4ème séance de l’observatoire des rémunérations

4ème séance de l’observatoire des rémunérations

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NOS TRACTS

4ème séance de l’observatoire des rémunérations

Cette 4ème de séance de l’observatoire a été consacrée au partage d’éléments relatifs à l’environnement économique global, la présentation d’une étude sur les rémunérations et les avantages sociaux en France et un comparatif des rémunérations des principaux métiers de la SNCF par rapport au marché du travail.

La direction a annoncé que les prévisions d’inflation pour 2026 s’établissait à 1,3% et que les marges de manoeuvre pour les prochaines négociations salariales seraient étroites. La CFDT Cheminots a rappelé que la SNCF avait déjà engrangé plus de 900 millions d’euros de bénéfices pour le premier semestre 2025. Considérant cette situation, la CFDT Cheminots rappelle que la Direction doit assurer une juste redistribution de ces excellents résultats au profit des agents !

Au coeur des débats : «le fonds de concours».

Le fonds de concours est un mécanisme créé par la loi Nouveau Pacte ferroviaire. Il prévoyait que 60 % du bénéfice récurrent dégagé par le groupe SNCF (dont SNCF Voyageurs) serait versé à un fonds de concours qui alimenterait le programme 203 « Infrastructures et services de transports » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » du budget général de l’État. En clair, la maintenance, la régénération et le renouvellement du Réseau.

Or, le Groupe Public SNCF, qui a réalisé en 2024 un bénéfice de 1,6 milliards d’euros, a versé 1,7 milliards d’euros au début de l’année 2024 au fonds de concours. Pour 2025, le versement à ce même fonds de concours est prévu de s’établir à 1,5 milliards d’euros ! On est donc loin des 60%… L’Etat va une nouvelle fois siphonner le fruit des efforts des cheminots pour financer les nécessaires investissements de régénération, de modernisation et de sécurisation du réseau. Malgré l’accélération de l’ouverture à la concurrence, la SNCF est le SEUL opérateur à réinjecter ses bénéfices dans le réseau en alimentant le fonds de concours, ce qui n’est pas le cas de nos concurrents. Ce mécanisme imposé par la mauvaise loi de 2018 est proprement injuste car il revient à ce que la SNCF finance l’outil industriel de ses concurrents !

Qua dit et porté la cfdt Cheminots lors de cet observatoire ?

MESURE D’AUGMENTATION GÉNÉRALE

La CFDT Cheminots revendique une mesure d’augmentation générale des salaires avec l’augmentation du point d’indice de la grille statutaire et une revalorisation du salaire de base des agents contractuels.

L’ANNUALISATION DE L’ANCIENNETÉ

La CFDT Cheminots revendique l’annualisation des dispositifs de reconnaissance de l’ancienneté (échelons statutaires et prime d’ancienneté des contractuels) ainsi que la création d’un nouvel échelon d’ancienneté.

DÉROULEMENT DE CARRIÈRE

La CFDT Cheminots revendique l’augmentation du nombre de PR Hors Compte restant à attribuer pour les notations 2026 et 2027. Il s’agit de renforcer les dispositions de l’accord salarial négocié et signé par la CFDT Cheminots. La CFDT Cheminots porte également la création de délais de séjour maximaux pour l’accès aux niveaux.

CONTRACTUELS

Alors que certains revendiquent des grilles uniques «similaires mais différentes», et qui ne peuvent être mises en place au regard des contraintes légales et réglementaires, la CFDT Cheminots fait, elle, le choix de la vérité et du progrés en revendiquant la création d’une grille de rémunération pour les contractuels permettant d’offrir une perspective de déroulement de carrière attractive et valorisante.

PARTAGE DE LA VALEUR

La CFDT Cheminots revendique le versement d’une prime de partage de la valeur avant la fin de l’année 2025, au titre des résultats 2025 de la SNCF et qui sera complétée début 2026 au moment de la publication des résultats. La CFDT Cheminots a également porté la nécessité de mettre en oeuvre la revoyure salariale en 2025 telle que prévue par l’accord négocié et signé par la CFDT.

DES QUESTIONS ?

N’HÉSITEZ PAS À VOUS RAPPROCHER DE VOS ÉLUS CFDT,

ILS SONT LÀ POUR VOUS !

