DROIT INDIVIDUEL À LA FORMATION (DIF)

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DROIT INDIVIDUEL À LA FORMATION (DIF)

Transférez vos heures sur le compte personnel de formation (CPF)

Avant le 31 décembre 2020 !

La CFDT Cheminots vous rappelle que sans action de votre part, vos heures de formation seront perdues ! Servez-vous-en ou reportez-les sur votre compte personnel de formation. Explications & modalités.

#1 Me former

Étape 1

Choix d’une formation éligible : contactez l’organisme de formation pour valider le programme ou contactez un centre d’accompagnement à la validation des acquis de l’expérience pour obtenir un diplôme par la VAE.

Étape 2

Obtention de devis pour cette formation par l’organisme qui vous indique si elle relève de votre CPF ou du plan de formation de votre entreprise. N’hésitez pas à comparer plusieurs organismes de formation : moins c’est cher, plus vous conservez d’autres possibilités de formation ! Selon le cas, transmettez ce devis à votre organisme paritaire collecteur agréé (OPCA) ou à votre entreprise.

#2 Transférer mes heures

Étape 1

Retrouvez vos heures de formation acquises au titre du DIF. L’attestation de l’entreprise reçue courant juin 2020 est dans votre coffre fort numérique (Digiposte). Pour celles et ceux qui n’ont pas de compte sur Digiposte, sachez que l’attestation vous a été envoyée par courrier en juillet 2020.

Étape 2

Rendez-vous sur moncompteformation.gouv.fr

Créez un compte en vous munissant de vos informations personnelles :

  • numéro de Sécurité sociale ;
  • nom de naissance ;
  • courriel.

Étape 3

Saisie de vos heures de DIF : cliquez sur modifier mon DIF, puis saisissez le nombre d’heures DIF. Téléchargez l’attestation et n’oubliez pas d’enregistrer !

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ERMONT

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ERMONT

Grâce à l’action de la CFDT

Les titres-restaurant, bientôt une réalité !

Dès qu’elle a été sollicitée par des agents du site d’Ermont, la CFDT a pris connaissance de tous les éléments en venant à leur rencontre. Elle agit en conséquence : aucun cheminot ne doit se trouver sans solution concrète de restauration ! Une nouvelle fois, la CFDT obtient gain de cause. Explications.

Dans le passé, le site d’Ermont avait un restaurant géré par l’ancien ÉPIC SNCF, mais des éléments sont venus bouleverser la donne. Voici un court rappel des événements par date.

15 mars 2019

Signature par la CGT, l’UNSA, SUD-RAIL et la direction de l’accord relatif à la gestion mutualisée des ASC. Cet accord a eu pour compte de transférer la responsabilité de la restauration d’Ermont au CASI de Paris Nord, qui finalement ne s’est jamais positionné clairement sur cette installation.

Cela revenait à se dédouaner de leurs responsabilités et attributions, alors qu’ils percevaient les subventions au titre des agents présents sur ces sites.

Juin 2019

Le CSE de la SA SNCF reprend les locaux, mais procède à la fermeture, car il n’a plus la subvention ad hoc pour le gérer.

Septembre 2020

La CFDT s’empare du dossier et demande les titres-restaurant pour les cheminots travaillant au :

  • 15, avenue Louis Armand 95120 Ermont ;
  • 5, rue Raoul Dautry 95120 Ermont ;
  • 1 & 2, rue de l’Arrivée 95120 Ermont.

Octobre 2020

Une réponse positive est adressée à la CFDT sous réserve de transfert de l’installation à l’entreprise.

15 octobre 2020

Les élus de la SA SNCF votent à la majorité le transfert des locaux du restaurant à l’entreprise. La CFDT Cheminots informe le siège du Groupe public unifié de cette position, demande l’attribution des titres-restaurant et réitère sa demande de prise en compte rétroactive.

Quel bilan ?

Dans un premier temps

Obtention des titres-restaurant.

Dans un second temps

L’entreprise fera peut-être le choix de rouvrir ce restaurant.

La CFDT a toujours eu une position claire sur la restauration

Quand des restaurants d’entreprises existent et satisfont les agents, il faut les maintenir, mais l’entreprise doit les gérer directement, car elle est seule décisionnaire des mouvements de personnel qui impactent l’activité des restaurants. A contrario, quand il n’y a pas de solution de restauration de proximité, la réponse est le titre-restaurant !

