GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE

GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE

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NOS TRACTS

GRÈVE DU 5 DÉCEMBRE

La CFDT appelle les cheminots à la mobilisation !

L’appel urgent à la négociation lancé par la CFDT Cheminots au travers de son préavis n’a pas été saisi par le gouvernement. Celui-ci a refusé de clarifier sa position et de répondre aux légitimes attentes des cheminots. En choisissant le conflit, le gouvernement fait le choix de l’irresponsabilité. Ainsi, il veut jauger le niveau de mobilisation des cheminots pour mesurer le rapport de force au lieu de mettre ses propositions sur la table. Montrons-lui notre détermination ! C’est pourquoi, en cohérence avec sa démarche, la CFDT invite tous les cheminots à se mettre en grève reconductible à partir du 4 décembre 2019 à 19h00.

L’engagement pris par le gouvernement en 2018 doit être respecté !

La contrepartie de la fermeture du régime spécial des cheminots était le maintien des droits. C’est le même gouvernement qui refuse d’honorer cet engagement aujourd’hui. La question du régime spécial est posée dans le statut, à son article 4-2 du chapitre 5 : « Dès leur admission à l’essai, les agents du cadre permanent sont affiliés au régime spécial de retraite du personnel de la SNCF dans les conditions réglementaires en vigueur ».

La construction de l’avenir passe par le respect du présent et du passé !

La CFDT Cheminots revendique

POUR LES AGENTS AU STATUT 

  • La garantie de tous les droits et règles actuelles du personnel affilié au régime spécial de retraite et embauché avant le 1er janvier 2020, en préservant le mode de calcul, âge de départ, niveau des pensions ainsi que les droits issus des négociations de 2007-2008.
  • La création d’un droit d’option qui permettrait un basculement volontaire du régime spécial vers le régime universel, en prévoyant une conversion des droits acquis dans le régime spécial au sein du régime universel. La CFDT souhaite de la lisibilité et n’accepte pas de lâcher la proie pour l’ombre.

POUR LES AGENTS CONTRACTUELS ACTUELS ET EMBAUCHÉS APRÈS JANVIER 2020

  • Assurer la redistribution des économies de cotisations générées par l’arrêt du recrutement au statut (absence de cotisation T2 sur les nouveaux embauchés).
  • Redistribuer les économies pour les augmentations salariales dans la branche ferroviaire (salaire de base plus ancienneté).
  • Redistribuer les économies pour financer un dispositif de retraite complémentaire durable (PER, etc.).
  • Pénibilités :
  • bonifications pour les métiers pénibles (niveau branche) ;
  • dispositifs de fin de carrière (niveau branche) ;
  • maintien des dispositifs négociés dans le GPF SNCF (fin de carrière).
  • Fixer dès maintenant l’agenda et la méthode de négociation des droits des salariés contractuels (sujets, objectifs, délais).

POUR TOUS LES SALARIÉS DE LA BRANCHE FERROVIAIRE 

  • Extension du périmètre de l’actuelle CPRP SNCF pour l’assurance maladie des salariés de la branche avec l’intégration du principe de solidarité intergénérationnelle (actifs-retraites).
  • La garantie de construire un nouveau régime de retraite pour tous les salariés afin de supprimer les inégalités actuelles et d’intégrer les réalités du travail d’aujourd’hui et une retraite digne pour toutes et tous (pénibilité du travail sous toutes ses formes, travail des femmes, polypensionnés, situations individuelles, etc.).

Oui, il faut une réforme systémique, mais cela nécessite de donner des réponses aux salariés, de respecter le contrat social passé et de poser sur la table des droits nouveaux pour les salariés contractuels présents et à venir.

La CFDT revendique une réforme qui fasse disparaître les inégalités existantes aujourd’hui et apporte des droits nouveaux 

  • sur la pénibilité ;
  • sur l’égalité entre femmes et hommes ;
  • sur l’aménagement des fins de carrière ;
  • sur la situation des polypensionnés.

Pour cela, la CFDT revendique un système basé sur la solidarité et le maintien de l’âge de départ à la retraite.

Pourquoi la CFDT ne s’est-elle pas associée au préavis unitaire des autres organisations syndicales ?