NOS AUTRES TRACTS

Direction du Matériel: Télétravail, la CFDT oeuvre pour une organisation juste

Direction du Matériel: Télétravail, la CFDT oeuvre pour une organisation juste

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Direction du Matériel: Télétravail, la CFDT oeuvre pour une organisation juste

L’expérience l’a montré : le télétravail n’entame ni l’efficacité ni l’engagement des cheminots. Cette organisation du travail est désormais reconnue et fait ses preuves au quotidien. Cependant, nombreux sont les agents qui alertent aujourd’hui encore la CFDT : la défiance managériale subsiste,et leurs incompréhensions se multiplient face à des décisions inégales.

Depuis 2017, un accord collectif encadre le télétravail dans le Groupe Public Ferroviaire, complété en 2021 par une décision unilatérale de l’entreprise (faute d’avoir obtenu une majorité lors de la validation de l’avenant, signé par la CFDT).

Cet accord repose sur trois principes simples :

Le volontariat du salarié

L’accord mutuel avec le manager

Une mise en œuvre objective et non discriminatoire

Il prévoit aussi que tout refus doit être motivé par écrit. A la Direction du Matériel, force est de constater que l’application de ces principes reste inégale selon les services.

DES ÉCARTS INACCEPTABLES

Alors que l’accord est clair et s’applique à toutes et tous, nous constatons :

Des équipes comparables qui n’ont pas les mêmes droits, certaines demeurant limitées à 2 jours de télétravail

Des refus opposés aux agents sans aucune motivation écrite, en contradiction directe avec l’accord

Des différences d’application d’un site à l’autre, créant un sentiment d’injustice et d’arbitraire.

Le télétravail n’est pas à géométrie variable.

Les cheminots doivent bénéficier de droits équitables, quel que soit leur site, leur métier ou leur manager.

L’ACTION CFDT : CONSTANTE ET DÉTERMINÉE

La CFDT agit sur ce dossier depuis plusieurs années :

Audiences auprès de la Direction des Ressources Humaines du Matériel en juin 2023 et juin 2024 : nous avons mis le sujet sur la table à chaque occasion, pour toutes les entités concernées (BUSP, MAPM, Ingénierie…)

Au CLI : après des années d’interpellations, le passage à 10 jours par mois est enfin amorcé. Une avancée qui démontre que la persévérance syndicale porte ses fruits !

e Lors de la DCI du 14/05/2025 adressée à la direction des Achats du Matériel, la CFDT a souligné que pour une partie des agents « le bornage à 2 jours est davantage une position dogmatique qu’une application de l’accord Télétravail équitable selon le poste de l’agent et son autonomie. » et attend des réponses concrètes.

Lors du CSE Matériel du 24 septembre 2024, la CFDT a interpellé la direction du CIM sur ces refus injustifiés. 

Lors de chaque mise en place de Flex Office, nous avons rappelé que les agents doivent être réinterrogés sur leurs souhaits de télétravail. Cela a été mis en place dans certains sites, mais pas partout.

FLEX OFFICE ET COHÉSION D’ÉQUIPE : PARLONS VRAI !

Beaucoup de managers invoquent la cohésion d’équipe pour limiter le télétravail.

Mais dans la réalité du Flex Office :

des agents se retrouvent isolés dans un bureau, faute de place 

d’autres sont éloignés de leurs collègues

Alors où est la cohésion d’équipe ? Ce n’est pas le télétravail qui isole, mais bien le manque de places.

ET RAPPELONS-LE : L’ACCORD NE REMET PAS EN CAUSE LA FAÇON DONT LE MANAGER ORGANISE SON ÉQUIPE. AU CONTRAIRE, IL CONFIRME QUE LE MANAGER GARDE LA MAIN POUR :

Fixer un ou deux jours de présence obligatoire sur site

Demander la présence de son équipe un jour donné pour un besoin de service

Organiser des réunions en présentiel

Veiller à la cohésion du collectif de travail

LE TÉLÉTRAVAIL EST UN DISPOSITIF COLLECTIF ENCADRÉ, ET SES CRITÈRES DOIVENT RESTER OBJECTIFS ET LIÉS AU MÉTIER, PAS À LA LOCALISATION OU AUX SENSIBILITÉS PERSONNELLES.

