Nouvel accord CFDT Éga Pro

Nouvel accord CFDT Éga Pro

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NOS TRACTS

Nouvel accord CFDT Éga Pro

 

 I. LA CFDT SE BAT DEPUIS DES ANNÉES POUR L’ÉGALITÉ PRO,

contre les inégalités salariales et pour un traitement équitable et juste entre les femmes et les hommes. 

Notre organisation a donc largement pesé sur les mesures gouvernementales.

Le résultat de la concertation portant sur cet accord s’inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre de l’accord de branche du 16 février 2021 ainsi que de l’application de l’article L.2241-1 du code du travail, et des analyses effectuées par les partenaires sociaux de la branche MF sur la base « du portrait » (données 2020 publiées en 2022) statistique de la branche professionnelle établi par la DARES. 

L’objectif tient en une série de mesures dont le but est de s’attaquer aux discriminations salariales, aux écarts de salaire dans l’entreprise. La CFDT a pesé sur chacune d’entre elles : c’est un nouvel outil de mesure dans l’entreprise, associé à des indicateurs précis.

II. LA MANUTENTION FERROVIAIRE EST COMPOSÉE 

cf: tract

III. CRITÈRES RETENUS 

Pour la CFDT Cheminots, ce nouveau dispositif ne suffira pas à résoudre toutes les discriminations salariales entre les femmes et les hommes, mais il constitue une avancée notable. Dans cet accord les indicateurs servent à mesurer : 

􀏫 La lutte contre les discriminations ; 

􀏫 La mixité des métiers ; 

􀏫 L’accès à l’emploi / le recrutement ; 

􀏫 La formation professionnelle ; 

􀏫 L’évolution professionnelle et la promotion ; 

􀏫 L’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes ; 

􀏫 Les conditions de travail et d’emploi. 

À NOTER : QUE POUR CHACUNE DE CES CATÉGORIES L’ACCORD REPREND LES OBLIGATIONS SPÉCIFIQUES À METTRE EN OEUVRE PAR LES ENTREPRISES.

IV. DES DÉLAIS À RESPECTER ET DES SANCTIONS PRÉVUES 

La loi N° 2014 – 873 du 04 août 2014 et ses déclinaisons reprennent les sanctions prévues en cas de non-respect de la loi, par les entreprises. La CFDT Cheminots Manutention Ferroviaire aurait souhaité voir un article ppour recenser les non-conformités à la loi et les sanctions applicables. Naturellement le syndicat patronal, de branche, Le SAMERA n’a pas voulu inscrire cet aspect de la loi dans l’accord de branche. Malgré cette réticence patronale, les mesures prévues par la loi s’appliqueront sans réserve aux entreprises de la branche.

Depuis 2019, afin qu’il puisse mesurer les indicateurs, les entreprises doivent publier la note globale de l’index sur leur site internet. Cet index décrit ce qui se passe réellement dans une entreprise. Cette obligation de transparence a été demandée et obtenue par la CFDT : 

Cette disposition permettra aux équipes syndicales et aux élus des comités sociaux et économiques de faire pression sur les employeurs afin d’éradiquer enfin les écarts de salaires inexpliqués entre les femmes et les hommes. Cet outil permettra également de mesurer, au-delà des inégalités salariales, les inégalités de carrières et de parcours professionnels entre les femmes et les hommes.

Cet accord a pris effet le 20 juin 2023 et s’applique désormais pour les quatre années à venir.

SI VOUS AVEZ DES QUESTIONS SUR CET ACCORD OU QUE VOUS SOUHAITEZ PRENDRE CONNAISSANCE DE CET ACCORD, N’HÉSITEZ PAS À FAIRE APPEL À VOS ÉLUS ET ÉLUES CFDT. ILS OU ELLES SONT À VOTRE DISPOSITION POUR RÉPONDRE À VOS QUESTIONS

NOS AUTRES TRACTS

Communiqué Unitaire le 26 septembre, agissons par la grève

Communiqué Unitaire le 26 septembre, agissons par la grève

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Communiqué Unitaire le 26 septembre, agissons par la grève

Fret, TER, GIE, Réseau, etc., une convergence d’attaques contre les cheminotes et les cheminots !

 Depuis le début de l’année, les cheminotes et cheminots, dans une unité syndicale historique, ont combattu les attaques du Gouvernement contre nos retraites. Ils n’entendent pas baisser la tête au moment où la direction SNCF accélère la privatisation de l’ensemble des activités et l’éclatement du groupe. 

