SAS FRET SNCF

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Urgence sauvegarde !

La crise économique liée au Covid-19 achèvera-t-elle la SAS Fret avant la fin 2020 ? La crise sanitaire aura un impact immédiat évalué à moins 140 M€ sur le chiffre d’affaires (CA) et, in fine, un impact de moins 100 M€ sur la marge opérationnelle (MOP) de 2020. La MOP que la trésorerie était présumée supporter était initialement budgétisée à moins 67 M€ avant la crise sanitaire et celle économique. Analyse.

Le énième plan triennal adapté, rebaptisé à maintes reprises et censé sur la trajectoire 2020-2023 nous permettre de retrouver l’équilibre à la fin 2022 est de toute évidence remis en cause. Même s’il nous aura permis une recapitalisation à hauteur de 170 M€, il a surtout visé la transformation juridique de Fret SNCF en société anonyme simplifiée (SAS). Ce passage en SAS, imposé par l’État et tellement vanté par nos dirigeants pour sa souplesse juridique, ne permet justement pas juridiquement de recapitaliser !

La CFDT Cheminots alerte !

Avec peu de trésorerie et peu d’actifs, la SAS Fret ne pourra pas financièrement attendre la reprise économique espérée en 2022. Elle ne pourra même pas passer l’été 2020 sans une aide d’État ! En effet, après la crise sanitaire, la crise économique fragilise la survie de la SAS Fret et du ferroviaire en général.

Ça se passe ailleurs…

Tous les secteurs économiques confrontés à la même problématique ont alerté l’État sur leur viabilité à court ou long terme. Des réponses rapides ont été apportées pour certains, comme pour l’aérien, l’automobile, etc.

… Et le ferroviaire ?

Pour le ferroviaire et particulièrement pour le fret, la réponse se fait attendre, alors que la SAS a démontré combien cette activité est fondamentale à la nation par l’acheminement des trains vitaux pour l’économie et la santé.

La CFDT agit pour obtenir des mesures immédiates de sauvegarde

L’heure est venue de montrer une réelle volonté politique afin de sauver le fret. Comment accepter que cette activité essentielle et sur laquelle le pays a pu compter en temps de crise se retrouve dans une situation de survie ?

La CFDT Cheminots a interpellé le ministère des Transports

L’État doit dégager les obstacles qu’il a lui-même créés. Avec la loi de 2018, c’est le gouvernement actuel qui a créé la SAS. Des réponses seraient apportées à la mi-octobre pour la SNCF dans sa généralité, prenant en compte l’impact économique sur l’activité Voyages, TER, Transilien, TET et Fret.

Oui, mais…

Nous ne pouvons pas attendre cette date ! Le Fret SNCF a besoin de 100 M€ pour compenser les pertes liées à la crise sanitaire !

Un creux d’activité

La période de creux d’activité est estimée entre 12 et 18 mois, avec un retour à la normale attendu en 2022.

Actuellement, l’activité n’est qu’à 78 % de son trafic initial

La SAS Fret, avec son modèle de gestion capacitaire, devra adapter son offre aux besoins et à la baisse d’activité des clients. De plus, en tant que principal opérateur de wagon isolé, elle propose que l’État français participe à hauteur de 70 M€ annuels pour atteindre l’équilibre de ce modèle économique indispensable pour nos industries et territoires. Comme c’est les cas chez nos voisins suisses, autrichiens ou belges, une aide à long terme pour un nouvel équilibre modal s’impose.

Reçue en bilatérale le 11 juin dernier, la CFDT a posé ses exigences

L’amélioration des frais de structure souhaitée par la SAS Fret, c’est quoi ?

C’est faire mieux avec moins, avec de nouveaux outils censés réduire le nombre d’acteurs de la chaîne, soi-disant pour être plus compétitifs, pour proposer le meilleur service aux clients et pour répondre au rééquilibrage modal. La SAS Fret se focalise sur ses frais de structure, qui sont liés à son maillage territorial et sa capacité à proposer du wagon isolé, source de report modal et vrai potentiel de développement post-crise. Pourquoi imposer ces restructurations successives alors que Fret est incapable de nous expliquer les raisons de la variabilité des prix proposés aux clients ? Le calcul des charges via Boîte à flux n’est pas bon. Par exemple, dernièrement, sur le contrat Kronenbourg, c’est grâce aux interventions de la CFDT que 75 % du contrat initialement perdu au profit de VFLI et ECR ont pu être sauvegardés en proposant des montages différents.

Pour la CFDT, c’est non !

