ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE

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Progrès des femmes, progrès pour l’humanité

La CFDT a participé à la conférence sur l’emploi des femmes au sein du transport ferroviaire, organisée à Vienne le 28 octobre dernier.

L’égalité entre les femmes et les hommes est le reflet de la force d’une société. Pour préserver cette force, nous devons nous fixer trois priorités : aider les femmes à concilier leur vie personnelle et leur vie professionnelle, permettre aux femmes de mieux vivre de leur travail et lutter plus efficacement contre le harcèlement et les violences faites aux femmes.

La CFDT se place au cœur des actions, réflexions et négociations sur ce sujet. Elle défend avant tout des valeurs d’équité de traitement entre les femmes et les hommes, dans les entreprises et au-delà. En 2018, les femmes représentaient 20,4 % de l’effectif SNCF, dont 6,6 % à la traction, 10,1 % à la surveillance générale et 12,7 % à la circulation. Les femmes ont représenté 19 % des recrutements dans notre entreprise. Ces chiffres démontrent la difficulté à recruter des femmes sur des métiers techniques. Nous constatons souvent des écarts de rémunération en faveur des hommes, des promotions en régression pour les femmes et bien d’autres points sur lesquels des axes de progrès importants doivent être réalisés par l’entreprise. Encore trop de disparités existent et elles se font sentir dès le recrutement, même si la volonté de féminiser certains métiers est présente. Si la SNCF – première entreprise ferroviaire française – est engagée dans une démarche d’égalité femmes-hommes dans les parcours professionnels, le chemin reste long et difficile. La CFDT œuvre pour faire évoluer les mentalités et lutter contre les stéréotypes. La CFDT est engagée dans la défense des droits des femmes, notamment contre toute forme de discrimination qui pourrait avoir un impact psychologique ou physique.

À la SNCF, les femmes sont plus représentées dans les métiers des ressources humaines, les métiers commerciaux et les métiers de la santé ou sociaux.

Il est de notre devoir de faire changer les mentalités dans tous les domaines, tous les milieux, au travers de toutes les générations. Pour la CFDT, poursuivre les actions en faveur de l’égalité professionnelle reste une priorité ; son implication tant au niveau national qu’au-delà des frontières donne le ton d’une politique toujours plus encline à privilégier la mixité et à lutter contre toutes formes de différences.

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LETTRE OUVERTE À JEAN-PIERRE FARANDOU

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LETTRE OUVERTE À JEAN-PIERRE FARANDOU

Monsieur le Président,

Dans quelques jours, votre mandat de président du Groupe public ferroviaire débutera. Son entame se fera dans un contexte d’urgence sociale.

Les tensions sont extrêmement fortes. Elles sont le résultat d’une relation dégradée entre la direction et les cheminots, qui a engendré de profondes ruptures et une grande défiance.

La reconstruction passera nécessairement par un inventaire. Il n’y a pas de doutes sur le fait qu’il fera apparaître les effets délétères de la perte de proximité. L’embrasement de ces derniers jours en est la conséquence directe.

Cet inventaire mettra également en lumière les effets des incessantes réorganisations et du discours qui les accompagne. Leur cause et leur motif sont toujours les mêmes : l’urgence à réformer sans pour autant chercher à donner du sens ni prouver l’efficacité de ce qui est mis en place. Cela conduit à une perte de confiance dans l’entreprise.

L’exemple le plus criant de ces choix aux conséquences calamiteuses demeure la gestion par activités. Sous couvert d’hyperspécialisation et de conception en « business » propre à chaque activité, ce sont des pans entiers de mutualisation, de souplesse d’organisation, de création de compétences et plus généralement de vision du système qui se sont écroulés.