Lorsque la CFDT, organisation syndicale à l’écoute des agents intervient et agit, cela se voit immédiatement !

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CONTRACTUELS

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CONTRACTUELS

Mutuelle Humanis

Encore une année positive et des enjeux d’avenir à pousser !

Année après année, la gestion de la mutuelle Humanis pour le personnel contractuel de la SNCF est saine.

Cette année encore, le S / P est de 99,7 % au global. Le S / P est l’indicateur de performance pour une mutuelle. Quand il est en dessous de 100 %, cela indique que la mutuelle génère une réserve. A contrario, quand le S / P est supérieur à 100 %, cela signifie que la mutuelle rembourse plus de prestations qu’elle ne fait rentrer de cotisations.

Cette année

Une décision importante a dû être prise lors de la commission de suivi de la complémentaire (CPS). Depuis quelques années, un système partiel de non-appel de cotisations a été mis en place afin d’alléger le montant mensuel de ces dernières, sans remettre en cause le niveau des prestations servies au personnel contractuel.

Ce dispositif devait arriver à expiration au maximum fin mars 2021

L’augmentation du nombre de contractuels n’a pas pu être anticipée. Cela a accéléré la réduction de la réserve générale qui permettait de financer ce processus de non-appel partiel des cotisations.

À la suite de l’analyse de la situation, les membres de la CPS – toutes organisations syndicales confondues – ont pris la décision de mettre un terme à cette mesure dès la fin du mois de décembre 2020.

Cela va entraîner une hausse mécanique mensuelle de la cotisation. Ce retour à une cotisation entière représente en pratique une augmentation limitée de 4 € à 7 € pour un agent seul et de 7 € à 10 € pour un agent en famille. La CFDT Cheminots a proposé que les comptes des régimes santé et prévoyance de la mutuelle obéissent à des processus identiques en matière de normes de contrôle exercés par le Groupe Malakoff Humanis. Cette mesure d’amélioration de la gestion permettra que l’ensemble des coûts prévisionnels (items de sinistralité) soient identifiés et budgétés en fonction d’une évolution des effectifs fournie par le GPU. Les représentants de la direction du pôle protection sociale du GPU nous informent que des mesures correctives devront être prises afin de pérenniser la bonne gestion de la mutuelle lors de prochaines réunions du GPU portant sur la prévoyance. Bien entendu, pour la CFDT, l’objectif reste d’optimiser la gestion et d’améliorer le niveau des prestations tout en minimisant l’impact sur le montant des cotisations des agents contractuels.

À noter

La CGT Cheminots souhaite quant à elle réduire le niveau des prestations de la mutuelle des contractuels afin de limiter l’augmentation mécanique des cotisations, mais aussi par dogmatisme (anti-mutuelle).

La CFDT Cheminots ne laissera pas passer cette manœuvre inacceptable d’affaiblissement de la protection sociale des salariés contractuels !

Nos revendications

Alors que les discussions sur la complémentaire santé et la prévoyance dans la convention collective s’ouvrent au niveau de la branche ferroviaire, les revendications de la CFDT Cheminots seront exigeantes pour pérenniser et étendre la protection sociale des salariés contractuels SNCF.

  1. Une couverture complémentaire (santé et prévoyance) de haut niveau et du même niveau pour tous, quel que soit le cadre d’emploi (contractuels et statutaires).
  2. Une amélioration de cette couverture complémentaire compte tenu de l’extension du périmètre des bénéficiaires.
  3. Une prise en charge employeur plus importante et progressive en fonction du niveau de rémunération (plus forte participation pour les plus bas salaires).
  4. Une articulation renforcée entre la prévoyance et l’action sociale.
  5. Un régime particulier de protection permettant de couvrir les risques liés à la perte d’aptitude pour tous les métiers nécessitant une habilitation particulière (tâches de sécurité essentielles et tâches de sécurité autres qu’essentielles).
  6. Le maintien d’un dispositif de solidarité avec les retraités.

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INFRARAIL

La CFDT, reçue en audience

La CFDT Cheminots a été reçue par la Direction d’Infrarail. Trois points ont été débattus à cette occasion : la Supply Chain, la charge de travail et la réinternalisation que SNCF Réseau envisage. Décryptage.