Les fédérations CGT – SUD-Rail –CFDT ont déposé une alarmesociale au président de la SNCF. 

La casse de la SNCF et la liquidation des droits des cheminots doivent cesser ! La préservation de nos emplois, de nos missions et du système ferroviaire sont nos priorités. 

Face à ces attaques, une seule solution : la riposte syndicale 

 

 Le Groupe public unifié (GPU), dans sa configuration issue de la réforme de 2018, est en passe d’exploser au regard des orientations prises par la direction sous l’impulsion du Gouvernement. C’est bien dans ce cadre que l’ensemble des cheminotes et cheminots sont directement concerné·es par la remise en cause de leurs droits et garanties sociales. 

Au premier plan, on trouve la volonté du Gouvernement et de l’entreprise de liquider Fret SNCF avec un plan « de discontinuité ». Ce scandale, en pleine crise écologique, a été lancé à marche forcée et avec préméditation en anticipant une hypothétique décision de la Commission européenne dont l’enquête durera encore de longs mois. 

La filialisation vise à disloquer le groupe et raboter les conditions sociales des cheminots. C’est le plan stratégique dans toutes lesSA. Externaliser les fonctions support au sein d’un GIE, ne répondre que par des filiales dédiées aux appels d’offre TER, ou encore liquider Fret SNCF relève d’une même stratégie patronale : Le dumping social et l’abaissement des droits des cheminots. 

Dès maintenant, mettons un coup d’arrêt à cette trajectoire ! 

Pour maintenir et développer le service public SNCF, construisons la riposte ! Les fédérations cheminotes CGT – SUD-Rail – CFDT appellent dès à présent à construire une journée de grève tous services puissante le mardi 26 septembre ! 

Nous serons au rendez-vous pour les arrêter ! 

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Salaires la CFDT Cheminots agit en faveur de tous les salariés

Salaires la CFDT Cheminots agit en faveur de tous les salariés

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Salaires la CFDT Cheminots agit en faveur de tous les salariés

 

 Retour sur la revoyure du 31 mai 2023 : les dernières mesures salariales obtenues étaient orientées en priorité sur les salaires les plus modestes, compte tenu des inflations record de cette année 2022.

La CFDT Cheminots a oeuvré dans ce sens et par souci d’équité, a également souhaité agir pour le personnel d’encadrement en proposant une augmentation en pourcentage.

Aujourd’hui, nous sommes en mesure de calculer les bénéfices de notre signature sur les propositions d’accord NAO (Négociations Annuelles Obligatoires). 

Concrètement, les augmentations se traduisent en moyenne par : 

CLASSE 5 􀏫 +9.5% CLASSE 7 􀏫 +6.8% 

CLASSE 6 􀏫 +7.9% CLASSE 8 􀏫 +6.2%

EXEMPLES COMPARATIFS ENTRE JANVIER 2022 ET MAI 2023

RÉSIDENCE

SALAIRE BRUT MENSUEL*

EVOLUTION EN %

EVOLUTION DU SALAIRE BRUT MENSUEL EN €

IDF

Classe 5-2 19 – échelon 10

9,30 %

228,26 €

PROVINCE

Classe 6-1 22 – échelon 8

7,32 %

214,75 €

IDF

Classe 7-1 26 – échelon 10

6,77 %

256,12 €

PROVINCE

Classe 8-1 30 – échelon 8

6,27 %

253,06 €

IDF

Classe 8-1 31 – échelon 10

6,84 %

305,28 €

 

 INTOX

Dans le Temps Réel n°11, l’entreprise affirme que «la SNCF a augmenté de 12% en moyenne ses salariés entre 2022 et 2023»

ET VOTRE SALAIRE, A-T-IL 

AUGMENTÉ DE 12% ?

 

 Même si la CFDT Cheminots a oeuvré pour une hausse des salaires de l’encadrement, l’inflation se poursuit dans notre pays et le compte n’y est pas. Nous continuons à faire des propositions en faveur de l’ensemble des salariés.

La clause de revoyure inscrite à la demande de la CFDT cheminots dans l’accord NAO, que nous sommes les seuls à avoir signé, a abouti sur des mesures d’augmentations concernant le télétravail, les tickets restaurant, les échelons d’ancienneté 9 et 11, etc. 

