Détourage de la DGIR Île de France vers la DGIR Sud Est

Détourage de la DGIR Île de France vers la DGIR Sud Est

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

Détourage de la DGIR Île de France vers la DGIR Sud Est

Le compte ny est pas ni en effectifs, ni en compensation pour les agents transférés.

Au 1er janvier 2026, une partie de l’activité de la DGIR Ile de France sera transférée vers la DGIR Sud Est (DGIR = Direction Générale Inter Régionale). Pour la CFDT cheminots, le compte n’y est pas.

Sont prévus dêtre transférés :

  • Les métiers Maintenance et Travaux entre Infrapôle PSE et Infrapôle BFC, AN et EISE ;
  • Les métiers Circulation et régulation entre EIC PSE et EIC BFC, EIC AN ;
  • Le patrimoine et les responsabilités Télécoms Informatiques de l’ESTI IDF à l’ESTI SE/ UTTI AUV- BFC ;
  • Les limites des périmètres d’ingénierie de maintenance et d’études des PEI de Dijon et de Clermont Ferrand ;
  • Le changement du management de projet sur les lignes situées sur le département du Loiret.

Géographiquement, cela concerne :

  • Le Département de l’Yonne (89)
  • Une section de ligne 750000 (Paris-Clermont) de Montargis exclu (Section de séparation Gripoy PK 123.6) à Neuvy sur Loire (PK 177.570)
  • Les lignes secondaires de Gien à Argentan (ligne 685 000)
  • La voie Mère de Gien (ligne 685 606),
  • La ligne d’Orléans à Gien (ligne 687 000),
  • La ligne de Montargis à Sens (ligne 748 000),
  • La ligne de Triguères à Surgy (ligne 749 000)
  • La ligne d’Auxerre St Gervais à Gien (ligne 751 000)

La délégation CFDT ne conteste pas le bienfondé du détourage mais ne partage pas l’idée que le détourage s’effectue sans productivité et condamne cet état de fait. Les postes créés sont très insuffisants en rapport à ce que sera la charge transférée, et notamment dans les entités d’appui, les fonctions supports et transverses, les pôles études, le management de projet, les travaux, l’encadrement, certaines missions de la direction régionale BFC. Par ailleurs et d’une manière générale, les allongements de parcours notamment les kilomètres routiers généreront une charge de travail supplémentaire pour de nombreux agents. La charge liée à l’astreinte n’est pas non plus mesurée à sa juste valeur. La délégation CFDT Cheminots conteste également le fait que les postes transférés soient des postes au cadre d’organisation et non des effectifs purs, ce qui a deux effets négatifs :

•Le fait que les agents d’Ile de France ne puissent pas suivre cette charge pour faire valoir leur droit à mutation en province (la CFDT cheminots conteste le principe d’une durée minimale de présence en IDF de 10 ans pour pouvoir bénéficier d’une mutation en Province).

• Le fait que les postes créés, ne seront pas recouverts immédiatement, ce qui génère de fait une productivité supplémentaire, la charge de travail arrivera elle directement.

Les arbitrages définitifs ne sont à ce stade pas rendus, mais certains effectifs annoncés sont très en deçà des chiffres annoncés en CSE ZPSE lors de l’info consult d’août et octobre. La délégation CFDT condamne le fait que les chiffres annoncés en CSE ne soient pas respectés (ex : Pôles étude Dijon et Clermont 12,22 +3,78 ETP). La partie travaux liée au détourage doit également être quantifiée et « payée » le patrimoine semble globalement à remettre à niveau, la priorité semblant avoir été donnée au réseau transilien plutôt qu’à l’Yonne. La délégation CFDT demande des effectifs supplémentaires et des requalifications de postes là où la charge est supportée par un seul agent.

Par établissement ou entité : 

Infrapôle BFC (et dans une proportion équivalente AN)

  • Les effectifs créés au niveau du siège sont très insuffisants compte tenu du patrimoine transféré (« en points VZ », la délégation CFDT évalue entre 20 et 30% de la charge nominale le patrimoine transféré). Les effectifs créés en fonction support sont donc très insuffisants. 
  • La partie travaux est sous-évaluée. La création d’un poste RLT ne correspond pas à la charge envisagée. La délégation conteste le fait que la première année sera prise en charge par la DGIDF. Pour preuve, dès la semaine 2/2026, les agents de l’UO travaux sont sollicités pour assurer des renforts sur l’Yonne. 
  • La partie expertise n’est pas non plus quantifiée correctement (ex le nombre de PN est très supérieur à la charge et posera la question de l’organisation future du pôle prod). 
  • Il est prématuré de dire que le pôle PIT SUBIT subit une charge compte tenu du fait que les arbitrages ne sont pas encore tous rendus. 