Si la CFDT partage un nombre important de revendications portées par les autres organisations syndicales, elle refuse de donner l’illusion aux cheminots que la réforme ferroviaire de 2018 pourrait être abrogée. La loi Nouveau pacte ferroviaire a définitivement fermé le recrutement au statut et le régime des retraites associé pour les futurs embauchés. Cette situation, ainsi que la transformation du Groupe et de la branche, nous impose de réinventer un modèle social qui soit porteur de nouveaux droits (meilleure prise en compte des sujétions de dimanche, férié et nuits, 13e mois, complémentaire santé pour tous, caisse de prévoyance, facilités de circulation universelles, titres-restaurant, chèques vacances, etc.). Des mesures existent pour améliorer le quotidien des cheminots. Face à un gouvernement qui refuse de négocier, la CFDT fera entendre ses légitimes revendications pour des cheminots du GPF, comme ceux de la branche ferroviaire en s’engageant dans la mobilisation.

LA CFDT APPELLE TOUS LES CHEMINOTS À SE METTRE EN GRÈVE DÈS LE MERCREDI 4 DÉCEMBRE À 19H00 POUR MONTRER AU GOUVERNEMENT LEUR DÉTERMINATION À DÉFENDRE LES SPÉCIFICITÉS DE NOS MÉTIERS.

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RETRAITES & CLIMAT SOCIAL

RETRAITES & CLIMAT SOCIAL

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RETRAITES & CLIMAT SOCIAL

Il faut des engagements d’urgence !

La question des retraites est un facteur majeur d’inquiétude dans le conflit social qui s’annonce. Elle s’ajoute à un contexte de tensions sociales exacerbées par des réorganisations incessantes, des suppressions de postes et une perte de sens des collectifs au travail. Le résultat est, malheureusement, connu : une souffrance au travail qui va croissant. La CFDT ne se résoudra pas à l’échec du dialogue social et au sacrifice des cheminots. Nous portons, au contraire, un syndicalisme de propositions pour améliorer le quotidien des cheminots. Explications.

Retraites
Défendre tous les cheminots, cadres permanents & contractuels

La loi de 2018 a décidé de la fermeture du régime spécial des cheminots. La contrepartie de cette fermeture était le maintien de tous les droits pour les salariés en poste et le gouvernement s’y est engagé à plusieurs reprises.

Que dit l’article 4-2 du chapitre 5 du statut ?

La question du régime spécial est directement liée au statut : « Dès leur admission à l’essai, les agents du cadre permanent sont affiliés au régime spécial de retraite du personnel de la SNCF dans les conditions réglementaires en vigueur ».

Non, les cheminots n’ont pas été épargnés par les précédentes réformes sur les retraites

Les cheminots, contrairement à ce qui pourrait être dit, n’ont pas été exemptés des effets des réformes précédentes sur les retraites. En effet, les réformes de 2008, 2010 et 2014 ont déjà porté de nombreux coups à la continuité du contrat social cheminot et ont fait émerger au sein du corps social des écarts importants en matière de droits à la retraite.

Respecter les engagements !

La remise en cause des droits à la retraite des cheminots, tant pour leur âge de départ que pour les modalités de calcul des pensions serait donc :

  • un non-respect des engagements pris par le gouvernement en 2018 ;
  • une aberration économique et financière pour l’ensemble de la collectivité ;
  • un choix stigmatisant et illisible pris pour une population qui, par ailleurs, va représenter un volume de plus en plus restreint, puisqu’on ne recrutera plus au statut à la SNCF.

Traiter le présent est une condition indispensable pour bâtir le futur

En effet, obtenir cette garantie permet de :

  • respecter ce qui a été décidé par la loi ;
  • être renforcé pour négocier des droits positifs pour les cheminots contractuels d’aujourd’hui et de demain.

La CFDT revendique une réforme systémique qui permette de conserver ce qui a été garanti et de construire plus de justice et des droits nouveaux pour les contractuels (prise en compte de la pénibilité, effort sur les basses pensions, augmentation des salaires cotisables, etc.). 

 Ce que la CFDT Cheminots revendique 

1/ Pour les agents au statut

  • La garantie de tous les droits et règles actuelles du personnel affilié au régime spécial de retraite et embauché avant le 1er janvier 2020, en préservant le mode de calcul, âge de départ, niveau des pensions ainsi que les droits issus des négociations de 2007-2008.
  • La création d’un droit d’option qui permettrait un basculement volontaire du régime spécial vers le régime universel en prévoyant une conversion des droits acquis dans le régime spécial au sein du régime universel. La CFDT souhaite de la lisibilité et n’accepte pas de lâcher la proie pour l’ombre.

