ATTAQUES, DIFFAMATIONS, MENACES, INTIMIDATIONS

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NOS TRACTS

ATTAQUES, DIFFAMATIONS, MENACES, INTIMIDATIONS

La CFDT Cheminots ne laissera rien passer !

Depuis le 5 décembre 2019, la CFDT Cheminots est engagée dans le conflit, sur son propre préavis et sur la base de ses propres revendications. Notre position est claire, la défense des droits des cheminots. L’engagement des militants et adhérents de la CFDT Cheminots dans le conflit est entier.

C’est ainsi que la CFDT Cheminots agit, en se mobilisant, en proposant et en portant ses nombreuses revendications afin de garantir aux cheminots, statutaires et contractuels, leurs droits et d’en créer de nouveaux pour toutes et tous.

Des militants et adhérents CFDT Cheminots ont fait l’objet d’intimidations en tout genre et d’agressions verbales sur les lieux de travail, la voie publique et les différents réseaux sociaux ainsi que par voie de tracts avec des propos diffamatoires et des insultes.

Des détériorations de véhicules personnels, de locaux syndicaux par des actes, propos et inscriptions aux caractères sexistes, homophobes, antisémites et racistes ont également été constatés. De tels agissements n’ont pas de place en démocratie et sont contraires à tous les principes du syndicalisme.

La CFDT respecte les positions de chacune et chacun

Nous ne transigerons pas sur le respect de nos positions et de nos valeurs. Nous ne céderons rien à ceux qui refusent le débat contradictoire, préférant l’insulte et l’intimidation sous couvert d’anonymat.

Par ailleurs, la CFDT dénonce tous actes hostiles à l’encontre des agents qui ont choisi de ne pas s’inscrire dans le mouvement de grève ou qui n’ont pas pu y être en permanence.

Choisir est une liberté fondamentale. C’est une condition indispensable à l’émancipation, qui est une valeur fondamentale de la CFDT.

La CFDT Cheminots engagera systématiquement tous les recours juridiques pour la protection de ses adhérents et militants et contre les auteurs de tels actes. La CFDT Cheminots continuera à défendre et exprimer ses positions dans le respect de toutes et tous.

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ACCORD DE BRANCHE CLASSIFICATIONS / RÉMUNÉRATIONS

ACCORD DE BRANCHE CLASSIFICATIONS / RÉMUNÉRATIONS

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ACCORD DE BRANCHE CLASSIFICATIONS / RÉMUNÉRATIONS

La CFDT gagne du plus pour tous

Après 30 rounds de négociations paritaires, la CFDT Cheminots a décidé à l’unanimité de signer le projet d’accord de branche relatif aux classifications / rémunérations, porteur de nombreux droits nouveaux.

Quelles sont les grandes avancées obtenues par la CFDT Cheminots ?

Du plus pour tous !

+ Plus 20 % de la rémunération des heures de nuit pour tous les cheminots.

+ Une prime d’ancienneté nouvelle pour 17 000 salariés*, représentant jusqu’à 14,4 % du salaire.

+ Une négociation annuelle de branche sur les rémunérations.

Le projet de texte initial a considérablement évolué avec 11 versions différentes permettant d’aboutir à l’accord ouvert à signature. Au cours de ces séances de négociations, la CFDT Cheminots n’a eu de cesse d’obtenir du patronat du ferroviaire des améliorations importantes du contenu de l’accord. Celles-ci vont permettre à tous les salariés de la branche ferroviaire qu’ils soient statutaires ou contractuels de pouvoir bénéficier de nouveaux droits positifs.

Une classification des emplois

L’accord comporte une classification basée sur une cartographie composée de 144 emplois répartis au sein de 13 familles professionnelles :

#1 Maintenance, Ingénierie et travaux

#2 Maintenance matériel roulant et spécialisée

#3 Circulation / exploitation

#4 Production ferroviaire

#5 Conduite / manœuvre du matériel voyageur et fret

#6 Services / relation client / marketing

#7 Pilotage et animation de la sécurité et de la qualité

#8 Responsables / management

#9 Sûreté

#10 Fonctions transverses

#11 Gestion foncière et immobilière

#12 Système d’information et digital

#13 Médical / social

Une grille de classification intégrant les trois collèges de salariés

L’accord ouvert à signature comporte neuf classes intégrant les trois collèges de salariés existants au sein des entreprises ferroviaires :

  • Classes 1 à 3 : employés (exécution) ;
  • Classes 4 à 5 : agents de maîtrise ;
  • Classes 6 à 9 : cadres (classe 9 = CS).