UN ATOUT POUR L’AVENIR

Le télétravail est aussi un levier stratégique pour l’entreprise :

Il facilite le recrutement à l’échelle nationale

Il encourage les mobilités internes et les parcours professionnels

Il rend nos métiers plus attractifs pour tous

LES REVENDICATIONS CFDT

Application stricte et homogène de l’accord télétravail

Des refus motivés par écrit, comme le prévoit l’accord

Des critères d’attribution objectifs

Réinterrogation systématique des agents lors des projets Flex Office

Le télétravail est un droit conventionnel. Il améliore la qualité de vie, réduit les trajets, favorise la mobilité et facilite les parcours professionnels.

La CFDT Cheminots continuera à agir pour que ces principes soient appliqués partout, avec cohérence et équité.

LA CFDT PRÔNE LE BON SENS : LE TÉLÉTRAVAIL DOIT ÊTRE UN OUTIL DE PROGRÈS, PAS UNE SOURCE D’INJUSTICE.

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Restauration SNCF

Restauration SNCF

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Restauration SNCF

 

 La CFDT a été reçue en audience nationale sur le sujet de la restauration. Au menu, entre cantines fermées pour travaux ou par manque de personnel, réorganisation entraînant la perte des titres restaurant, une situation loin d’être satisfaisante dont les responsabilités sont partagées entre la direction et les organisations syndicales signataires d’un accord CASI qui prévoit pourtant le financement de la restauration. Un modèle à bout de souffle, à revoir si les collègues ne veulent pas continuer à rester sur leur faim. Décryptage CFDT. 

 

 Toute la politique de restauration SNCF doit être revue : financement, attribution, gestion des cantines SNCF. Pour la CFDT, la restauration, c’est pour tous les cheminots sans exception ! 

Chambéry, Nantes, Toulouse, Saint-Lazare, Lyon , etc..: on ne compte plus le mécontentement des collègues au sujet de la restauration. Cantines fermées par manque de personnel, pour travaux, divergence d’appréciation sur l’attribution des titres restaurant, et au final pour les collègues, l’absence de solution de restauration. Entre la direction et les CASI, chacun se renvoie la balle. Mais alors, qui dit vrai dans cette histoire ? 

Aujourd’hui, la restauration est censée être financée par une part de la dotation qui finance les activités sociales. Elle représente 15 % de cette dotation qui doit être fléchée vers les cantines des CASI. Pour rappel, moins de 10 % des cheminots vont à la cantine. Et le reste des cheminots qui ne peuvent pas accéder à la cantine en raison des contraintes de production ? Eh bien, rien du tout ou pas grand-chose… Sauf si vous avez « la chance » d’être à plus de 10 minutes d’une cantine SNCF, vous aurez l’attribution de titres restaurant et encore, à condition de « s’entendre sur la notion de 10 minutes », très souvent sujet à contestation. 

 

 Que fait la CFDT? 

La CFDT, depuis la mise en place de l’accord CASI en 2018, dont elle est aujourd’hui la seule organisation syndicale non signataire, n’a eu de cesse d’agir pour faire bouger les lignes en : 

Obtenant gain de cause sur l’attribution des 

titres restaurant lorsque la situation le 

permettait, en rendant éligibles les collègues, 

Lors des situations de travaux et/ou de fermeture 

des cantines, 

En négociant en 2016 un accord majoritaire 

(signé par 2 OS dont la CFDT) permettant 

l’attribution des titres restaurant à la SNCF. 

Aujourd’hui, cet accord n’est plus appliqué, c’est 

une mesure unilatérale de l’entreprise. 

Pour la CFDT, la direction doit reprendre l’intégralité de la gestion des cantines SNCF et la dotation de 15 %. La direction ne peut pas, d’un côté, déplorer l’absence de conventionnement des CASI pour des solutions de restauration de proximité lorsque la cantine est fermée, et ne pas en tirer les conséquences. Pour les signataires de l’accord CASI, comment peuvent-ils accepter que l’argent de la dotation de la restauration puissent servir à autre chose ? 

Pour la CFDT, il est temps d’ouvrir de véritables négociations avec un accord restauration pour tous. La CFDT y défendra en fonction de chaque situation de travail : 

Une prime de panier, 

L’attribution de titres restaurant, 

Une participation au repas identique de l’entreprise dans toutes les cantines, quelle que soit la société du groupe. 

Dotation restauration signataire de l’accord CASI : toutes les OS sauf CFDT 

( cf: graphique sur le tract en entier)

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