L’objectif est d’arriver à un effectif cible d’environ 4 500 emplois d’ici deux ans plutôt que dans quatre ans. Il n’est pas pensable de subir de telles suppressions de postes. Il faut préserver l’emploi et les compétences. Il faut agir sur la solidarité de Groupe et travailler sur les parcours professionnels. Le ferroviaire a de l’avenir, il n’est pas envisageable de se priver des compétences des cheminots !

La CFDT appelle au dialogue social pour trouver la voie d’une solution bénéfique aux salariés et au transport de marchandises. La CFDT a également exigé que des solutions soient trouvées pour tous les agents et a défendu le Vivre et travailler au pays.

Avant de nous imposer encore et encore de la productivité, il faut jouer la transparence et mettre sur la table toutes les informations

La CFDT exige toute la clarté et un état des lieux sur ces coûts de production. Elle demande également le maintien de l’emploi au niveau du Groupe via les parcours pro ou la mise à disposition de façon à pouvoir conserver les compétences et être réactifs lors de la reprise, qui ne pourra pas se faire sans le ferroviaire de marchandises et ne doit surtout pas se faire sans la SAS Fret et ses cheminots !

L’État doit prendre ses responsabilités !

À l’heure où le souhait de l’Europe est de porter la part de marché du rail à 30 % dans le domaine du transport des marchandises contre 18 % aujourd’hui et même 9 % en France, le positionnement de l’État français est très attendu, tant par un programme d’investissement sur les infrastructures que par un soutien aux acteurs du ferroviaire dans cette période post-Covid et de la SAS Fret en particulier.

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Pour la CFDT, il y a urgence !

La situation de Fret est plus que préoccupante. Même si l’on nous parle d’un green deal, les mots et les promesses ne suffisent pas. Fret SNCF ne peut plus attendre ! Analyse.

Lors du CSE du 26 mai dernier, la situation économique de la SAS Fret a été longuement évoquée : sa recapitalisation de fin décembre 2019 à hauteur de 170 M€ ne suffira pas en trésorerie pour atteindre l’équilibre initialement prévu en 2021. La crise du Covid-19 laissera des traces et malgré une activité à 60 % et la mise en place de l’activité partielle, la SAS Fret risque de finir l’année 2020 avec moins 100 à 120 M€ de pertes.

Malgré le ralentissement imposé par la crise sanitaire, la SAS Fret continue de gagner des affaires

Mais la concurrence est brutale, c’est la guerre des prix, ce qui a un impact sur la MOP. Le Covid a fait perdre 15 M€ par mois à la SAS. D’ici la fin de l’année 2020, l’impact sera certainement de – 20 % par rapport au nominal et probablement un impact de 10 à 20 % en 2021.

La SAS Fret a alerté l’État actionnaire pour avoir des compensations et demandé une relance du Fret ferroviaire

  • Aides liées à la crise sanitaire & économique et au rôle reconnu de Fret dans la chaîne logistique d’approvisionnement.
  • Des flux de denrées de première nécessité et de soutien à l’économie du pays. 
  • Aides pour soutenir le wagon isolé et aides à plus long terme pour soutenir le transport ferroviaire dans son ensemble (plan Marshall du Fret & Green Deal).

La SAS Fret est partie prenante de la coalition des acteurs du secteur du fret ferroviaire via sa participation à l’association 4F. Elle a décidé de faire front commun pour peser sur l’élaboration
du plan de relance que le gouvernement doit préparer cette année.

Cette coalition relie les différents acteurs pour parler d’une seule voix. Ils l’ont appelée 4F pour fret ferroviaire français du futur : unis sous une même bannière pour participer et être proactif sur le plan de relance ferroviaire en France.

La CFDT Cheminots a interpellé le ministère des Transports

Une réponse immédiate doit être donnée pour sauver le Fret. Comment accepter que cette activité essentielle sur laquelle le pays a pu compter en temps de crise se trouve dans une situation de survie ? Pour la CFDT Cheminots, il faut agir maintenant et sauver l’activité ! L’État doit dégager les obstacles qu’il a lui-même créés : avec la loi de 2018, c’est le gouvernement actuel qui a créé la SAS. Les choix de 2018 empêchent a priori de recapitaliser Fret. Pourtant, l’État jure qu’il va falloir relancer cette activité essentielle à la nation (conséquences de la crise, légitimité, etc.). Paradoxe ahurissant. Certains pays européens ont d’ores et déjà surpassé ces sujets et choisi d’investir dans le soutien des opérateurs de transport de marchandises. La CFDT est intervenue fortement auprès de l’État sur ce point.