Des rémunérations minimales de branche permettant de lutter efficacement contre le dumping social

Les rémunérations minimales de branche définissent un plancher en dessous duquel les entreprises de la branche ne pourront pas rémunérer leurs salariés. Ces rémunérations n’ont donc vocation à s’appliquer que pour des salariés dont les rémunérations seraient inférieures à celles définies par l’accord de branche. Elles ne concerneront pas le personnel à statut qui continuera à bénéficier directement des seules dispositions statutaires.

La CFDT est parvenue à obtenir dans le cadre des négociations que les premiers niveaux de rémunération soient le plus proche possible du niveau de rémunération du personnel à statut.

Par ailleurs, cet accord ouvrira droit chaque année à une négociation sur les rémunérations en plus de celle menée dans les entreprises.

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CONFLIT SOCIAL SNCF

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CONFLIT SOCIAL SNCF

Des perspectives pour gagner

Après plus d’un mois de conflit, où en sommes-nous ? La CFDT est entrée dans le mouvement du 5 décembre sur ses propres revendications, non satisfaites à l’issue de la période de concertation :

  • L’instauration d’un système universel de retraite, plus juste, apportant davantage de lisibilité et de nouveaux droits pour les catégories défavorisées dans le système actuel (basses pensions, carrières hachées, femmes, emplois pénibles, etc.).
  • Une transition basée sur le respect du contrat social passé et des engagements pris par le gouvernement en 2018 concernant les cheminots = maintien intégral des droits des agents au statut dans le cadre d’un régime fermé.

Quel est le bilan provisoire du conflit après 41 jours de grève ?

Certains, qui revendiquaient le retrait pur et simple de toute réforme, n’ont cessé d’appeler à une convergence des luttes des différents secteurs professionnels qui ne s’est jamais produite.  À l’inverse, chaque catégorie professionnelle (Opéra de Paris, Police, personnel hospitalier, contrôleurs aériens, etc.) a revendiqué et négocié pour elle-même des modalités de transition spécifiques. Le gouvernement a mené l’essentiel de ces négociations sectorielles avant la fin décembre et a exprimé qu’il n’irait pas plus loin. La CFDT, qui défend l’idée d’un régime universel porteur de nouveaux droits, a contesté une orientation néfaste donnée à la réforme avec l’introduction d’un âge pivot à 64 ans, mesure particulièrement injuste dont elle a exigé et obtenu le retrait.

Au niveau de la SNCF

Seule une « clause du grand-père » partielle a été obtenue ainsi que certaines modalités de transition complémentaires. La CFDT Cheminots a estimé le 20 décembre que ce compromis n’était pas acceptable, car il ne garantissait pas une équivalence de droits pour tous les cheminots.

Et maintenant ?

Pour maintenir le niveau des pensions de retraite, élément fondamental du contrat social cheminot, l’essentiel de la solution réside dans la politique de rémunération. Celle-ci doit être redynamisée dès le début de la carrière. Elle doit aussi être repensée dans le sens d’une plus grande équité en prenant en compte les disparités existantes entre les métiers et les catégories d’emploi, notamment en ce qui concerne les EVS qui ouvriront demain des droits supplémentaires en termes de pension de retraite.

Pour redonner des perspectives positives aux cheminots dans le cadre de la nouvelle SNCF, un cadre social motivant et protecteur doit être mis en place, en traitant prioritairement :

  • la question des rémunérations sous tous ses aspects (rémunération principale, EVS, part variable, salaire indirect, etc.) ;
  • la protection sociale comprenant les assurances maladie et prévoyance, mais aussi les dispositifs d’entreprise relatifs à la retraite (aménagements de fin de carrière, prise en compte de la pénibilité, dispositifs supplémentaires, etc.) ;
  • l’emploi et les conditions de travail, y compris conditions d’exercice des métiers en sécurité ;
  • les conditions d’exercice d’un dialogue social de proximité à la portée des salariés.

La direction de l’entreprise doit prendre ses responsabilités pour apporter à son niveau les réponses que les cheminots attendent !