SUPPLY CHAIN

Ce programme, mis en œuvre par Infrarail, a été validé par le COMEX Réseau le 12 mai 2020.

Intégré de bout en bout

Au service des chantiers, ce projet doit améliorer la qualité de service, la satisfaction des chantiers, la performance économique, mais aussi l’engagement écologique, sociétal et environnemental.

En quelques chiffres

  • Taux de livraison des matières sur les chantiers à 60 % à ce jour, dû à la Covid à améliorer.
  • Un établissement sur deux passe ses commandes dans les délais.
  • Pour 2021 : à ce jour, seulement 34 % de collecte de besoins matières.
  • Infrarail, c’est 550 M€ d’achats de matières et 600 M€ de stocks, dont un quart sans mouvement depuis environ dix ans.
  • 46 plates-formes de stockage.

Que vise le projet ?

  • Une réduction des stocks de 177 M€ d’ici 2026.
  • Un objectif de – 25 % à – 30 % sur l’empreinte carbone Infrarail d’ici 2026 pour SNCF Réseau.
  • 30 % du parc engins devrait être radié d’ici 2026 pour cause de vétusté. Une réflexion stratégique est en cours sur ce sujet.
  • 25 % de la capacité de fonctionnement des engins à ce jour et le reste du temps ils sont en maintenance ou en attente pour des travaux.

Commentaire de la CFDT

La mise en œuvre de la Supply Chain intervient 20 ans après celle mise en œuvre par la Direction du Matériel. Le contour du projet n’est pas le même, car les lieux de stockage et de distribution des pièces sont plus divers qu’au Matériel. Ce qui fonctionne aujourd’hui, ce sont nos stocks chantiers et nos stocks sécurité. Attention à ne pas trop réduire les stocks ! La CFDT émet une alerte sur le parc engins. Il faut plus d’engins SNCF réseau et moins d’engins privés. La CFDT rappelle la nécessité d’approvisionner les chantiers par train et non par camion comme cela a été le cas pour le chantier de la Ligne des horlogers (Franche-Comté). La CFDT rappelle enfin que certaines entreprises ferroviaires privées travaillent déjà sur du matériel hybride (moteurs diesels neufs et engins sur batterie pour le travail en tunnel sur chantier et demandent que les mêmes améliorations soient envisagées sur le matériel SNCF Réseau.

LES QUATRE FONDAMENTAUX DU PROGRAMME SUPPLY CHAIN

Infographie infrarail

Commentaire de la CFDT

La délégation CFDT note que ces quatre fondamentaux – asset, service, coûts et clients – ne peuvent fonctionner sans un 5e fondamental : la dimension humaine !

Ce projet Supply Chain repose sur cinq piliers. Lesquels ?

  1. La création de processus et d’interfaces standard : à ce jour, chacun gère à sa façon.
  2. Une offre de service stock & schéma logistique (plate-forme de stockage).
  3. Un pilotage de la performance.
  4. Une organisation des compétences (création de métiers supply et développement des compétences) lancée en septembre pour 2021.
  5. Les systèmes d’information & le digital.

Cette transformation doit évoluer sur 2021 et 2022 pour début 2023. Il faut poser ces bases (déploiement synchronisé de ces cinq piliers). Le directeur d’Infrarail indique que chacune des quatre zones de production est différente et que le projet Supply Chain devra tenir compte de chacune d’entre elles. Elles sont en responsabilité sur leur périmètre dans la mise en œuvre des schémas logistiques. Le directeur précise également le besoin d’une recherche d’agents pour intégrer l’équipe Supply Chain afin de travailler sur les sujets (agents SE, voie & ingénierie). À ces cinq piliers s’ajoute le projet de création d’une direction Supply Chain, qui consiste à faire évoluer la Direction d’Infrarail pour un meilleur pilotage de l’activité.

Commentaire de la CFDT

La délégation CFDT rappelle la nécessité de reclasser des agents inaptes sécurité ou en fin de carrière et de les intégrer à la Supply Chain. Pour la CFDT, il faudra régler le problème de la rémunération et rendre les postes financièrement attractifs si l’on veut faire venir des personnes qualifiées. C’est la clé de la réussite d’un tel projet.