Depuis des mois, la CFDT Cheminots ne cesse d’interpeller direction et pouvoirs publics. La déconstruction des droits des salariés et des processus métier, les changements d’organisation permanents accompagnés d’une pression toujours accrue sur les effectifs, le dialogue social qui n’a encore produit aucune solution malgré les nombreuses propositions que la CFDT a formulées très régulièrement sont les ferments d’un « ras-le-bol » généralisé.

Monsieur Farandou, vous avez relevé ce sujet lors de vos auditions au parlement. Vous avez souligné le fait que vous êtes « un enfant du service public », un cheminot « première langue ». Vous savez l’attachement des cheminots à leurs métiers et le service qu’ils entendent rendre au public dans des conditions optimales de sécurité. Vous comprenez donc combien ces évolutions ont pu toucher négativement l’activité ferroviaire, la prise en charge et le service proposé aux voyageurs en affaiblissant les fondamentaux de la production ferroviaire pourtant tenus par les cheminots au quotidien.

L’accident survenu le 16 octobre dernier et le mouvement social qui s’en est suivi illustrent parfaitement les effets d’une remise en cause de ces fondamentaux que sont la sécurité et la sûreté des voyageurs. Les réponses formulées en réunion de concertation ne sont pas de nature à résoudre les problèmes.

En effet, à considérer la sécurité comme une stricte affaire de procédures, de probabilité et de récurrence, on en oublie totalement celles et ceux grâce auxquels la sécurité de tous est assurée au quotidien.

Face à cette situation, la CFDT a agi et proposé :

  • la mise en place d’états généraux de la production sur la base de retour d’expérience et de partage avec les cheminots ;
  • la mise en place de mesures conservatoires à effet immédiat tant que les sujets de sécurité, de sûreté et de production ne sont pas traités au fond, tant pour les circulations que pour les agents à bord et au sol.

La direction a balayé ces demandes de bon sens et de construction. C’est une décision lourde de conséquences dans un climat social déjà explosif.

Cela dénote une conception de la démocratie sociale et un fonctionnement de l’entreprise que nous ne partageons pas. La CFDT considère que le devenir collectif ne peut se résumer aux choix de « ceux qui pensent savoir » et décident de rester sourds aux expressions de ceux qui font.

Les propositions formulées par la CFDT s’appuient sur le réel et sur les remontées des agents qui réalisent le service au quotidien. La demande d’accompagnement des trains en EAS par un agent dûment formé et compétent s’inscrit dans une acception sociale largement partagée et qui va au-delà des cheminots : un sondage récent indiquait que 80 % des personnes interrogées réclament la présence d’au moins un contrôleur dans chaque TER. Le réel, toujours, guide la CFDT ! C’est sur cette base que nous avons déclenché l’opération Chono’Gares.

Il en ressort que les voyageurs veulent plus de guichets ouverts et vivent comme un véritable sentiment de relégation sociale les fermetures de gares.

Ils ont raison : comment justifier ces choix quand, par ailleurs, l’entreprise connaît une croissance de plus de 7 %, mais atrophie à ce point son réseau de distribution ? Les Français, qui ont connu dans certaines zones les disparitions successives de plusieurs services publics de proximité, restent très attachés à leur gare et au lien social qu’elle représente. Cette question est d’autant plus essentielle au moment où près d’un quart de nos concitoyens est frappé d’illectronisme. La mise en œuvre des solutions digitales doit intégrer ces réalités et ne peut se résumer à une marche forcée. La CFDT n’admet pas qu’une partie importante de nos concitoyens puisse être oubliée par ces transformations, au détriment du principe d’égal accès de tous aux services publics.

Monsieur le président, il est impératif que la crise que connaît la SNCF soit surmontée, dans le respect des voyageurs et des cheminots. Pour cela, il faut aller au fond des choses et apporter de manière urgente des réponses aux cheminots.

