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AVENIR DE L’ÉPIC DE TÊTE

par | 14/11/18 | E-Tracts

La CFDT demande à être reçue par la ministre

La direction a décidé de s’affranchir du dialogue social dans l’évolution de la holding de tête SNCF. La question du dimensionnement et de ses missions est clairement posée. D’un côté, une direction qui a déjà tranché et qui a une idée claire de son organisation cible. De l’autre, un semblant de co-construction destinée à impliquer les salariés au cœur de la transformation. Cette situation inacceptable provoque de fortes inquiétudes pour les salariés. La CFDT a donc demandé à être reçue par la ministre des Transports. Explications.

Pour la CFDT, l’ÉPIC de tête doit incarner et garantir l’unité sociale du Groupe. Son organisation ne peut se résumer à une seule restriction comptable, mais doit refléter l’identité du projet de la SNCF du XXIe siècle, en conformité avec une démarche RSE. Le GPF doit être acteur majeur des mobilités durables face aux enjeux climatiques.

Trop c’est trop. La direction ne se cache même plus. Elle a bien dans ses cartons une idée assez claire de l’évolution de l’ÉPIC de tête, accompagnée d’une réduction drastique de ses effectifs et de certaines fonctions supports. Cette conception s’inscrit à rebours des engagements pris par le législateur et par l’État actionnaire au travers des amendements proposés. La CFDT a demandé à être reçue dans les meilleurs délais par la ministre pour rappeler à chacun – État comme direction – ses engagements.

La CFDT rappelle qu’il ne peut y avoir d’évolution d’entreprise sans adhésion de son personnel

Rien n’est fait aujourd’hui pour favoriser la confiance, la sérénité ou l’adhésion des agents au projet d’évolution de la holding, bien au contraire. Des annonces concernant la filialisation de certaines activités ou plus grave encore, sur le nombre maximum de salariés présents au sein de l’ÉPIC de tête sont faites directement et uniquement à la presse.

Les représentants du personnel, tenus à l’écart du projet d’évolution : inacceptable pour la CFDT

Alors que le projet stratégique semble se dessiner en huis clos, les modalités d’association des représentants du personnel ne sont toujours pas effectives. Le groupe permanent des administrateurs salariés, dont la création a certes été annoncée, n’est toujours pas constitué. Par ailleurs, la façon dont les organisations syndicales elles-mêmes pourraient être associées à la réflexion n’est pas encore définie. C’est un risque majeur pour le pilotage stratégique et de rupture du personnel si la direction s’entête dans cette voie. La CFDT défend l’idée d’une holding garante de l’unité sociale du Groupe et de sa cohérence économique. Cela nécessite qu’elle soit en mesure de continuer à gérer directement, en plus du pilotage stratégique, certaines fonctions système et des fonctions mutualisées au bénéfice de l’ensemble du Groupe. La CFDT demande que soit rapidement mise en œuvre une autre méthode qui ferait passer d’abord l’intelligence collective, conformément aux engagements pris en juin dernier, faute de quoi nous irons droit dans le mur. La CFDT vous tiendra informé·e des suites de ses actions lors de ses prochaines publications.

Qui sont les agents touchés par cette réorganisation de l’ÉPIC de tête ?

Il s’agit d’environ 10 000 cheminots issus de la sûreté, des agences paie & famille, des cabinets médicaux, de l’action sociale, des ressources humaines, de l’informatique, des achats, de l’immobilier, du juridique et de la communication.

Du 16 au 22 novembre, donne ton vote à la liste CFDT ÉPIC SNCF

Je consulte la lettre envoyée à la ministre des Transports en cliquant ici

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