Restauration SNCF

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NOS TRACTS

Restauration SNCF

 

 La CFDT a été reçue en audience nationale sur le sujet de la restauration. Au menu, entre cantines fermées pour travaux ou par manque de personnel, réorganisation entraînant la perte des titres restaurant, une situation loin d’être satisfaisante dont les responsabilités sont partagées entre la direction et les organisations syndicales signataires d’un accord CASI qui prévoit pourtant le financement de la restauration. Un modèle à bout de souffle, à revoir si les collègues ne veulent pas continuer à rester sur leur faim. Décryptage CFDT. 

 

 Toute la politique de restauration SNCF doit être revue : financement, attribution, gestion des cantines SNCF. Pour la CFDT, la restauration, c’est pour tous les cheminots sans exception ! 

Chambéry, Nantes, Toulouse, Saint-Lazare, Lyon , etc..: on ne compte plus le mécontentement des collègues au sujet de la restauration. Cantines fermées par manque de personnel, pour travaux, divergence d’appréciation sur l’attribution des titres restaurant, et au final pour les collègues, l’absence de solution de restauration. Entre la direction et les CASI, chacun se renvoie la balle. Mais alors, qui dit vrai dans cette histoire ? 

Aujourd’hui, la restauration est censée être financée par une part de la dotation qui finance les activités sociales. Elle représente 15 % de cette dotation qui doit être fléchée vers les cantines des CASI. Pour rappel, moins de 10 % des cheminots vont à la cantine. Et le reste des cheminots qui ne peuvent pas accéder à la cantine en raison des contraintes de production ? Eh bien, rien du tout ou pas grand-chose… Sauf si vous avez « la chance » d’être à plus de 10 minutes d’une cantine SNCF, vous aurez l’attribution de titres restaurant et encore, à condition de « s’entendre sur la notion de 10 minutes », très souvent sujet à contestation. 

 

 Que fait la CFDT? 

La CFDT, depuis la mise en place de l’accord CASI en 2018, dont elle est aujourd’hui la seule organisation syndicale non signataire, n’a eu de cesse d’agir pour faire bouger les lignes en : 

Obtenant gain de cause sur l’attribution des 

titres restaurant lorsque la situation le 

permettait, en rendant éligibles les collègues, 

Lors des situations de travaux et/ou de fermeture 

des cantines, 

En négociant en 2016 un accord majoritaire 

(signé par 2 OS dont la CFDT) permettant 

l’attribution des titres restaurant à la SNCF. 

Aujourd’hui, cet accord n’est plus appliqué, c’est 

une mesure unilatérale de l’entreprise. 

Pour la CFDT, la direction doit reprendre l’intégralité de la gestion des cantines SNCF et la dotation de 15 %. La direction ne peut pas, d’un côté, déplorer l’absence de conventionnement des CASI pour des solutions de restauration de proximité lorsque la cantine est fermée, et ne pas en tirer les conséquences. Pour les signataires de l’accord CASI, comment peuvent-ils accepter que l’argent de la dotation de la restauration puissent servir à autre chose ? 

Pour la CFDT, il est temps d’ouvrir de véritables négociations avec un accord restauration pour tous. La CFDT y défendra en fonction de chaque situation de travail : 

Une prime de panier, 

L’attribution de titres restaurant, 

Une participation au repas identique de l’entreprise dans toutes les cantines, quelle que soit la société du groupe. 

Dotation restauration signataire de l’accord CASI : toutes les OS sauf CFDT 

( cf: graphique sur le tract en entier)

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Comité de suivi filiales

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Comité de suivi filiales

Le comité de suivi du cadre social des salariés transférés chez Hexafret et Technis et dans les filiales SNCF Voyageurs s’est réuni le 4 septembre. Ce rendez-vous était particulièrement attendu. 

Pourquoi ? Car les enjeux de mise en place dans les filiales (Hexafret et Technis) et les sociétés dédiées sont particulièrement importants et les situations sociales complexes.