Pour cela, la CFDT vous demande  : 

  • Le gel des réorganisations. L’évolution de l’entreprise est indispensable. Elle ne peut se faire que sur la base du dialogue, du partage des enjeux et du respect des femmes et des hommes. Tant que les conditions ne sont pas réunies, la stabilisation doit être prioritaire.
  • La réhumanisation immédiate des trains et des gares – avec une attention particulière sur le TER et sur les circulations de trains AGC – pour assurer la sécurité et la sûreté des voyageurs comme des cheminots.
  • Des mesures concrètes sur l’augmentation de la charge mentale des agents assumant des tâches de sécurité, qui portent seuls de plus en plus de responsabilités.
  • La création d’instances de dialogue social de proximité qui regroupent, sur un territoire, toutes les structures du Groupe public et traitent les problématiques de la production et les conditions de travail quotidiennes des cheminots.
  • L’accélération des prises de décisions de l’État concernant la sécurisation des PN.
  • La garantie des parcours professionnels valorisants et justement rémunérés.
  • La fin des postures polémiques de la direction et la mise en place d’un véritable discours d’apaisement.
  • Une protection sociale de haut niveau, fondée sur un régime de base spécifique à la branche, un régime complémentaire ambitieux et une action sociale forte et mutualisée au niveau de la branche.
  • L’extension à la branche des droits fondateurs du cadre social cheminot (facilités de circulation, logement, médecine de soins, etc.).
  • La garantie de la pérennité des droits liés au système de retraite pour tous les cheminots au statut dans le cadre du régime fermé au 1er janvier 2020.
  • La construction d’un système de retraite pour les salariés contractuels actuels et futurs prenant en charge au niveau de la branche la pénibilité des emplois et la spécificité des contraintes liées aux métiers du ferroviaire.
  • Concernant Réseau : la reprise partielle de la dette et la contribution annuelle de trois milliards de l’État ne sont pas suffisantes pour ramener notre infrastructure à un état standard, capable de donner les perspectives de développement au transport ferroviaire, pourtant si nécessaire dans le cadre d’une transition écologique. La CFDT revendique un état des lieux de la politique de sous-traitance et d’externalisation, menée aux pas de charges avec des résultats respectant rarement les standards de qualité et de sécurité des travaux réalisés en maîtrise d’œuvre SNCF.

Les cheminots sont en attente de réponses immédiates et de perspectives claires. Une nouvelle donne sociale doit être construite et proposée aux cheminots dans les plus brefs délais, sous peine de voir la conflictualité s’embraser.

Monsieur le président, d’ici quelques jours, vous serez le premier des cheminots, vous avez le pouvoir et le devoir d’apaiser les cheminots dans cette période charnière que connaît la SNCF. Les cheminots ne sont pas opposés à l’évolution de leur entreprise, ils veulent en être les acteurs ! Cela implique de partager certains constats et de construire avec eux les solutions.

Si elle n’agit pas de la sorte, la SNCF risque non seulement de continuer à être malade de son malaise social, mais aussi de se priver d’une intelligence et d’une force collective qui sont les clés de sa réussite.

Je télécharge le communiqué de presse en cliquant ici

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CANTINES DE WILSON & ÉTOILES

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Ras-le-bol !

Depuis des mois, rien ne bouge à la cantine de Wilson. Une petite mise au point s’impose : il s’agit d’une cantine saturée, des cheminots qui s’entassent dans un brouhaha indéfinissable et sont finalement obligés de s’expatrier dans les restaurations alternatives. Bref, pour les cheminots et la CFDT, la coupe est pleine !

Une solution existe : la reprise de la restauration par l’entreprise.

La CFDT Cheminots a toujours prôné la gestion de la restauration par l’entreprise, seule mesure juste ! La preuve : le CSE Siège Réseau, géré par la CFDT, où la restauration reprise par la SNCF répond parfaitement aux attentes des salariés. Pour Saint-Denis, la CFDT demande depuis plusieurs années la reprise de la restauration par l’entreprise (en expérimentation). Simple et efficace, cela est une solution pérenne aux intempestifs découpages CSE imposés par l’entreprise qui nous ont amenés à cette situation catastrophique.

