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La CFDT rétablit la vérité !

Lors de l’interpellation de la direction de TGV Ouest le 29 mai en gare de Rennes, cette dernière vous a menti ! À la suite d’une longue liste d’arguments non fondés et non maîtrisés, la CFDT a interpellé la direction pour lui signifier sa mauvaise interprétation de la réforme ferroviaire. Réponse de la direction : « nous allons nous renseigner… ». Habituée à ce type de réaction visant à « botter en touche », la CFDT a pris les devants et exigé le maintien de la charge de travail. Vous souhaitez savoir qui de la direction ou de la CFDT a raison ? Découvrez le courrier au verso de l’e-tract.

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VAGUES DE CHALEUR

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VAGUES DE CHALEUR

L’employeur doit vous permettre d’exercer votre activité en toute sécurité

De nombreux métiers obligent les salariés à évoluer dans des environnements marqués par des températures élevées. D’autres personnes travaillent en extérieur et peuvent être exposées à la chaleur, notamment en été, lors des épisodes caniculaires. Ces ambiances thermiques peuvent avoir de graves effets sur la santé et augmenter les risques d’accident du travail.

Dispositions générales devant être prises par l’employeur

L’employeur met en œuvre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, en application des principes généraux de prévention. Il doit notamment prendre en compte les conditions de température lors de l’évaluation des risques et mettre en place des mesures de prévention appropriées. Certaines dispositions réglementaires, consacrées à l’aménagement et à l’aération des locaux, aux ambiances particulières de travail et à la distribution de boissons, répondent au souci d’assurer des conditions de travail satisfaisantes.

Ce qu’il faut savoir

  • Dans les locaux fermés, l’employeur est tenu de renouveler l’air des locaux de travail en évitant les élévations exagérées de températures.
  • Dans les locaux fermés à pollution non spécifique, le renouvellement de l’air doit avoir lieu soit par ventilation mécanique, soit par ventilation naturelle permanente (R. 4222-4).
  • L’employeur doit mettre à disposition des salariés de l’eau potable et fraîche.
  • L’employeur aménage les postes de travail extérieurs de telle sorte que les travailleurs soient protégés contre les conditions atmosphériques.

Tout agent a la possibilité d’utiliser son droit de retrait, mais attention, celui-ci s’applique strictement aux situations de danger grave et imminent.

Une évaluation des risques et la mise en place de mesures de prévention appropriées permettent de limiter les situations de danger.

Vos établissements doivent vous informer sur les lieux où vous pouvez vous désaltérer.

Ce que l’employeur peut faire en plus des obligations légales

  • Aménagement des horaires de travail – en décalé par exemple – pour prendre le service lorsque la température est la plus basse.
  • Autoriser à titre exceptionnel l’activité en télétravail si cela est possible et en assurant une traçabilité (demande du salarié & accord du N+1).
  • Éviter autant que possible les activités en extérieur en pleine chaleur.
  • Autoriser le port de bermuda et de sandales, sous réserve que cela soit compatible avec l’activité et décent – pas de contact avec la clientèle.
  • Rappeler aux salariés qu’il faut boire de l’eau. Pour les sites sans distributeur d’eau en état de fonctionnement, prévoir un approvisionnement de bouteilles.

La situation des salariés suivants sera à examiner éventuellement avec le médecin du travail :

  • femme enceinte ;
  • salariés dont l’état de santé appelle des dispositions spécifiques ;
  • salariés de moins de 18 ans.

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ACTION SOCIALE SNCF

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ACTION SOCIALE SNCF

Saint-Jacut-de-la-Mer, encore un établissement voué à la vente !

Saint-Jacut-de-la-Mer est un établissement SNCF de séjour temporaire, qui sert à accueillir en Bretagne les aidants qui ont besoin de repos. Lors de la dernière réunion de la Commission travaux de la COFASS du 6 juin, la direction n’a pas fait dans la demi-mesure. En effet, il était acté depuis l’année dernière la remise en état complet de cet établissement.

Avec les dirigeants de l’Action sociale, la parole donnée n’a que peu de valeur… Tous les ans, on nous annonce que le projet de tel ou tel établissement doit être revu, principalement pour des raisons budgétaires. Quelques mois après, c’est toujours la même soupe qui nous est servie : « nous sommes désolés, mais nous allons devoir nous séparer de cet établissement… ».

Stop aux ventes et aux fermetures ! 

