BRANCHE FERROVIAIRE

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En signant deux accords, la CFDT gagne de nouveaux moyens pour agir !

Le 6 septembre, après décision de son Conseil national, la CFDT Cheminots signe deux avenants visant à compléter utilement les outils de négociation, d’interprétation et de conciliation dans la branche. Explications.

La CPPNI, c’est quoi ?

Rendue obligatoire par la loi, la transformation de la Commission mixte paritaire (CMP) en Commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation (CPPNI) est une opportunité pour renforcer les prérogatives des partenaires sociaux dans la branche.

Quelles sont les avancées obtenues par la CFDT ? 

Grâce à ses nombreuses propositions, la CFDT Cheminots a obtenu des évolutions concrètes.

  • Un pouvoir d’interprétation et de conciliation sur les accords, reconnu aux seuls signataires de ces accords : la CFDT a porté cette disposition légitime qui donne à ceux qui ont engagé leur signature la capacité d’émettre des avis d’interprétation sur toute disposition litigieuse de la convention collective. Ces avis sont d’application obligatoire pour toutes les entreprises de la branche (jurisprudence conventionnelle). Dans le contexte concurrentiel, cette régulation sera stratégique pour interdire les contournements de la règle applicable.
  • Une commission qui recevra des prérogatives étendues au-delà de la négociation des accords : promotion de la branche ferroviaire, suivi des accords passés dans les entreprises, prospective au moyen de l’observatoire des métiers sur la GPEC, sur la transformation des métiers, sur la protection sociale, etc.
  • Une commission dotée de moyens renforcés dans la représentation syndicale : quatre membres au lieu de trois et des participants supplémentaires aux réunions de préparation et de restitution de l’observatoire.

La CFDT a cherché à tirer le meilleur parti d’une négociation technique qui s’est « invitée » dans le calendrier des négociations à la demande de la CGT, laquelle a pourtant très peu contribué à l’évolution du texte. Après trois séances de négociations, ce sont les propositions CFDT qui améliorent l’efficacité de l’outil de négociation au sein de la branche.

Convention collective nationale : des propositions CFDT déjà sur la table

  • La CFDT exige qu’une priorité absolue soit donnée aux négociations sur les sujets de fond pour lesquels elle a déjà formulé de nombreuses propositions concrètes.
  • La CFDT a mis sur la table des négociations un projet d’accord complet sur les classifications et les rémunérations, prenant en compte la diversité des métiers ferroviaires, instaurant des mécanismes de progression professionnelle garantis, instituant une prime d’ancienneté dans la branche et revendiquant l’instauration d’un treizième mois conventionnel pour tous.
  • La CFDT promeut l’idée d’une protection sociale construite sur une unique caisse de branche pour le régime de base (CPRP étendue à tous dont la faisabilité fait l’objet d’un rapport remis au gouvernement) ainsi que sur un régime complémentaire de très haut niveau avec une prise en charge des cotisations par les employeurs ferroviaires.
  • La CFDT défend une extension à tous les salariés de la branche de l’accès à la médecine de soins SNCF (notamment la médecine spécialisée, comme le prévoient les engagements de la ministre des Transports formalisés en 2018).
  • La CFDT revendique la continuité des facilités de circulation et son extension à tous les salariés.
  • La CFDT a fait des propositions pour la sécurisation des parcours professionnels et la mobilité volontaire au sein de la branche, qui constituerait une vraie garantie de l’emploi.
  • La CFDT poursuivra la voie du progrès social par la contractualisation. Face à l’ampleur des sujets à traiter avant l’ouverture à la concurrence, la CFDT attend de l’UTP l’intensification des négociations et un plus grand volontarisme dans les propositions.

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CHRONO’GARES PAYS DE LA LOIRE & BRETAGNE

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Les espaces de vente resteront à quai, la direction met des rustines !

La CFDT a été reçue vendredi 19 juillet par la direction TGV Ouest à la suite de sa procédure d’alerte sociale (DCI). Le point sur la situation dans les espaces de ventes et les mesures annoncées par la direction à la suite de l’opération CFDT Chrono’Gares.

Ici, comme ailleurs, le constat est le même : les vendeurs sont de plus en plus confrontés à des voyageurs agacés et impatients du fait des conditions d’accueil qu’on leur propose et avec des temps d’attente pour le moins scandaleux…

Une stratégie totalement assumée par la direction 

La SNCF s’obstine à pratiquer la politique de la terre brûlée en fermant de nombreux points de vente et en supprimant des postes de vente à tour de bras… D’ailleurs, la direction s’est fixé un objectif national concernant l’accueil des voyageurs : pas plus d’une heure d’attente, dont 80 % à moins de 30 minutes au 31 décembre 2019. Souvenez-vous, au début de notre opération, elle annonçait pas plus de 30 minutes. Un exercice de sémantique qui met en évidence l’absence de volonté de la SNCF de régler de manière durable l’accueil des voyageurs dans ses points de vente.

À la CFDT, nous disons stop à cette politique du pire et stop aux conditions de travail détestables !

Nous réclamons des conditions d’accueil dignes de ce nom pour nos voyageurs, mais aussi, et surtout, des conditions de travail acceptables pour les vendeurs. La CFDT Cheminots réclame des mesures immédiates et pérennes pour stopper tout cela. La direction est consciente de ces dysfonctionnements, mais ne met que des rustines !

Une action CFDT qui a payé !

La CFDT Cheminots obtient la majoration de la prime de travail de 20 % pour les agents en contact client en gare : vente et escale de Nantes, Rennes, Le Mans, Angers et Laval, ainsi que pour les agents de la RCAD pour les mois de juillet et août. La mise en application se fera sur les fiches de paie d’août et septembre. Pour la CFDT Cheminots, c’est un premier geste qui doit en appeler d’autres, car rien n’est réglé pour le moment.

Service ligne directe 

Afin de pallier l’augmentation des appels au 3635, trois postes sont à pourvoir de suite au RCAD de Vannes. La CFDT Cheminots voit dans ces propositions un geste très modeste de la part de notre direction. Il est clair que ces dispositions ne permettront pas de répondre aux dysfonctionnements structurels tels que nous les connaissons actuellement aux guichets.

La CFDT exige des solutions pérennes

Le recours à des CDD n’est ici évoqué que comme une solution palliative et de toute façon temporaire. Pour la CFDT, l’amélioration souhaitée ne vaut que si elle s’inscrit dans la durée. Cela passe nécessairement par des emplois en nombre suffisant et donc par de vrais recrutements ! L’action Chrono’Gares a établi que la problématique des files d’attente n’était pas différente d’une région à une autre. Pour la CFDT, l’activité Voyages n’a aucune raison de prendre deux mesures différentes (une pour la province et une pour l’Île-de-France), elle exige donc 200 euros par mois et par agent.

La direction SNCF s’engage à faire baisser ces temps d’attente aux guichets. La CFDT Cheminots en doute. Elle est fortement préoccupée par la surcharge de travail du personnel des points de vente et demande à la direction SNCF de mettre en œuvre toutes les dispositions nécessaires afin de préserver l’intégrité des salariés en place.

RDV auprès de vos représentants et signez la pétition en ligne 

Nous avons besoin de vos témoignages. La CFDT opérera un acte 2 de l’opération Chrono’Gares à la rentrée. Cela permettra de vérifier si l’attente des voyageurs aux guichets a vraiment baissé, ainsi que l’état d’amélioration des conditions de travail de nos collègues.

#PlusDeGuichetsSncf #PlusDeCheminotsCommerciaux : http://chng.it/5CBW7yhQ4N 

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