Vendredi 11 octobre, le secrétaire du CSE ÉPIC SNCF (UNSA) portera au vote du CSE : 

  • L’arrêt de l’activité de restauration aux Campus Étoiles et Wilson.
  • La restitution de ces installations sociales (restaurants) à la direction.

Même si la finalité paraît bonne, pour la CFDT Cheminots, le processus pour y arriver est néanmoins défaillant ! Une fermeture aurait des effets dévastateurs, privant de restauration durant de longs mois les salariés de ces deux sites.

La rétrocession complète de l’activité de restauration de Wilson et d’Étoiles à la direction, sans fermeture et sans préjudice pour les salariés, est l’unique solution prônée par la CFDT. Bien sûr, cela s’associe impérativement à la réouverture du restaurant Campra, en gestion par l’entreprise, pour répondre à la surcharge de Wilson.

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RÉFORME DES RETRAITES

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RÉFORME DES RETRAITES

Agir utile pour ne pas subir

Plusieurs organisations syndicales appellent à une grève le 24 septembre. Certaines voulaient un mouvement de 24 heures, d’autres un mouvement reconductible et d’autres encore une participation à une manifestation sans grève.

Pour la CFDT, défendre les cheminots implique d’avoir une action coordonnée sur les modalités et qui porte des revendications identifiées sur les agents SNCF. L’exemple du mouvement des salariés de la RATP est la preuve que parler des métiers et des situations propres aux cheminots est indispensable avant de passer à des mouvements interprofessionnels.

Le mouvement du 24 septembre ne porte pas sur des revendications précises et spécifiques aux cheminots !

Par ailleurs, la réforme des retraites sort de la discussion générale pour aller sur des discussions par catégorie. C’est le moment de porter les revendications des cheminots. Il faudra ensuite le bilan de cette phase de concertation et décider, en connaissance de cause, ce qu’il faut faire. Pour la CFDT, la priorité est à la défense au quotidien des cheminots, actuellement confrontés à des réorganisations internes sans précèdent.

La position de la CFDT sur la réforme des retraites 

Jeudi 5 septembre, la CFDT a été reçue à Matignon par le Premier ministre. La CFDT a rappelé que le système actuel porte des injustices. Un nouveau système ne peut être créé que s’il est plus équitable et bénéfique au plus grand nombre. Pour cela, la CFDT revendique une meilleure prise en compte de la pénibilité, une plus grande générosité envers les basses pensions ou encore un aménagement des fins de carrières (notamment par la retraite progressive). Elle a aussi rappelé son exigence quant aux modalités de transition, notamment pour les salariés des régimes particuliers : montée en charge progressive pour ne pas pénaliser les individus, garantie des droits acquis avant la réforme, mesures d’accompagnement pour certaines professions et régimes spéciaux, etc.

Les exigences CFDT

La CFDT revendiquera dans les concertations l’application pleine et entière d’un maintien dans le régime spécial pour tous les cheminots qui ont été recrutés sous statut avant le 1er janvier 2020 (principe du droit acquis). Si cette revendication n’est pas respectée, si ses modalités de mise en œuvre sont inacceptables, la CFDT appellera à s’y opposer par tous les moyens, sans exclure un recours à l’action. La CFDT portera des revendications pour conserver la cotisation du « T2 » (le système actuel) et l’affecter au bénéfice des cheminots. La priorité sur ce dossier est de rechercher des solutions protectrices pour tous, pas de s’agiter inutilement !

Pour la CFDT, l’urgence, c’est le quotidien des cheminots 

Si certains appellent à une grève préventive sur les retraites, la CFDT choisit de défendre les conditions concrètes des cheminots au travail. Mise en place de SNCF 2020, réorganisations qui s’accumulent sans priorisation, négociations du nouveau pacte social dans la branche et dans l’entreprise patinent… Autant de sujets à traiter sur-le-champ et pour lesquels la CFDT est concentrée.