La table ronde de «revoyure» salariale a eu lieu le 31 mai 2023. Issu de l’accord NAO de 2022, que seule la CFDT avait signé, ce rendez-vous a amené la CFDT à poser un grand nombre de revendications. Pour la CFDT Cheminots, la position est claire: des mesures pour toutes les cheminotes et tous les cheminots (contractuels et statutaires) pour compenser les effets de l’inflation. Avec des mesures qui ne sont pas immédiates et qui restent insuffisantes, le résultat de la négociation est loin de répondre aux besoins et aux attentes des cheminotes et des cheminots. Ces mesures ne feront pas l’objet d’un accord mais d’une décision de l’entreprise.

LES REVENDICATIONS DE LA CFDT

UNE COMPENSATION PARTIELLE DE L’INFLATION

DES AUGMENTATIONS GÉNÉRALES POUR TOUTES ET TOUS, QUELQUE SOIT LE COLLÈGE, STATUTAIRES ET CONTRACTUELS

UN VÉRITABLE 13ÈME MOIS POUR TOUS

REVALORISATION DE L’INDEMNITÉ DE RÉSIDENCE ET EXTENSION AUX CONTRACTUELS

REVALORISATION DE LA PRIME DE TRAVAIL

MISE EN PLACE D’UNE GARANTIE 

INDIVIDUELLE DE POUVOIR D’ACHAT

MISE EN PLACE D’UN ACCORD SUR LE PARTAGE DE LA VALEUR POUR QUE LES BÉNÉFICES SOIENT REDISTRIBUÉS

REVALORISATION DES EVS REVALORISATION DES EVS

CRÉATION DES ÉCHELONS 9 ET 11

REVALORISATION DE L’INDEMNITÉ TÉLÉTRAVAIL

STRICTE ÉQUIVALENCE POUR LES CONTRACTUELS ET SUIVI D’APPLICATION

 

Sur les mesures de pouvoir d’achat, la CFDT cheminots a toujours essayé de préserver les plus démunis et reste convaincue que les mesures bas salaires durant la crise sanitaire que nous traversons est une mesure nécessaire et juste. Néanmoins, la CFDT cheminots considère pour autant que les garanties de pouvoir d’achat sont aussi un combat utile. C’est en ce sens qu’elle a encore une fois été la seule organisation syndicale à réclamer la mise en oeuvre de la GIPA, garantie individuelle de pouvoir d’achat lors de la table ronde salariale du 31 mai dernier. Cette mesure est une mesure qui, si elle est mise en oeuvre, profitera en priorité aux salaires ayant subi les plus fortes baisses de pouvoir d’achat (en pourcentage) , et donc à l’encadrement. La DRH Groupe n’y est pas opposée, et la CFDT continuera à militer en ce sens.

QU’EST CE QUE LA GIPA ?

Instaurée en 2008, l’indemnité dite de « garantie individuelle du pouvoir d’achat » (GIPA) permet de compenser une évolution de traitement brut inférieure des agents publics à l’évolution des prix à la consommation.

Si le traitement indiciaire brut effectivement perçu par l’agent au terme de la période a évolué moins vite que l’inflation, un montant indemnitaire brut équivalent à la perte de pouvoir d’achat ainsi constatée est versé à chaque agent concerné.

EST ELLE APPLICABLE À LA SNCF ?

Dans sa forme actuelle non, c’est pourquoi la CFDT Cheminots propose la mise en place d’une telle mesure par voie d’accord d’entreprise. Le même dispositif peut être envisagé également par accord de branche. Cette mesure pourrait permettre de comparer individuellement, sur 2 ans par exemple, le niveau d’augmentation salariale de chacun avec l’inflation.

LA CFDT propose que l’assiette de calcul prenne en compte a minima une période de calcul de 2 années intégrant, le traitement et les indemnités (à situation professionnelle constante). Une indemnité de GIPA viendrait alors compenser la rémunération des agents qui ont vu leur pouvoir d’achat diminuer dans la période.

COMMENT EST CE RÉALISABLE ?

Il faut pour cela que la SNCF accepte d’engager des négociations. Si à l’issue de celles-ci un accord est obtenu, il est alors soumis à la signature des organisations syndicales représentatives de la SNCF.

Pour l’heure, seule la CFDT Cheminots a manifesté son intérêt pour une telle mesure, mais si celle-ci est protectrice en matière de rémunération, nul doute qu’elle sera rejointe par d’autres organisations syndicales. Pour qu’un accord devienne effectif, il faut qu’il soit « majoritaire ». Dans l’entreprise, un accord est majoritaire s’il est signé par les organisations syndicales ayant recueilli plus de 50 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections professionnelles.

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