Pour cela, il faudrait un plan de relance

Côté État, le discours est toujours le même : « c’est trop tôt », mais les impacts sur les emplois vont arriver rapidement. Il faut que l’État se prononce rapidement, d’autant que les annonces sur les autres secteurs fleurissent et ne sont pas forcément favorables au report modal vers le ferroviaire (plan filière automobile). Il est également urgent de réintégrer les sujets petites lignes et Réseau non seulement pour la survie du fret ferroviaire, mais pour son développement.

Beaucoup de clients sont au ralenti

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La réponse de l’État français se fait attendre

Notre voisin allemand prend des mesures concrètes pour soutenir le fret ferroviaire

L’Allemagne alloue 102 millions d’euros au fret.

Le gouvernement fédéral alloue 30 millions d’euros par an jusqu’au 31 décembre 2024 pour rendre le secteur pérenne. Le programme fédéral intitulé Transport ferroviaire de fret de l’avenir est l’une des mesures immédiates du plan directeur pour le transport ferroviaire de fret en Allemagne.

Quel but ?

Le programme vise à soutenir financièrement les essais opérationnels et les lancements sur le marché de technologies innovantes dans les domaines de la numérisation, de l’automatisation et de la technologie des véhicules et faire passer davantage de fret de la route au rail et soutenir l’industrie dans cette crise par des investissements supplémentaires.

Que retenir du CSE du 26 mai ?

Le directeur nous a annoncé que « la SAS Fret a une trop grosse tête (…) nos structures sont trop compliquées et les frais trop élevés, d’environ 40 %, soit deux fois plus que nos concurrents ». Parallèlement, la SAS Fret anticiperait la vente de terrains. Pour la CFDT Cheminots, c’est une opération one shot. La SAS Fret réfléchit à des évolutions d’organisation pour retrouver des coûts compétitifs et la simplification de son fonctionnement pour alléger ses frais généraux. La fusion des directions Fret a constitué une étape, mais n’est pas suffisante. Questionnement de la CFDT Cheminots : quelle est la vraie stratégie du Groupe avec plusieurs filiales concurrentes ?

La SAS Fret ne lâche rien nous dit-on…

Mais elle répond aux mêmes appels d’offres avec un différentiel de coûts… quelle innovation pour faire la différence…

On attend toujours en France les déclinaisons possibles du green deal pour l’Europe. Celui-ci risque de n’être plus la priorité numéro un de la Commission européenne.

La lutte contre les ravages sanitaires et économiques de l’épidémie de Covid-19 risque de supplanter le green deal. Aujourd’hui, personne n’est capable de dire ce qu’il restera de cette ambition dans quelques mois, c’est pourquoi les prochaines semaines risquent d’être déterminantes.

Le pacte vert pour l’Europe devait rendre l’économie de l’UE durable

Pour réaliser cet objectif en transformant les défis climatiques et environnementaux dans tous les domaines d’action et en garantissant une transition juste et inclusive pour tous. L’objectif est de rendre l’UE climatiquement neutre en 2050. Pour y parvenir, celle-ci devrait proposer une législation sur le climat qui traduirait cet engagement politique en une obligation juridique et suscitera de nouveaux investissements.

Tous les secteurs de l’économie devront passer à l’action

  • investir dans des technologies respectueuses de l’environnement ;
  • soutenir l’innovation dans l’industrie ;
  • déployer des moyens de transport privé et public plus propres, plus abordables et plus sains ;
  • décarboner le secteur de l’énergie ;
  • améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments ;
  • travailler avec des partenaires internationaux pour améliorer les normes environnementales mondiales.

Le programme de travail revisité que l’exécutif communautaire doit publier prochainement, pour tenir compte justement des méfaits du coronavirus, constituera un premier test grandeur nature. Mais il est déjà acquis que le green deal ne sortira pas indemne de cet exercice.

Pour la CFDT, il est urgent que la France s’engage dans la transition écologique par des moyens de transport propres et sur l’instauration d’une taxe carbone !

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SUGE PCNS PARIS

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SUGE PCNS PARIS

La CFDT Cheminots, reçue le 2 juin

À la suite de plusieurs alertes des agents du Poste de commandement national sûreté (PCNS) sur leurs conditions de travail, la CFDT Cheminots a déposé une DCI auprès de la Direction de la Sûreté. Elle a été reçue par la Direction du CNSF. Revendications.

Le respect des plannings

Plusieurs agents nous ont fait état de nombreux changements de service alors qu’ils sont en roulement (congés refusés, congés protocolaires déplacés, changement d’occurrence horaire, etc.). La direction nous a confirmé que des changements de service ont bien lieu, mais il s’agit de changements uniquement liés au besoin de formation (TIS, TIR, pénal). Tous les changements se sont faits dans les délais réglementaires. Elle indique également que le Covid-19 a imposé de nombreuses adaptations.