Nos revendications immédiates

Agir pour protéger les cheminots dans la transition, avec :

  • la mise en place d’un dispositif de reclassement prioritaire sur le bassin d’emploi ;
  • la mise en place de dispositifs de mobilité volontaire sécurisée avec droit de retour ;
  • la création de dispositifs de formation renforcée pour faciliter la réorientation professionnelle sur le principe du volontariat ;
  • la mise en place d’une identification des secteurs multi-impactés par les réorganisations – cellule d’analyse des risques et d’intervention sur ces secteurs ;
  • défendre les cheminots qui font face à une instrumentalisation du droit disciplinaire visant à « mettre la pression » ou à « faire du moins ».

Créer des droits nouveaux dans la branche ferroviaire (convention collective), avec :

  • une classification qui permette des parcours de filière et transverses avec des garanties d’évolution ;
  • une prime d’ancienneté dans la branche ;
  • un treizième mois conventionnel pour tous ;
  • une meilleure prise en compte du travail de nuit et des week-ends ;
  • un niveau de protection sociale élevé pour tous les salariés (complémentaire santé et prévoyance) et un régime CPRP étendu à tous pour la santé & la prévoyance ;
  • des facilités de circulation étendues à toutes les entreprises de la branche ;
  • sécurisation des parcours professionnels dans la branche.

Ne pas laisser la mise en place du nouveau pacte social à la seule main de la direction, avec :

  • un large socle de droits communs à tous dans le futur groupe ;
  • plus d’égalité (alignement par le plus haut niveau) des primes et parts variables ;
  • relèvement immédiat de certaines rémunérations inacceptables ;
  • complémentaire santé et prévoyance pour tous ;
  • sécurisation totale des parcours professionnels dans le groupe ;
  • amélioration des aides au logement et accession à la propriété.

La CFDT travaille et agit pour obtenir ces nouveaux droits. Les militants CFDT seront présents dans les sites SNCF auprès de leurs collègues cheminots pour leur proposer l’appui de l’organisation face aux transformations en cours et à venir.

Pour aller plus loin sur le dossier des retraites, je clique ici

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VRAI-FAUX SUGE

VRAI-FAUX SUGE

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VRAI-FAUX SUGE

FO pas mentir aux agents pour faire du populisme !

Dans ce vrai-faux, la CFDT Cheminots vous livre l’unique vérité ! Certaines organisations syndicales contestataires tentent de vous faire croire des affirmations erronées…

Demain, avec le nouveau texte RH 00657, tout motif de production – LAF par exemple – permettrait de changer la journée de service jusqu’à 24 heures avant et l’horaire jusqu’à 1 heure avant.
Faux. Cela ne peut se faire que dans le cadre des « circonstances exceptionnelles ou imprévisibles impactant l’exploitation », donc pas pour tout motif !
Vrai. Pour la notion de délai, mais dans le précédent texte RH 00657 il était stipulé « il n’y a pas lieu d’appliquer un délai de prévenance au changement d’utilisation ». Si validation du RH 00657, la situation sera mieux-disante !

Même si dans la réalité les changements abusifs existaient, ils étaient limités par la réglementation.
Vrai. C’est et ce sera toujours le cas.

Même si dans la réalité les changements abusifs existaient, ils nécessitaient l’accord de l’agent pour être effectués.
Faux. Ce n’était stipulé nulle part !

L’article 49 sur le RH 00657 permettra des dispositions moins avantageuses que celles prévues dans cet accord.
Faux. Cela est écrit dans le préambule l’accord d’entreprise. En tout état cause, il ne peut y avoir aucune disposition moins favorable qu’auparavant lors de la réécriture du RH 00657.

