réseau téléphonique et l’abonnement internet.
  • Les consommables (ramettes de papier, cartouches d’encre, etc.).

#2 Équilibre vie perso’ & vie privée et le droit à la déconnexion

La CFDT revendique que la mise en place du télétravail prenne en compte le droit à la déconnexion. Depuis 1er janvier 2017, le droit à la déconnexion fait partie des sujets à aborder lors de la négociation annuelle obligatoire. Celui-ci a pour objectif le respect des temps de repos et de congé ainsi que la vie personnelle et familiale du salarié. C’est le droit pour tout salarié de ne pas être connecté à un outil numérique professionnel en dehors de son temps de travail.

Ce que la CFDT demande

  1. La mise en place de plages de joignabilité.
  2. Des formations visant à prendre conscience de l’importance de se déconnecter.
  3. L’utilisation stricte d’appels Teams ou portable professionnel pour éviter la communication à un tiers du numéro de téléphone personnel.

#3 Ajout d’une formule complémentaire à celles déjà proposées

Pour plus de souplesse dans le dispositif de télétravail, la CFDT demande la mise en place d’une formule alliant journées fixes et journées flottantes.

#4 Accompagnement dans l’utilisation des outils informatiques

L’utilisation des nouveaux outils digitaux est parfois complexe à appréhender. C’est pourquoi la CFDT demande que des formations aux outils Office 365 liés au travail collaboratif tels que Teams, SharePoint ou Forms puissent être dispensées systématiquement.

#5 Une méthodologie d’information continue

Les télétravailleurs doivent être accompagnés par l’entreprise : webinaires, tchats, etc.

#6 Évaluation des risques psychosociaux

Le télétravail est une modalité d’organisation du travail qui doit faire l’objet d’une évaluation adaptée des risques professionnels. Pour la CFDT, cette évaluation des risques doit notamment intégrer les ceux liés à l’éloignement du salarié de la communauté de travail et à la régulation de l’usage des outils numériques. Ces actions sur l’évaluation des RPS doivent être menées par l’entreprise à intervalles réguliers.

#7 Compensation à la restauration

Le télétravail doit ouvrir une compensation visant à prendre en charge une partie des frais de restauration, que ce soit par des titres-restaurant ou une participation, comme l’entreprise le fait envers les CSE qui assurent le fonctionnement des restaurants d’entreprise. Les participations doivent être fléchées directement vers les télétravailleurs plutôt qu’être thésaurisées dans les CSE.

#8 Représentation syndicale

Les salariés en télétravail ont les mêmes droits collectifs que les salariés qui travaillent dans les locaux de l’entreprise s’agissant de leurs relations avec les représentants du personnel s’ils existent et l’accès aux informations syndicales.

Ce que la CFDT demande

  1. La mise à disposition de panneaux d’affichage numériques.
  2. La mise en place d’heures d’information syndicale (HIS) dématérialisées suivant un process réalisable.
  3. La mise à disposition des télétravailleurs des informations pour pouvoir joindre leurs élus CSE.
  4. Les syndicats doivent pouvoir remplir leurs missions de représentation du personnel : pouvoir vérifier les conditions de travail, pouvoir informer, être contactés et rencontrés, préparer les instances représentatives du personnel (IRP), etc.

#9 Approche manager-managé

Le manager doit maintenir une équité entre ceux qui télétravaillent et les autres. Il se préoccupe d’eux de la même manière que ceux qui sont présents, en déplacement, etc. Les managers ont aussi le droit au télétravail dans les conditions précédentes. Le télétravail doit pouvoir être possible pour le plus grand nombre. Il appartient aux managers de travailler avec leurs équipes et les RH pour définir des missions réalisables à distance. Une confiance réciproque doit s’installer. La mise en place d’indicateurs de charge de travail, de pesage des postes, mais surtout l’adaptation des fiches de poste doit permettre une mise en place efficace du télétravail.

Dans une période où le lien social est très important, le télétravail ne doit pas être prétexte à l’introduction du flex office pour rationaliser les mètres carrés occupés !

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Retour d’expérience : transformation 2020 Gares & Connexions

Pour la CFDT, l’avis de tous les agents doit compter !

Le passage en SA de Gares & Connexions au 1er janvier 2020 s’est accompagné d’une transformation d’envergure des structures territoriales et des processus. Questionnaire.

Les élus CSE CFDT Cheminots avaient exprimé le souhait qu’un retour d’expérience soit réalisé auprès des agents pour appréhender les impacts de ces transformations dans leur quotidien.

Le 12 janvier dernier

La Direction de Gares & Connexions présentait aux élus du CSE ce qu’elle estimait être une démarche de retour d’expérience. Une quarantaine d’entretiens prévus, exclusivement réalisés auprès des managers, soit environ 1 % des salariés de Gares & Connexions.

Au regard de cette mascarade, la délégation CFDT Cheminots faisait le choix de quitter la séance !

La frugalité est depuis peu le maître mot de la politique de Gares & Connexions et a certainement été l’élément central dans les choix de la commande de Gares & Connexions auprès de SNCF Consulting, mandaté pour la réalisation de l’enquête. Si la CFDT convient que des efforts peuvent être faits dans certains domaines, elle refuse que les logiques économiques libérales régissent les conditions de travail, la santé et le bien-être des cheminots !

Vous avez la parole !

La CFDT Cheminots a décidé de proposer à tous les agents de Gares & Connexions de s’exprimer au travers d’un questionnaire en ligne, tout en leur garantissant l’anonymat. Ce questionnaire reprend celui de SNCF Consulting qui a été utilisé pour interviewer les quelques agents de Gares & Connexions.

Le temps de réponse est estimé à 20 minutes

Nous vous demandons de participer massivement afin de nous permettre de confronter l’expression du ressenti des agents aux résultats qui seront présentés par la direction.

Attention

Les questions reprises sont celles du questionnaire de la direction. Par conséquent, certains services n’ont pas fait l’objet de questions ciblées. Nous invitons les agents concernés à s’exprimer dans le volet expression libre prévu à cet effet ou à nous contacter directement à l’adresse garesetconnexions@cfdtcheminots.org

Je réponds au questionnaire en cliquant ici

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