INFRA INDUSTRIE

À Saint-Dizier, le magasin est l’activité principale. En particulier avec le développement de l’activité « reversement ». Les Laumes et SDZ (MNV) voient leur activité augmenter. Moulin-Neuf et Chamiers voient une activité en baisse et Saulon (soudure) en baisse également (fermeture temporaire de deux mois pour le moment). La différence entre Moulin-Neuf, Chamiers et Saulon, c’est que la baisse de charge LRS pourrait s’inscrire dans la durée, alors que côté RAV, c’est un creux de charge sur l’année 2021. Le directeur d’Infrarail précise qu’il va diminuer la sous-traitance VOSSLOH sur les RAV pour limiter la baisse de charge. Il rappelle que si on continue les RAV à Moulin-Neuf et Chamiers, c’est qu’on est meilleurs en coûts et plus réactifs sur les réparations accidentelles.

À Saulon

Une recherche d’un soudeur qui pourrait alimenter la charge de travail des trois autres agents est en cours. L’établissement travaille pour accompagner le reclassement des quelques agents impactés par la baisse de charge. Tout est mis en œuvre pour trouver une solution pour chaque agent (reclassement en interne, mutations sur d’autres établissements sur la base du volontariat, etc.).

Budget Infra Industrie 2021

Globalement, la charge est équivalente à 2020 avec des nuances.

Intervention de la CFDT

Nous demandons que la baisse de charge soit compensée par de la réinternalisation. À Saulon, l’accompagnement des agents réalisé jusqu’à présent est de qualité, notamment par l’engagement de la RRH et du DPX de l’établissement. Néanmoins, le passage en 2 X 8 à partir de 2021 voire fin octobre nécessite la mise en œuvre d’un calendrier ambitieux et anticipé. La CFDT cherche à comprendre pourquoi une telle annonce n’a pas été mieux anticipée en ce qui concerne la charge LRS qui diminue de 500 km sur 2021 par rapport aux précédentes prévisions.

Réponse de la direction

La baisse de charge LRS à Saulon s’explique en partie par l’arrêt d’une suite rapide sur les trois existantes au sein de Réseau (une suite rapide est composée d’engins qui interviennent de façon simultanée pour remplacer les rails, les traverses et le ballast). Cette technique permet de remplacer à neuf un kilomètre de voie par jour. On a une augmentation de livraison de rail en 108 mètres et une diminution de LRS. Concernant la charge de travail à Moulin-Neuf, la situation est différente de l’activité LRS de Saulon. En demande, la baisse de charge est d’environ 200 appareils de voie entre 2019 et perspectives 2021. L’EIV Moulin-Neuf est moins cher que le sous-traitant. On a une capacité de production de 490 appareils par an et l’on ne sait pas faire sans polysourcing.

L’EMPLOI

OPTIMUM GU

La CFDT s’inquiète de la digitalisation des tâches GU et de son impact sur les fonctions RH. Le directeur et le DRH précisent que ce projet n’est pas d’actualité pour l’instant au niveau des EIV et pas non plus dans l’objectif d’Infrarail.

La réinternalisation

La CFDT rappelle les propos du président Lallemand de réinternalisation d’environ 500 équivalents temps plein à l’Infra. Pour la CFDT, Infrarail et Infra industrie ne doivent pas être les grandes oubliées de cette réinternalisation ! Pour la direction, il ne faut pas confondre baisse de la sous-traitance et réinternalisation. L’objectif est de remettre le transport camion (alimentation des chantiers) sur les rails. Pour exemple, le chantier de Fismes : 35 000 traverses (équivalent à 1 800 camions) venues de Bretenoux pour alimenter par train  un chantier du nord. Aux bornes de SNCF Réseau : reprise de la maintenance des Y9000 et récupération par Infrarail des trains faits par d’autres entreprises ferroviaires (VFLI, Régiorail, etc.).

En chiffres

  • 1 644 agents au 31 août 2020 (effectif disponible / moyenne linéaire annuelle).
  • 36 recrutements externes pour 35 retraites, démissions ou réforme au 23 septembre 2020. L’objectif était de 40 à 45 recrutements.
  • 10 démissions sur le périmètre : pour la CFDT, c’est beaucoup trop !