L’entreprise accède à la demande de la CFDT Cheminots de mettre en place un REX permettant d’identifier les motifs de ces changements & d’un groupe de travail.

La CFDT demande une anticipation des journées de formation qui sont connues. Pourquoi pas leur intégration dans le roulement ? La direction indique qu’elle a relancé les demandes de recensement auprès des DZS. Deux agents vont prochainement être reçus en entretien. Pour la CFDT Cheminots, la tenue de tous les postes doit être la règle. C’est une condition nécessaire à la qualité de vie au travail !

L’effectif

La direction a confirmé le manque d’effectif au PCNS. Actuellement, sur un effectif nécessaire de 55 agents, il manque une dizaine :

  • poste non tenu : 5 ;
  • au titre du temps partiel : 1 agent pour les opérateurs et 0,4 pour les chefs de salle ;
  • absence de longue durée : 4 agents.

Le déroulement de carrière

La CFDT a souhaité connaître la durée minimale de poste avant de pouvoir évoluer sur un autre.

Le PCNS doit être, pour les agents qui le souhaitent, une étape et non pas une fin en soi. La direction rappelle que l’engagement de principe sur le poste est de cinq ans.

Elle indique qu’un départ après trois ans est toutefois possible sous réserve de qualité de service irréprochable. La CFDT revendique de la prévisibilité afin que les agents puissent se projeter. Nous avons également demandé le délai moyen et le délai de présence par agent.

Reconnaissance de l’engagement des agents du PCNS

Pour la CFDT, l’engagement des agents de la SUGE pendant la crise sanitaire doit être reconnu.

La CFDT Cheminots a demandé une prime de 1 000 euros pour tous les agents. Cette revendication a été portée auprès du directeur de la Sûreté. Elle est en partie satisfaite par le paiement de 20 euros par journée travaillée.

Initialement exclu du dispositif, la direction nous a confirmé que la prime sera bien versée aux agents du PCNS. À noter que cette prime ne doit pas se substituer à l’ICESR, payée sur les journées dites de mise à disposition.

La CFDT a revendiqué la création d’une indemnité spécifique de tenue de poste pour les opérateurs du PCNS

La responsabilité des opérateurs amenés à prendre des décisions doit être reconnue. Cette indemnité pourra aussi accroître l’attractivité du PCNS. La direction estime que les opérateurs du PCNS sont des commandeurs et font partie des dirigeants. Elle estime qu’il n’y a pas de responsabilités plus importantes, mais que celles-ci sont différentes. Des indemnités existent déjà comme les nuits, les week-ends et la réserve. La direction n’a pas souhaité donner suite à notre demande.

Le paiement des indemnités kilométriques

À la suite de la crise sanitaire, plusieurs agents se sont retrouvés sans moyen de transport. La CFDT Cheminots demande le versement de l’indemnité kilométrique pour les agents qui ont eu recours à leur véhicule personnel.

La direction ne souhaite pas octroyer cette indemnité destinée à compenser l’utilisation du véhicule personnel dans les conditions de la crise sanitaire. Une gratification exceptionnelle a été payée en avril pour solde de tout compte. 

Mobilier

Dégradations : la direction s’est engagée à changer le mobilier vétuste et à repositionner les fils électriques qui pendent des tables.

Risques psychosociaux (RPS)

Afin de mesurer les dégradations des conditions de travail et notamment sur les risques psychosociaux, la CFDT a demandé la mise en œuvre d’une évaluation des risques psychosociaux (EVRPS). λ

La direction nous indique que la dernière EVRPS s’est tenue en 2017 et s’est engagée à la mise en œuvre prochaine d’une telle évaluation.

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ACTION SOCIALE SNCF

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ACTION SOCIALE SNCF

Du nouveau sur la garde de vos enfants

Lors d’une réunion par visioconférence avec la direction de l’Action sociale, la CFDT Cheminots avait demandé une adaptation du dispositif de garde d’enfants. Désormais, une participation financière ponctuelle peut vous être accordée pendant toute la période de déconfinement. Explications.

Le déconfinement va voir des cheminots qui étaient en télétravail ou en chômage partiel reprendre en présentiel leur travail. Le nouveau processus de garde d’enfants est une initiative qui mérite d’être relayée.

Depuis 2014, la CFDT porte un vrai projet d’avenir pour l’Action sociale SNCF

Pour la CFDT Cheminots, nous devons établir un modèle de protection sociale de haut niveau, commun à l’ensemble des salariés du rail, ainsi qu’un avenir pour notre CPRP, nos cabinets médicaux et nos services de l’Action sociale SNCF (FASS).