Pour obtenir ces réponses, la CFDT Cheminots est mobilisée autour de temps forts pour faire gagner ses revendications

Une réforme des retraites juste, un maintien intégral des droits, de nouvelles garanties pour les contractuels, des conditions d’emploi et de travail à la hauteur des défis de la nouvelle SNCF, etc. Nous appelons le gouvernement et la direction de l’entreprise à reprendre immédiatement le chemin des négociations autour du cadre social et des rémunérations au sein de la nouvelle SNCF. Dans cet objectif, la CFDT Cheminots a écrit au Président de la SNCF le 7 janvier et a été reçue pour une première séance de discussion le 14 janvier dont nous attendons les suites. La CFDT interviendra dans le cadre du processus parlementaire pour porter ses positions auprès des députés et sénateurs au moyen d’amendements au projet de loi.

Il est grand temps pour la SNCF et le gouvernement de garantir les droits de tous les cheminots, comme cela a été promis.

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PROCHAIN TEMPS FORT : 14 JANVIER !

PROCHAIN TEMPS FORT : 14 JANVIER !

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PROCHAIN TEMPS FORT : 14 JANVIER !

La SNCF doit s’engager pour le maintien de nos droits !

La CFDT Cheminots appelle toutes les cheminotes et tous les cheminots à se mobiliser par la grève le 14 janvier prochain.

Quelles sont les revendications de la CFDT Cheminots ?

#1 Retrait définitif de la mesure injuste et inutile de l’âge pivot à 64 ans : les réponses attendues de la part du gouvernement ce week-end doivent l’écarter définitivement.

#2 Pour obliger le gouvernement à s’engager dans une réforme répondant réellement aux ambitions de progrès social portées par la CFDT : il faut des réponses concrètes sur la prise en compte de la pénibilité, le niveau du point, l’aménagement des fins de carrière, les minimums de pensions au moins équivalents au SMIC.

Quelles sont les mesures d’urgence revendiquées par la CFDT Cheminots au niveau de la SNCF ?

La CFDT agit pour obtenir des avancées immédiates dans l’entreprise. La CFDT Cheminots a adressé cette semaine un courrier au Président Farandou sur la situation sociale et les éléments à apporter de toute urgence aux cheminotes et aux cheminots.

Apporter des garanties sur les pensions, avec : 

  • la mise en œuvre immédiate de mécanismes salariaux pour tous, permettant que tous les agents aient un niveau de pension conforme aux modalités du régime actuel ;
  • assurer que les minimums de pension soient au moins identiques à ceux du régime spécial actuels ;
  • mettre en place des dispositifs salariaux attractifs tels le rachat des études, le développement de certains avantages familiaux et conjugaux, la validation gratuite des périodes non travaillées pour les agents à temps partiel, etc.

Créer des mesures spécifiques sur les âges d’ouverture des droits, avec : 

  • des droits qui prennent en compte de la pénibilité des métiers du ferroviaire ;
  • la création de nouveaux dispositifs relatifs à l’aménagement des fins de carrière avec, notamment, une amélioration des dispositifs de CPA et CET.

Mettre en place de mesures immédiates d’amélioration des conditions de vie des cheminots afin de redonner confiance et de la visibilité au corps social, avec : 

  • des dispositifs permettant de garantir un déroulement de carrière identique aux agents au statut suite aux effets de la loi de 2018 ;
  • un alignement à la hausse de la PFA de tous les personnels roulants sur celle des autres agents ;
  • un alignement des montants de la Prime sur ceux de la GIR pour tous les agents concernés ;
  • la prise en compte de l’augmentation de la charge mentale de certains métiers suite aux évolutions technologiques et réglementaires).

Mettre en place de mesures immédiates d’amélioration des conditions de travail des cheminots, avec : 

  • des actions immédiates de réhumanisation des gares et des trains ;
  • la résorption de l’emploi précaire et embauche des alternants à l’issue de leur contrat.

Garantir l’unité sociale par la création d’un large socle de droits communs transverse à l’intégralité des agents du GPU, avec : 

  • des parcours professionnels inter et intra-SA sécurisés, attractifs et valorisants ;
  • des instances de dialogue social de proximité associant les différents acteurs du GPU présents sur un même territoire.

La CFDT sera reçue le 14 janvier par la Direction de la SNCF. Pour porter la négociation et obtenir des éléments tangibles et positifs pour les cheminotes et les cheminots, la CFDT Cheminots appelle à se mobiliser massivement par la grève ce mardi 14 janvier.

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