 

 

 La CFDT Cheminots est intervenue très fortement au cours de cette commission pour porter les problématiques rencontrées par les agents dans les filiales et les sociétés dédiées. 

À l’issue de cette réunion, la conclusion portée par la CFDT Cheminots s’impose : il est urgent de tenir compte de ces alertes et de faire évoluer les pratiques.

 

 Cette commission de suivi, ça vient d’où ? 

La CFDT Cheminots avait porté la nécessité d’un accord au niveau du Groupe pour garantir les droits des agents transférés. Cette négociation s’est étalée sur plusieurs années. 

Lors d’une table ronde, qui s’est tenue le 3 décembre 2024, la CFDT Cheminots avait notamment négocié et obtenu : 

a la réouverture d’un accord groupe amélioré sur les filiales qui garantissait le maintien de l’accord temps de travail jusqu’au changement de service 2027 

a la mise en place d’un comité paritaire de suivi du cadre social. 

Signé par la CFDT Cheminots et l’UNSA, l’accord ne l’a pas été par deux autres organisations syndicales. 

Bilan, une perte de droits pour les agents des filiales et des sociétés dédiées. 

La CFDT est intervenue auprès de la DRH groupe et obtenu que ces dispositions soient néanmoins appliquées. C’est un courrier du DRH groupe du 19 décembre 2024 qui acte la création de ce comité de suivi pour trois ans. 

 

Qu’a dit et porté la CFDT Cheminots lors de cette commission ? 

Cette commission était l’occasion de poser un Retour d’Expérience vrai et sans fard. C’est ce que fait la CFDT Cheminots en intervenant notamment sur les thèmes suivants : 

ÉQUILIBRE ÉCONOMIQUE ET PRODUCTION 

La CFDT Cheminots a rappelé que les réponses aux appels d’offre ont été faites sur un objectif de prix qui engendre une productivité très forte qui pèse sur les agents. Entre les réponses données pour gagner les marchés et la réalité de la production, ce sont les agents qui paient (très cher) les promesses formulées ! 

LE CLIMAT SOCIAL 

Après avoir dressé un bilan précis des négociations dans les filiales, la CFDT a démontré la nécessité de changer en profondeur les pratiques des directions. Comment peut-on tolérer que les sociétés dédiées n’appliquent pas les dispositions légales ou la « Décision Unilatérale de l’Employeur (DUE) filiales » signée par la direction du groupe le 13 juin 2024 ? C’est pourtant une réalité démontrée précisément par la CFDT Cheminots. 

HEXAFRET 

Là encore, la CFDT Cheminots est intervenue pour obtenir des précisions sur l’avancement du processus de discontinuité. À ce stade, la direction a indiqué que le processus en était à l’étape « 3 sur 5 ». 

L’ouverture du capital imposée par la commission européenne est bel et bien prévue pour 2026. La CFDT Cheminots a également porté la nécessité d’intégrer les expérimentations prévues par la direction d’Hexafret dans les négociations. Hors de question pour la CFDT de laisser filer des expérimentations sans aucun contrôle ou négociations ! 

 

Et maintenant ? 

Cette commission de suivi a démontré que de nombreux problèmes devaient être traités et que les situations vécues par les agents des filiales devaient être améliorées. 

Pour la CFDT Cheminots il est donc urgent de faire évoluer les comportements des directions et d’améliorer les droits et les garanties des cheminotes et des cheminots transférés. 

La CFDT Cheminots a donc : 

a demandé qu’un compte-rendu précis de ce comité de suivi soit établi. L’objectif est clair : tracer les engagements et les rendre opposables et indiscutables. 

a proposer de créer une « période d’initialisation » des filiales et des sociétés dédiées qui permette, par des moyens spécifiques (notamment en matière de dialogue social) de mettre en place un cadre social positif et protecteur pour les agents. 

 

DES QUESTIONS ? 

N’HÉSITEZ PAS À VOUS RAPPROCHER DE VOS ÉLUS CFDT, 

ILS SONT LÀ POUR VOUS ! 

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