Courtemont-Varennes, ÉHPAD, centres d’Action sociale, cabinets médicaux : ça suffit ! Le 6 juin dernier, la CFDT a eu le droit à un petit assaisonnement dans la soupe concernant seulement un petit lifting de façade : « (…) nous avons dû revoir le projet à la baisse. Budgétairement, il n’est pas concevable de dépenser 1,2 million d’euros pour un seul établissement, alors que 100 000 € devraient suffire… ».

Ce qu’il faut savoir

Chaque année, l’Action sociale place de l’argent sur un compte que nous appelons « report à nouveau ». Il s’agit des sommes qui ne sont pas dépensées lors de l’année précédente pour la réhabilitation des établissements. À ce jour, ce sont plus de 25 millions d’euros qui y sont épargnés depuis des années !

La messe est dite, la soupe est prête

L’année prochaine, le directeur de l’Action sociale fera comme ses prédécesseurs, il va nous annoncer la vente du site de Saint-Jacut-de-la-Mer.

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NAO 2019

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NAO 2019

Négociations salariales

Après quatre années de gel des salaires, les efforts des cheminots doivent être récompensés

La négociation sur les salaires aura lieu le 27 juin prochain. Ce rendez-vous annuel est incontournable. Chaque année, la CFDT porte des revendications destinées à améliorer le niveau de vie de tous les cheminots. Cette année, la négociation salariale vous est donc primordiale.

Le contexte de mise en place du pacte ferroviaire est âpre et difficile pour les cheminots 

  • L’absence de visibilité interroge sur le futur.
  • L’arrêt du recrutement au statut alors que le nouveau modèle social n’a pas encore été négocié pose de nombreuses questions sur les déroulés de carrière et les parcours professionnels.
  • Les incertitudes sur le nouveau cadre social à construire pèsent notamment sur les cheminots contractuels.

La CFDT l’a dit dès le mois de juin 2018 : des signes forts doivent être donnés aux cheminots

C’est ainsi que la CFDT s’était adressée à la direction du Groupe public pour réclamer notamment un véritable 13e mois pour tous les cheminots et un alignement en valeur relative de La prime sur la GIR. Des engagements avaient été pris par la direction. Il est grand temps de les concrétiser ! Pour la CFDT, 2019 doit être une année utile. Des signes positifs, mesurables et engageants doivent être donnés aux cheminots. Ce rendez-vous salarial est l’occasion pour que le GPF revienne vers les cheminots et propose une autre réponse que le silence et l’indifférence.

Gel des salaires : ça suffit ! 

Depuis l’accord signé en 2014, les augmentations sont à zéro. Depuis quatre années, les négociations ont toujours buté sur les mêmes prétextes : contexte économique défavorable, arrivée de la concurrence qui oblige à une cure d’amaigrissement préventif, choix de la tutelle, etc. Pourtant, la direction communique largement sur les bons résultats du GPF et se félicite de la qualité de la production. Les indicateurs de robustesse, de régularité ou encore de sécurité s’améliorent. Cette évolution positive est due à l’engagement, au professionnalisme et à la compétence des cheminots.

Il est indispensable qu’un juste retour soit fait 

Dans un contexte où les effectifs ne cessent de diminuer, où la pression de la productivité est accrue et les conditions sociales sont mises à mal, les efforts des cheminots doivent être récompensés.

Nos principes & revendications

La CFDT demande des augmentations salariales pour tous les agents. Quels sont les trois principes défendus par la CFDT ?

  • L’égalité, avec une progression du pouvoir d’achat pour tous les cheminots, qu’ils soient de l’Épic de tête, de Mobilités ou de Réseau. Mettons fin au refus dogmatique des mesures d’augmentation générale : un signe tangible doit enfin être apporté à tous.
  • La solidarité, avec une aide aux salaires les plus bas. L’épisode de fin d’année autour de la prime Macron a démontré que plus de deux tiers des cheminots ont un revenu inférieur à 2 400 euros bruts par mois. Il faut agir !
  • La justice, avec des mesures qui récompensent les efforts et l’engagement des cheminots.

Toutes les revendications portées par la CFDT lors de cette table ronde répondront à ces principes. La mobilisation des cheminots lors de la journée du 4 juin montre que la colère est profonde et sincère. Il est grand temps que la direction de la SNCF y réponde par des mesures concrètes et visibles pour toutes et tous.

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