       EIC BFC (et à due proportion EIC AN) :

 

  • L’organisation du travail, cellule de crise et charge de travail pour le CRC doivent être réévaluées et prises en compte en effectifs et en classe. 
  • Côté BHR : la délégation demande la date officielle de rattachement. Les 2 postes BFC ne sont pas encore nommés, cela génère un surplus de production pour les agents.
  • Certains postes type GO/TE sont  déjà très chargés la CFDT demande la prise en compte en effectifs et en classe. 
  • Concernant la rédaction des consignes PSE et BFC ne travaillent pas de la même manière, cela va générer aussi de la surcharge liée à l’harmonisation des méthodes.
  • La délégation CFDT attire l’attention sur le rattachement en 2 temps (Yonne au 1er janvier 2026 et ensuite de Lézinnes au sud de Montereau au 1er janvier 2027 et demande des éclaircissements sur la gestion de crise en période de transition en rappelant l’ incident Nuits sous Ravières qui a fait l’objet d’un rapport BEATT le 25 juin 2023.

       

PEI Dijon (et à due proportion PEI Clermont)

 

  • Les effectifs qui semblent être annoncés sont très insuffisants. Si le chiffre de 7 agents est confirmé, la CFDT cheminots évaluera le fait que l’info consultation est en écart avec la réalité et prendra des dispositions pour contester ce qui peut s’apparenter à de l’entrave. 
  • Le nombre de postes créés n’est pas conforme à ce qui était annoncé dans le dossier d’information consultation du CSE
  • L’effectif supplémentaire prélevé à l’infrapôle n’est en réalité qu’un arbitrage décidé par la DGIR SE ce qui ne remet aucunement en cause le fait que le transfert d’effectifs de DGIR DF vers DGIRSE ne correspond pas à la charge transférée. 
  •  La réduction de l’externalisation pour les PEI de PSE à BFC, n’est pas un argument recevable, étant donné que la part de l’externalisation en IDF est importante et donc non maitrisée.
  • De plus, on ne voit pas de trace d’un effectif PEI sur BFC et AN chiffré et pesé en qualification.
  • Côté études, le REX du détourage LN1 vers Sud Est (vers PEI Dijon et Lyon) démontre que les archives transférées n’étaient pas conformes aux attentes en termes de qualité, ceci étant le fruit d’un déficit chronique d’effectifs à la direction des études d’IDF. La situation sera probablement la même  pour les archives « lignes classique » et génèrera  indubitablement une surcharge de travail pour assurer la remise à niveau. Cette remise à niveau n’est ni quantifiée, ni compensée. 

 

La délégation CFDT considère que le niveau d’externalisation ainsi que l’accueil de nouvelles recrues doivent donner lieu à des requalifications de postes pour anticiper cette charge et cette modification en termes de méthode de travail.

 

ESTI SE ( et notamment UTTI ) 

  • La délégation CFDT considère que le rattachement de l’Yonne génère un surcroit de charge considérable pour une unité qui se relève à peine de la création de l’ESTI et qui accueille un patrimoine à remettre à niveau. 
  • Le renfort des astreintes LT Yonne génère de la charge de travail et des risques routiers supplémentaires. 
  • Le DPX informatique prend en charge des effectifs supplémentaires avec des installations dégradées (estimation de 40% de switchs à remplacer)
  • Le DPX transmission verra ses effectifs passer de 10 à 16 agents avec une augmentation importante des  déplacements. La charge de travail étant auparavant conséquente, elle dépassera le raisonnable en l’absence de  renforts. 
  • L’antenne travaux se verra également ajouter un périmètre conséquent sans effectifs supplémentaires. 

 

Concernant l’EISE, la charge de travaux n’est pas compensée non plus en effectifs et en fonctions support. 

 

Concernant la Direction Régionale, la charge de travaux n’est pas compensée non plus en effectifs (par exemple le Service Parties prenantes estime à 0,6 agents supplémentaires la charge tiers, ponts routes, etc…). D’autres postes de la DR R BFC sont concernés par cette hausse de charge telles que les CSPS.