Dans le cadre de la création de ce sac à dos social de branche, la CFDT Cheminots propose de :

#1 Promouvoir au sein du Groupe SNCF l’offre et les services auprès des cheminots pour que le FASS SNCF devienne un outil incontournable de la lutte contre les inégalités sociales.

#2 La CFDT a souligné la nécessité de simplifier l’accès aux droits et de les rendre effectifs par un accompagnement renforcé, des services plus accessibles et les porter à la connaissance de l’ensemble des cheminots.

#3 Développer la prévention en matière de santé et de social, avec une priorité à la petite enfance et un accompagnement des familles.

#4 Renforcer la prise en charge de la perte d’autonomie et de la dépendance.

#5 Établir un plan national de lutte contre la précarité et travailler sur la dignité des personnes en parallèle avec une politique de logement adaptée.

#6 Développer les relations de travail avec les cabinets médicaux.

#7 Développer une plus grande synergie entre le FASS et la CPRP, créer un portail internet commun, etc.

#8 Donner les moyens au personnel des centres d’action sociale (CAS) notamment pour organiser un accompagnement global et un travail social de haute qualité.

Comment puis-je en bénéficier ?

  • Sont pris en compte tous les types de garde rémunérée exercée par un professionnel : à domicile, par une assistante maternelle, par une association, etc.
  • Vos enfants doivent avoir moins de 11 ans.
  • L’attribution de cette aide est possible en complément des autres dispositifs, externes ou internes, y compris l’indemnité de garde assistante maternelle (IGAM).
  • Le montant de l’aide est défini par barème en fonction du revenu, correspondant à un pourcentage de participation.
  • Cette aide s’adresse également à des salariés parents en télétravail.

Vos contacts
action.sociale@sncf.fr
0 800 20 66 20 (numéro gratuit)

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CANTINES DE SAINT-DENIS

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CANTINES DE SAINT-DENIS

Une réouverture à double risque : sanitaire pour les cheminots & économique pour le CSE !

La CFDT Cheminots prône la reprise des cantines par la SNCF dans un objectif d’optimisation économique et qualitative. En cette période de crise sanitaire, la CFDT exige l’octroi des titres-restaurant à tous les agents qui n’ont pas accès à un restaurant d’entreprise.

Pourquoi un risque économique pour le CSE ?

À titre d’exemple, rien que sur le mois de juin, la réouverture des cantines des campus Étoiles et Wilson engendrerait un déficit mensuel de près de 90 000 €, impactant de fait les activités sociales de l’ensemble des agents de la société.

L’unique solution prônée par la CFDT depuis de nombreuses années, c’est la reprise de la restauration de Saint-Denis par l’entreprise, seule en capacité d’anticiper la présence et les mouvements de personnel sur ce bassin d’emploi, dont bénéficieraient aussi ceux qui viennent en formation ou en réunions.

La réouverture au 8 juin est l’occasion de rétrocéder la gestion des restaurants de Wilson et Étoiles à la SNCF

L’incitation de l’entreprise poussant pour la réouverture au 8 juin conforte la CFDT dans sa légitimité de rétrocession. Si l’entreprise souhaite prendre les décisions sur la restauration, qu’elle les assume pleinement ! La reprise de la restauration par l’entreprise permettrait sans nul doute de gommer de nombreuses inégalités de traitement selon les SA d’appartenance et les politiques de leur CSE de rattachement. En effet, sur le seul site de Saint-Denis, la disparité des situations est inacceptable et donne lieu à une large incompréhension de la part des cheminots puisque les restaurants implantés ouvrent des modalités de traitement différentes de par les CSE.

La concentration des salariés du Groupe et la proximité de ces sites de restauration auraient dû faciliter la recherche d’une solution globale, adaptée à cette configuration particulière, mais force est de constater que l’entreprise ne souhaite pas et n’a jamais voulu se saisir de ce dossier.

Si une nouvelle fois l’entreprise devait soutenir économiquement la gestion de la restauration CSE par CSE en sortant le chéquier, cela démontrait l’ineptie à laquelle elle est confrontée, mais qu’elle n’ose regarder en face. Pour la CFDT, si cela se faisait, ce ne serait qu’une solution à court terme. Des discussions nationales sur la reprise de la restauration de Saint-Denis doivent être engagées !

La reprise totale par l’entreprise de l’activité de restauration sur Saint-Denis lui permettrait sans nul doute de mieux adapter l’offre à la demande, d’avoir un prix de repas unique pour tous les cheminots, mais également de faire des économies d’échelle sur l’achat des denrées.

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