 2/ Pour les agents contractuels actuels & embauchés après janvier 2020

  • Assurer la redistribution des économies de cotisations générées par l’arrêt du recrutement au statut (absence de cotisation T2 sur les nouveaux embauchés).
  • Redistribuer les économies pour les augmentations salariales dans la branche ferroviaire (salaire de base plus ancienneté).
  • Redistribuer les économies pour financer un dispositif de retraite complémentaire (PER, etc.).
  • Pénibilités :
    – bonifications pour les métiers pénibles (niveau branche) ;
    – dispositifs de fin de carrière (niveau branche) ;
    – maintien des dispositifs négociés dans le GPF SNCF (fin de carrière).
  • Fixer dès maintenant l’agenda et la méthode de négociation des droits des salariés contractuels (sujets, objectifs, délais, etc.).

 3/ Pour tous les salariés de la branche ferroviaire

  • Extension du périmètre de l’actuelle CPRP SNCF pour l’assurance maladie des salariés de la branche avec l’intégration du principe de solidarité intergénérationnelle (actifs-retraites).
  • La garantie de construire un nouveau régime de retraite pour tous les salariés afin de supprimer les inégalités actuelles et intégrer les réalités du travail d’aujourd’hui et une retraite digne pour toutes et tous (pénibilité du travail sous toutes ses formes, travail des femmes, polypensionnés, situations individuelles, etc.).

Et le climat social ?

La CFDT Cheminots avait écrit une lettre ouverte à Jean-Pierre Farandou en demandant l’arrêt des restructurations, une véritable unité sociale, la réhumanisation des trains et des gares, etc. Les premières annonces du président Farandou vont dans le bon sens, mais maintenant il faut des actes ! La CFDT constate à ce stade une contradiction entre les réponses positives sur le point d’être données par la SNCF et un gouvernement qui se resigne au conflit en repoussant ses décisions à la mi-décembre. En 2019, il serait temps de préférer les engagements à la confrontation !

Pourquoi la CFDT ne s’est-elle pas associée au préavis unitaire des autres organisations syndicales ?

Si la CFDT partage un nombre important de revendications portées par les autres organisations syndicales, elle refuse de donner l’illusion aux cheminots que la réforme ferroviaire de 2018 pourrait être abrogée. La loi Nouveau pacte ferroviaire a définitivement fermé le recrutement au statut et le régime des retraites associé pour les futurs embauchés. Cette situation, ainsi que la transformation du Groupe et de la branche, nous impose de réinventer un modèle social qui soit porteur de nouveaux droits (meilleure prise en compte des sujétions de dimanche, férié et nuits, 13e mois, complémentaire santé pour tous, caisse de prévoyance, facilités de circulation universelles, titres-restaurant, chèques vacances, etc.). Des mesures existent pour améliorer le quotidien des cheminots.

Le préavis de grève de la CFDT est un appel d’urgence à la négociation

Il appartient à ceux qui sont en capacité d’apporter des solutions de le faire. La CFDT refuse que la seule solution soit le conflit. Nous avons à construire ensemble la SNCF de demain et la CFDT s’y engage ! La CFDT restera ouverte à la négociation jusqu’au bout afin d’éviter le conflit. Si aucune réponse ne lui était apportée, elle assumera toutes ses responsabilités et engagera toutes les actions pour défendre les cheminots et obtenir satisfaction à ses revendications.

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MATÉRIEL

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MATÉRIEL

Tout est à revoir !

Une deuxième table ronde Matériel s’est tenue le 14 novembre dernier. Celle du 6 novembre était dédiée uniquement aux agents des technicentres TGV. Pour la CFDT, il fallait prendre en compte les problématiques de tous les agents du Matériel de Mobilités (TER, technicentres industriels, Transilien, Fret), sans oublier celles des collègues de Réseau issus de la même filière.

La CFDT dénonce…

  • Une explosion des heures supplémentaires et la mise en place d’astreintes à la hussarde discréditant les EVS des agents en roulement.
  • Des réorganisations incessantes, accompagnées d’une perte de sens du métier.
  • Des salaires non attractifs et non compétitifs.
  • Le manque d’effectif – production tendue, stress, RPS, refus de congés, intérimaires sur des postes sécuritaires, arrêts et accidents de travail, impossibilité pour les agents d’être mutés, reconvertis ou promus, pas d’entretiens professionnels, déroulement de carrière calamiteux : cela entraîne les vagues de démissions actuelles.
  • L’absence d’IRP locales, synonyme de dialogue social contraint.
  • Le non-respect des accords, qu’ils soient locaux ou nationaux.