En conclusion, le bassin d’emploi vers lequel est transférée la charge est loin d’être aussi dynamique que le bassin Francilien et le détourage n’a fait que déplacer un problème. Il y avait des postes non couverts avant le transfert en IDF  on se trouve à présent avec des postes non couverts et difficultés de recrutement propres au bassin BFC et auvergne. La délégation CFDT demande donc que des efforts soient faits en conséquence sur le recrutement.

 

La délégation CFDT demande la mise en œuvre de l’indemnité temporaire de transition pour l’ensemble des agents toutes entités confondues et pour l’ensemble des éléments variables de solde qu’ils percevaient. 

 

Face à ce principe, les écarts constatés sont les suivants : 

EIC Yonne : kms taxis payés alors que les agents utilisent leur véhicule personnel, 

Infrapôle : doublement de la prime REQ

Encadrement prime « Ramette » (perception de 39 % de la GIR d’avril en octobre)

ESTI : prime de 3€ brut/jour pour TES C et 4 € brut/jour pour TES M. 

 

La délégation CFDT peut comprendre le principe d’une harmonisation des pratiques en matière de rémunération, mais elle considère que les agents ne sont pas responsables d’une telle réorganisation et qu’à ce titre il est légitime de calculer leur ITT sur l’ensemble des EVS, y compris ceux relevant des accords locaux. 

 

NOS AUTRES TRACTS

Réunion d’échange du 27 novembre 2025 avec le Président

Réunion d’échange du 27 novembre 2025 avec le Président

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

Réunion d’échange du 27 novembre 2025 avec le Président

Cette réunion était très attendue. Pour la CFDT Cheminots, c’était l’occasion d’interroger le Président Castex sur sa vision du Groupe, de l’unité sociale, de la sécurité et de la sûreté, de l’emploi, des rémunérations, ou encore des conditions d’exercice des métiers et des conditions de travail.

Un menu copieux destiné à aller au-delà des déclarations.  En effet, si le Président Castex s’était déjà exprimé sur ces sujets : la cfdt cheminots a souhaité donner du contenu aux mots et une réalité aux intentions !

Le Président a posé un certain nombre de propositions issues des échanges avec les organisations syndicales et de ses déplacements en régions.

 

1. Concurrence et unité sociale : 

comment « Faire Groupe » ?

 

La revendication de la CFDT était claire : poser sur table un « Pacte d’unité sociale ». Pourquoi ? Car le constat est sans appel : l’ouverture à la concurrence aboutit à une remise en cause complète du cadre social. 

La CFDT Cheminots a porté seule la nécessité d’un accord groupe « filiales ». Faute de soutien des autres OS, la Direction n’a pas été contrainte de s’engager. 

 

Mesures « unité sociale »

 

  • Le Président a validé une extension de 15 mois à 24 mois de l’ensemble des accords, des textes RH et métiers dans les sociétés dédiées de Voyageurs déjà créées.
  • La DUE filiales sera clarifiée sur certains points comme la garantie de rémunération ou les parcours professionnels. 
  • L’accord sur les niveaux de négociations collectives (quels accords s’appliquent à qui) serait prorogé de 6 mois. Sa négociation doit d’engager au plus vite et pourrait permettre de fixer des accords-cadres qui s’appliqueront et pourront être complétés dans les filiales. 

 

2. Partage de la valeur et rémunération : une exigence de justice socale

 

Le contexte est connu : les bénéfices sont là et ils sont importants. La CFDT Cheminots demande donc une juste redistribution qui passe par un réel partage de la valeur et une augmentation des salaires pour toutes et tous.

 

La CFDT a également porté la nécessité de tenir les engagements en matière de déroulement de carrière (augmentation des PR hors compte à attribuer pour les exercices de notations 2026 et 2027, revalorisation des Primes de Travail) et la mise en place de la Garantie Annuelle d’Augmentation (annualisation des éléments de rémunération liés à l’ancienneté). 

 

Mesures «Partage de la valeur et rémunération» 

  • u Le principe d’attribution d’une Prime de Partage de la Valeur est acté. La CFDT Cheminots a poussé pour un versement dès le mois de décembre. Le montant et les modalités restent à définir. Elle sera attribuée aux agents des 5 sociétés. Les sociétés dédiées, Hexafret et Technis pourront également l’attribuer en fonction de leurs résultats
  • u Les Négociations Annuelles Obligatoires (salaires) sont avancées au 13 janvier 2026.  