L’article 49 de l’accord sur le temps de travail permet d’avoir des éléments différents de l’accord d’entreprise.
Vrai. Cet article 49 permet de mettre en place des mesures dérogatoires à l’accord d’entreprise sous réserve de validation des signataires de l’accord sur le temps de travail et en échange de compensations. Le RH 00657 est dérogatoire, car les deux régimes du personnel Sûreté, non-existants dans l’accord d’entreprise, y sont repris et sans tableau de service. Pour ces raisons, cela nécessite, selon le point de vue de la CFDT, une compensation. En tout état de cause, le RH 00657 réécrit n’apportera que du plus ! La CFDT s’engage dans sa validation lorsque les modifications vont dans le sens de la préservation, de l’amélioration des acquis et des conditions de travail.

La compensation serait 2 RU laissés à la « main de l’agent ».
Vrai. C’est une piste, mais rien n’est validé. Cette validation ne peut être faite que par la CFDT et l’UNSA, conjointement, car seules signataires de l’accord sur le temps de travail. Si c’est une compensation au titre de l’article 49, cela ne peut être ni un acquis des brassards jaunes ni une mesure unilatérale de l’employeur !

Que retenir ?

Pas d’inquiétudes à avoir. Comme à son habitude, FO sombre dans le populisme et instrumentalise le sujet afin d’être à la table des discussions. À ce jour, rien de validé, mais si la validation de l’article 49 en commission venait à être remise en cause, le risque réel serait un strict retour au titre 2 de l’accord (122 RP ou 132 RP) ; les 2 RU à la main de l’agent n’existeront pas et l’article de l’accord de branche sur la programmation de la durée de travail continuera tout de même d’être applicable, tout comme depuis 2016.

Pour en savoir plus

C’est quoi le RH 00657 ?

Le RH 00657 existe depuis l’année 2000 et est consécutif à la mise en œuvre de l’accord 35 heures de 1999, appelé RH 00077. Les agents de la Surveillance générale étaient alors repris dans le titre 3 du RH 00077, c’est-à-dire non soumis à tableau de service. Le RH 00657 venait apporter des précisions comme le semestriel, la connaissance de la programmation le 20 du M-1 et une répartition différente des RU et RQ par rapport aux autres personnels sédentaires. Le texte initial précisait « il n’y a pas lieu d’établir un programme de l’utilisation ni d’appliquer un délai de prévenance au changement d’utilisation ».

Le RH 00077 a été remplacé par l’accord temps de travail applicable depuis le 11 décembre 2016

Ce nouvel accord est repris dans le RH 02000. Le préambule de l’accord prévoit un toilettage du RH 00657 pour le mettre en adéquation avec l’accord temps de travail. La CFDT, en tant que signataire de l’accord temps de travail, a demandé dès septembre 2016 l’actualisation du RH 00657. Plusieurs réunions ont eu lieu d’abord au niveau du GPF et ensuite reprises avec la Direction de la Sûreté.

Pourquoi maintenir le RH 00657 ?

Dans l’accord temps de travail, le titre 3 à disparu. Les agents de la SUGE devraient désormais, sans existence du RH 00657, être soumis au titre 2, qui prévoit un régime de travail à 114 RP et 8 RU (122) et un autre à 118 et 14 RU (132) via un roulement accompagné ou pas d’une réserve.

Le RH 00657 prévoit deux régimes

  • Catégorie 1 avec 114 RP 5 RU et 6 RQ.
  • Catégorie 2 avec 118 RP 8 RU et 6 RQ.

Rappelons que les RQ sont à la disposition de l’agent ; ils peuvent être épargnés via le CET, contrairement aux RU, qui sont à la disposition de l’employeur.

Dans le cadre de l’actualisation

La CFDT a initialement demandé la transformation de 2 RU en RQ. Finalement, l’obtention CFDT au titre de la compensation de la dérogation « titre 2 sans tableau de service » devrait être 2 RU à « la main de l’agent ».