… mais a des solutions !

  • Des salaires attractifs dès l’embauche et compétitifs.
  • L’application des mesures déjà obtenues lors des GT Mouvement sur les parcours pro et EVS.
  • Requalification des postes au vu des évolutions techniques des métiers de la maintenance.
  • L’augmentation de la prime de réserve et de la prime de travail.
  • La revalorisation des indemnités de travail de nuit, de dimanche et de fêtes.
  • Prise en compte de la pénibilité et de la fin de carrière.
  • Le travail de nuit limité à 32 heures, payé 35 heures.
  • Une véritable politique de logement, dont l’offre est à amplifier notamment en Île-de-France et dans les grandes agglomérations, y compris en revalorisant l’indemnité de résidence.
  • La formation et l’accès à la qualification E par le processus de VAE.
  • L’examen complet des déroulements de carrière.

Tous les agents du Matériel de l’ÉPIC Mobilités sont confrontés aux mêmes problématiques

Cela fait des mois que les agents des technicentres manifestent leur colère contre des conditions de travail qui ne peuvent plus durer. La principale cause est liée aux salaires non attractifs, aux réorganisations successives et au manque d’effectif. La CFDT Cheminots a exigé lors de la table ronde du 6 novembre de l’activité Voyages que l’ÉPIC Mobilités reprenne la main sur ce dossier, car l’ensemble des cheminots des technicentres vivent les mêmes situations.

Que propose la direction lors de cette table ronde ? 

1/ Sur la reconnaissance des compétences 

  • Sur 2020 et 2021, 10 % de contingents supplémentaires dans chaque activité sur les positions B sur C et C sur D (sur l’ensemble des 1 600 salariés concernés).
  • Procédure simplifiée pour l’accès des qualifications D vers E pour les agents au statut et les contractuels.
  • Un suivi par activité et non par spécialité ou par technicentre sera mis en place.

Et les contractuels dans tout ça ? La CFDT Cheminots a réclamé et obtenu que les contractuels équivalents à la qualification B, C et D bénéficient des mêmes mesures salariales que les agents aux statuts.

2/ Sur la rémunération & l’organisation du travail 

Travail de nuit (8 heures dans la période de 20h00 > 6h30)

  • de 80 nuits à 100 nuits : 10,00 € / nuit complète ;
  • de 100 nuits à 120 nuits : 15,00 € / nuit complète ;
  • plus de 120 nuits : 20,00 € / nuit complète.

Travail de nuit en week-end

  • Indemnité de 20,00 € / nuit les samedis et les dimanches, non cumulative avec les autres indemnités.

Travail de jour en week-end

  • 18,00 € pour samedi et dimanche.

3/ Sur les emplois 

Recrutement

  • 300 pour Voyages (obtenu lors de la table ronde du 6 novembre) ;
  • 150 pour Transilien ;
  • 100 pour TER ;
  • 100 pour Matériel Industriel.

Insuffisant pour la CFDT !

Les 650 recrutements sur l’ensemble de l’activité Matériel de Mobilités sont largement insuffisant au regard des postes non couverts, de l’explosion des heures supplémentaires, du nombre d’intérimaires, des départs à la retraite, des mutations et des démissions.

Que retenir ?

  • Pour la CFDT, les mesures proposées par la direction restent très insuffisantes, discriminantes pour une bonne partie des agents et ne compensent nullement les détériorations des conditions de travail des cheminots du Matériel.
  • Rien sur l’attractivité du métier et le salaire à l’embauche, rien sur la prime de travail, rien sur la prime logement et les déroulements de parcours…

La CFDT alerte !

La direction exclut les agents en 3×8, qui font entre 60 et 70 nuits complètes, notamment ceux des technicentres TER. Pour la CFDT, le travail de nuit doit rester une exception. Elle revendique une revalorisation des indemnités de travail de nuit, dimanches et fêtes, ainsi qu’une limitation du travail de nuit à 32 heures payées 35 heures.

C’est à la direction d’apporter les réponses concrètes que chaque agent de maintenance attend. Elle est la seule responsable de la suite que nos collègues donneront : rester à la SNCF dans de meilleures conditions ou la quitter.

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