 

3. Emploi : il faut maintenir une trajectoire positive

 

La CFDT Cheminots est intervenue pour rappeler la nécessité de maintenir un niveau de recrutement permettant de faire augmenter les effectifs. C’est crucial pour la production, nos conditions de travail et la sécurité. 

La CFDT est également intervenue sur la situation de l’encadrement, en souffrance, et la nécessité de reconnaître ses spécificités. 

 

Mesures «Emplois»

 

  • Le Président a annoncé que 6000 recrutements seraient budgétés en 2026 et que le solde entrées/départs resterait positif.
  • 90% des recrutements seront ciblés vers la production et vers les métiers en tension

 

D’AUTRES SUJETS SUR LA TABLE

 

  •  La CFDT a rappelé que les conditions de travail et d’exercice des métiers devaient être traitées. Des démarches sont en cours dans les SA.
  • La CFDT est également intervenue sur la question du Fret en rappelant la nécessité de maintenir les subventions spécifiques, de revenir sur l’impossibilité pour Hexafret de candidater sur 23 flux et d’alerter sur les risques d’ouverture du capital de RLE.

 

L’ensemble des engagements pris par le président seront confirmés par un courrier adressé aux organisations syndicales dès la semaine prochaine. 

 

NOS AUTRES TRACTS

DCI sur la commande des ASCT

DCI sur la commande des ASCT

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

DCI sur la commande des ASCT

Début 2025, la CFDT Cheminots entamait deux démarches

avec l’entreprise afin de faire respecter la réglementation du travail des ASCT de chaque activité. La première une DCI sur le périmètre de la SA Voyageurs, la seconde une demande de réunion de la commission de suivi de l’accord temps de travail au niveau du Groupe. Suite à la restitution de l’audit le 12 novembre et face à un désaccord profond, la CFDT Cheminots a été reçue une nouvelle fois en DCI.

La restitution de cet audit a eu lieu le 12 novembre. Celui-ci est venu confirmer les alertes émises par la CFDT Cheminots depuis de nombreux mois ! 

Lors de cette réunion, la direction a présenté un plan d’action hors-sol et inacceptable, indiquant qu’il ne serait pas modifiable et que cette rencontre serait conclusive. 

La CFDT Cheminots a donc déposé une DCI le 20 novembre pour exiger la mise en œuvre d’actions qui soient engageantes et concrètes pour les ASCT ! Suite à cette DCI, la direction revient en arrière et une Table Ronde sera organisée en janvier 2026 avec toutes les activités. 

L’audit a mis en lumière des éléments très importants

 

υ L’importance de la stabilité des horaires et la prise en compte des contraintes personnelles comme facteurs majeurs en matière de bien-être au travail ;

 

υ Un volume très important de JS ASCT modifiées

υ Une multiplication des notifications qui complexifie la priorisation des informations ;

υ Une demande très forte des ASCT d’être informés plus tôt et de bénéficier de délais de réponses plus courts par rapport à leur demande de congés ;

υ L ’absence d’indicateurs permettant d’assurer un suivi réel des taux d’acceptation et du délai de traitement des congés isolés ainsi que du volume et de la fréquence des modifications de commande ;

υ Une attente des ASCT pour une proximité des services de commande mais également une préférence très marquée pour un mode de commande oral plutôt que par SMS ou par mail.

 

La CFDT cheminots revendique un plan d’action engageant et concret

 

Un veritable respect de la réglementation du travail et de l’IMC :  La direction doit cesser les déclarations d’intention et effectuer des contrôles réguliers et partagés avec les représentants du personnel quant au respect de la réglementation du travail !

 

Des engagements concrets sur la réduction du nombre de JS modifiées, NR, et MH : Les diagnotics de l’audit mettent en avant un volume très  important de JS modifiées. La direction doit s’engager sur des objectifs de réduction de modifications de commande !

 

Améliorer les délais de traitement et de réponse aux demandes de congés des ASCT :  Les délais de traitement et de réponse aux demandes de congés sont trop longs et la direction doit s’engager sur des objectifs clairs permettant d’améliorer les taux d’attribution !

 

Revoir les temps forfaitaires et définir une procédure pour les faire 

évoluer :  Les temps forfaitaires prévus pour effectuer les différentes tâches commandées dans la JS ne sont pas toujours suffisants. Ils doivent être recalculés et mis à jour régulièrement !

 

Décompter le temps de trajet pour se rendre sur les lieux de couchage éloignés : Pour la CFDT Cheminots, il est illégal de ne pas décompter le temps de trajet pour se rendre sur un lieu de couchage éloigné ! La direction doit revoir sa position rapidement !