Nos pistes de réinternalisation

  1. Mettre fin aux cabinets de consultants. À SNCF Réseau, Infrarail et Infra Industrie on a le savoir-faire !
  2. Tenir les engagements sur ce qui devait rester dans les EIV (exemple : les éclisses décalées à l’EIV Saint-Dizier).
  3. Développer du polysourcing entre EIV plutôt qu’entre un EIV et le privé.
  4. Développer de l’expertise sur ce que l’on sait faire de mieux sans vendre notre savoir-faire aux industries privées ou étrangères (exemple : les rails de récupération à Saulon).
  5. La CFDT souligne le gros travail réalisé par Infrarail et Infraindustrie pour s’adapter aux reprogrammations des chantiers de l’Infra liées à la crise sanitaire.

Contactez vos représentants

  • Éric Bonomi, EIV Saint-Dizier 06 95 49 06 00
  • Olivier Richard, EIV Bourgogne 06 15 68 44 97
  • Fabrice Chambelland, secrétaire national M&T 06 27 70 45 58

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Foyers & hôtels

La CFDT dépose une nouvelle demande d’audience nationale

La CFDT Cheminots a obtenu plusieurs avancées dans le cadre de son audience du 23 septembre dernier.

La CFDT Cheminots a été reçue en audience nationale le 23 septembre pour aborder les problématiques des conditions d’hébergement et de restauration des ASCT lors des coupures et des RHR.

Grâce à l’intervention de la CFDT, plusieurs avancées ont été actées

  1. la remise en place des buffets petits-déjeuners ;
  2. l’autorisation d’accès aux cuisines avec remise à disposition de l’équipement utile.

Une dégradation de la situation sanitaire qui amène de nouvelles difficultés

Les mesures prises par les pouvoirs publics pour endiguer le rebond épidémique dans les zones dites d’alerte maximale ont conduit la Direction d’Orféa ainsi que certains prestataires hôteliers à imposer de nouvelles restrictions aux ASCT et à l’ensemble du personnel roulant sur la région PACA. L’évolution de la situation sanitaire a conduit le gouvernement à annoncer le passage de Paris et de la petite couronne en zone d’alerte maximale à partir du 6 octobre. D’autres grandes agglomérations comme Lyon, Lille, Grenoble, Toulouse ou Saint-Étienne pourraient vraisemblablement passer à leur tour en alerte maximale dans les jours qui viennent.

Les activités d’Orféa ne sont pas identiques à celles des bars et des restaurants !

Si Orféa relève bien du même code APE / NAF (5510Z) que les hôtels et hébergements similaires, les activités d’accueil et d’hébergement du personnel roulant ne sont pas en tous points identiques à celles visées par les arrêtés préfectoraux ou municipaux pris dans les zones d’alerte maximale.

La CFDT Cheminots a demandé à la Direction de la SNCF et à celle d’Orféa d’instruire une demande de dérogation pour les activités d’accueil et d’hébergement du personnel roulant auprès des pouvoirs publics.

Nos revendications pour les ASCT

La CFDT Cheminots a formulé plusieurs revendications précises à la direction dans le cadre de cette nouvelle demande d’audience nationale.

  • Maintien des buffets petits-déjeuners dans l’intégralité des maisons et résidences Orféa, ainsi que dans les hôtels, y compris dans les zones d’alerte maximale.
  • Accès aux espaces cuisine dans l’intégralité des maisons et résidences Orféa.
  • Mise à la disposition des ASCT dans les maisons et résidences Orféa d’une offre de restauration leur permettant de prendre un plat chaud.
  • Maintien des prestations de restauration proposées par certains hôtels aux ASCT sur le territoire.
  • Réalisation et communication auprès du personnel roulant d’une cartographie détaillée des services proposés par Orféa, ainsi que par les prestataires hôteliers lors des coupures, pauses-repas et des RHR.

Que retenir ?

La direction doit répondre aux légitimes attentes des ASCT !

  • La direction doit trouver des solutions qui permettent d’apporter des réponses concrètes, en phase avec les attentes des ASCT en matière de conditions d’hébergement et de restauration et conformes aux exigences sanitaires.
  • La direction ne doit pas oublier que les ASCT se sont fortement mobilisés depuis le début de la crise Covid, dans des conditions sanitaires parfois défaillantes et des conditions de travail dégradées depuis plusieurs mois. Leurs attentes et celles de la CFDT Cheminots sont donc d’autant plus fortes au bout de plusieurs mois de crise sanitaire. Après les avancées obtenues le 23 septembre dernier, la CFDT Cheminots est plus que jamais déterminée à obtenir des nouvelles mesures concrètes pour les ASCT !

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