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ALTERNANTS

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ALTERNANTS

La CFDT agit pour défendre vos droits et améliorer vos conditions de travail

Les alternants travaillent à nos côtés et méritent la reconnaissance de leur implication quotidienne à tous les niveaux de l’entreprise. Pour la CFDT, il est urgent que leur travail soit pleinement considéré. Audience.

Pour rappel

Le processus de prime exceptionnelle décidé à la fin de l’année dernière excluait les alternants. Grâce à la CFDT et à un travail réalisé en commun avec le collectif d’alternants, cette prime a pu leur être octroyée.

Gagner en compétence, travailleurs de l’ombre, main d’œuvre pas chère, emploi durable… : dans une enquête réalisée récemment par un collectif d’alternants SNCF, ils dressent un constat lucide et sans concession sur leur situation actuelle. Le travail de la CFDT pour des collègues alternants continue. Le 4 septembre dernier, une délégation incluant un représentant du collectif d’alternants a été reçue par la DRH du Groupe public ferroviaire. Aujourd’hui, dans un contexte de profonde mutation et de réduction des embauches, la CFDT Cheminots revendique pour les alternants qui le souhaitent la priorisation de leurs recrutements lorsque cela s’avère possible. Les alternants sont les talents de demain, la SNCF doit tout mettre en œuvre pour faciliter leur accueil, leurs parcours et leurs intégrations dans l’entreprise.

 Que revendique la CFDT ?

  • Une amélioration des conditions de travail des alternants (respect des horaires et bonne adéquation de la charge de travail).
  • Un meilleur accueil et suivi des alternants, notamment en début et en fin de contrat.
  • Une politique de rémunération attractive, qui intègre notamment l’alignement sur La prime et le versement de la prime de fin d’année (PFA).
  • Des pratiques homogènes et partagées dans le cadre du tutorat.
  • Une évolution managériale et culturelle forte sur la prise en compte des collègues alternants.

L’audience du 4 septembre a permis de partager un certain nombre de constats sur la spécificité des alternants au travers de la restitution de l’enquête effectuée par le collectif d’alternants. Pour la CFDT, ce n’est qu’une première étape. Si la SNCF souhaite rester attractive et attirer les talents de demain dans un contexte concurrentiel, un travail conséquent reste à réaliser. La CFDT est prête à y apporter ses propositions et ses contributions, accompagnée du collectif d’alternants.

Le nombre de demandes d’alternance à la SNCF est en baisse depuis 2017 

Une telle tendance devrait inciter l’entreprise à revoir son approche. Afin de pousser dans ce sens, la CFDT a fixé avec la direction le principe d’un nouvel échange sur des réponses concrètes. Affaire à suivre prochainement.

Les dates clés

2015

La CFDT a obtenu de nombreuses régularisations en embauche des alternants. En déposant une demande de concertation immédiate (DCI), la CFDT a obtenu, sur la base de la directive Nogué, l’embauche d’alternants ayant obtenu leur diplôme ainsi que des CDD de plus de six mois ayant donné satisfaction lors de leurs évaluations en établissement.

2019

La CFDT a été la seule organisation syndicale à demander l’inscription d’une négociation pour améliorer la situation des alternants, travailler sur leur reconnaissance et sur la question stratégique du recrutement prioritaire des alternants dans le cadre des détections des talents. Le sujet n’étant porté par aucune autre organisation syndicale, la direction a refusé d’inscrire cette négociation à l’agenda social. Pour la CFDT, la situation ne peut pas rester en l’état. Les négociations à venir sur la SNCF 2020 doivent notamment traiter de l’attractivité de l’entreprise, de l’évolution des emplois et des compétences. Pour la CFDT, la question des alternants doit y être intégrée. C’est l’occasion de construire ensemble. Pour certains alternants, le passage à la SNCF est une expérience dans la construction d’un parcours de formation. Pour d’autres, l’obtention d’un emploi pérenne à l’issue du parcours de formation est une forte attente.

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