 

Redonner plus de proximité aux services de commande avec les ASCT : Les ASCT sont attachés à la proximité des services de commande et la direction doit revoir les organisations des bureaux de commande et remettre des GM sur le terrain !

NOS AUTRES TRACTS

 Réunion Président / OS du 27 nov 2025

 Réunion Président / OS du 27 nov 2025

cfdt cheminots e-tracts

NOS TRACTS

 Réunion Président / OS du 27 nov 2025

Le nouveau président Castex prend ses marques. Rapidement, les questions sociales se sont invitées au centre des débats : unité, concurrence, droits des salariés. Autant de sujets que le nouveau Président avait abordés lors de ses auditions devant le Parlement. 

Après un premier rendez-vous avec chaque Organisation Syndicale, une nouvelle rencontre a été programmée pour réunir l’ensemble des syndicats et la direction. Le 27 novembre sera donc une date à cocher dans le calendrier ! 

QUE PORTE LA CFDT CHEMINOTS ? 

1. Éclatement du groupe et des droits des salariés, pour la CFDTCheminots, c’est stop ! 

La concurrence est là, c’est indéniable. La CFDT l’a combattue, la loi l’a imposée. Pour autant, cela ne signifie pas qu’aucune protection n’existe et que les filiales et sociétés dédiées existantes et à venir sont libres de mettre l’histoire à la poubelle et de réinventer inutilement un modèle social moins disant. 

Le Président Castex a parlé de « faire groupe ». La CFDT dit « chiche » et pose sur table la nécessité d’un « Pacte d’Unité Sociale » qui se traduise par un accord « groupe » pour toutes et tous. 

La CFDT Cheminots tient une position constante et claire : il faut un accord, négocié au niveau du groupe et applicable à toutes et tous, sur la mise en place des filiales et sociétés dédiées. C’est l’outil indispensable pour garantir à chacune et chacun, où qu’il soit dans le groupe, des droits communs, une évolution de carrière et des parcours professionnels valorisants, ou encore des évolutions de salaires équivalentes pour toutes et tous. 

2. Rémunération, la CFDTCheminots demande une juste et large redistribution ! 

Les bénéfices du Groupe SNCF s’annoncent « records ». Après les 2,4 milliards d’€ de 2022, les 1,3 milliards d’€ de 2023, le Groupe SNCF a dégagé un résultat net de 1,6 milliards d’€ en 2024. 

Pour le premier semestre 2025, les bénéfices des activités ferroviaires ont été multipliés par six par rapport à 2024 et s’établissent à 950 millions d’€, portés en grande partie par la hausse de la fréquentation de l’ensemble des trains TGV, Intercités, TER et Transilien. 

La CFDT Cheminots défend un principe simple et juste : les bénéfices sont le fruit du travail des cheminotes et des cheminots, la redistribution doit donc être à la hauteur. C’est à la fois une question de logique et de justice sociale. 

La CFDT Cheminots portera donc plusieurs revendications claires lors de la table ronde du 27 novembre : 

  • La mise en place d’une Prime de Partage de la Valeur d’ici la fin de l’année 2025. 
  • La mise en place de la Garantie Annuelle d’Augmentation (GAA), qui consiste à annualiser les éléments de rémunération liés à l’ancienneté et créer un échelon (statutaire) et un palier d’ancienneté supplémentaires (contractuels). 
  • L’ouverture des négociations salariales dès le début de l’année 2026 avec, au coeur des revendications, une augmentation générale des salaires (statutaires et contractuels), la revalorisation des éléments variables de rémunération ou encore la mise en oeuvre d’un treizième mois pour toutes et tous; la poursuite des engagements en matière de déroulement de carrière (avec une augmentation des PR hors compte à attribuer pour les exercices de notations 2026 et 2027) et de revalorisation des Primes de Travail. 

3. L’unité syndicale : 

Un moyen d’action dans lequel s’inscrit la CFDT Cheminots. 

Cette première rencontre entre le nouveau Président et les Organisations Syndicales doit permettre de porter fort et efficacement des sujets d’intérêts généraux. Les quatre organisations syndicales représentatives ont posé, en commun, un ensemble de revendications adressées à Jean Castex portant sur l’unité du groupe tel le maintien des accords et textes réglementaires dans les filiales et sociétés dédiées pour une période de 36 mois. 

NOS AUTRES TRACTS