
Déraillement du TGV Colmar-Paris Est
Déraillement du TGV Colmar-Paris Est

Dans le cadre d’une demande de concertation immédiate portée le 25 février dernier sur des problématiques concernant le fonds d’action sociale, la CFDT Cheminots a rappelé ses revendications.
#1 Pas de plafonnement des prestations financières et encore moins par cumul sur un an de date à date. Les prestations doivent répondre aux besoins évalués par les travailleurs sociaux.
#2 Garder la possibilité de règlement en espèces.
#3 Les aides d’urgence doivent être attribuées sans avis de la ou du DPX, il s’agit bien de réactivité. Les DPX, contrairement à leur dénomination, ne sont pas en proximité et leur périmètre ne permet pas de réagir dans l’urgence.
#4 Respect de la démocratie sociale et de l’accord d’entreprise référencé GRH 0224, selon lequel les prises de décisions relatives au FASS sont uniquement valablement inscrites à l’ordre du jour d’une plénière.
#5 Respect du guide des prestations par l’autonomie des évaluations sociales des travailleurs sociaux, sans pression budgétaire de la hiérarchie.
#6 Respect des fondamentaux métiers des travailleurs sociaux et des moyens nécessaires qui doivent leur être attribués et qui sont issus des cotisations salariales des cheminots.
Rappel à la direction : le dialogue social est toujours préférable au conflit !
Depuis 2012, la CFDT est le seul syndicat à défendre l’instauration d’un système de protection sociale de haut niveau géré par la CPRP, dont tous les salariés de la branche ferroviaire bénéficieraient, indépendamment de leur statut d’emploi ou de leur employeur et dans des conditions définies par décret.
La CFDT revendique le développement d’un sac à dos social face à l’ouverture à la concurrence. Cela se traduit par le maintien d’un régime spécial de retraite, l’extension des facilités de circulation, de nouveaux droits comme la complémentaire santé pour tous et une politique de logement plus ambitieuse.
La constitution d’un sac à dos social est l’opportunité pour renforcer l’action sociale et l’étendre aux autres entreprises ferroviaires. Il faut promouvoir la lutte contre les inégalités tout au long de la vie. Ce sujet doit être, avec les directions d’Optim’services et de l’Action sociale, au centre de nos échanges :
Pour la CFDT, la médecine de soins n’est pas antinomique avec une couverture santé obligatoire d’entreprise pour tous les agents, une revendication initiée par la CFDT depuis plusieurs années. Elle doit perdurer, car c’est une médecine de proximité garantie là où dans certaines régions confrontées à des déserts médicaux il est difficile d’obtenir un rendez-vous dans le secteur privé. Les médecins généralistes SNCF peuvent s’appuyer sur un réseau de spécialistes reconnus. Afin de pérenniser cette médecine de soins, faut-il garantir un volume d’activité suffisant. La CFDT propose de l’ouvrir à tous, dans le cadre des négociations de branche sur les droits transférables. Il est nécessaire de passer par la revalorisation de certains métiers, notamment celui d’infirmier, qui peut assurer une partie de la visite du médecin (visite d’information dans le cadre de la loi El Khomri).
La CFDT s’appuie sur l’audit récent du Comité français d’accréditation (COFRAC), qui conclut sur la bonne performance de ces services. Cela prouve que leur présence au sein de l’entreprise est justifiée, car ils permettent de la réactivité et de la flexibilité. Leur rôle est d’autant plus important pour la médecine d’aptitude sécurité. Leur maintien est donc essentiel et envisager une externalisation serait une mauvaise solution.
Avec la CFDT Cheminots, travaillons à l’élaboration d’un sac à dos social de branche, propice à défendre nos emplois et nos acquis sociaux !
La journée internationale de lutte pour le Droit des femmes : une occasion pour la CFDT de rappeler que l’égalité est une priorité.
Depuis des décennies, le sujet des violences sexistes et sexuelles est porté par toute la structure CFDT, les entreprises et plus généralement au travers des associations qui agissent quotidiennement au sein de la société.
Force de proposition et toujours dans l’action, la CFDT souhaite une série de mesures pour la protection des victimes et des témoins, y compris dans l’entreprise :
La CFDT Cheminots veille, au travers de ses propositions, lors des négociations sur le nouveau pacte social, mais aussi lors de l’écriture des accords de la convention collective nationale ferroviaire, à ce que ces sujets soient portés. Cependant, nous sommes souvent seuls. Les avancées obtenues pour l’égalité des femmes et des hommes, que ce soit dans l’accord formation, celui du contrat de travail ou dernièrement celui dit « classification & rémunération » ne sont pas signés par les organisations syndicales contestataires, voire sont rendus caduques par l’exercice de leur droit d’opposition. Notre société a encore beaucoup de chemin à faire pour que l’égalité femme-homme soit une réalité.
Je me considère comme féministe. N’est-ce pas le terme utilisé pour parler de quelqu’un qui se bat pour le droit des femmes ? Dalaï-Lama
N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique, économique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. Vous devrez rester vigilantes votre vie durant. Simone de Beauvoir
Le combat pour l’égalité entre les femmes et les hommes doit se poursuivre. Il est remis en question régulièrement. Nous ne devons pas relâcher notre vigilance. La CFDT s’y emploie ! Les grandes causes qui font la force de notre société, dont le droit des femmes fait intégralement partie, doivent être défendues et maintenues. Le hashtag #5NOVEMBRE16H47 lancé par les associations démontre que les écarts salariaux sont toujours de mise : c’est le moment de l’année où les femmes commencent à travailler pour rien. La vie personnelle et les interruptions de carrières liées à la maternité ou la parentalité entraînent des retards dans la rémunération. Les femmes en sont encore les premières victimes. En 2019, il y a en encore 9 % de différences de salaires inexpliquées entre les femmes et les hommes pour un poste équivalent ! Vous trouvez cela injuste ? Nous aussi. Alors rejoignez la CFDT pour défendre vos droits !
La CFDT remporte une victoire pour les cheminots transférables : l’annulation de l’article 5 du décret sur le transfert du personnel à la suite de la non-prise en compte des allocations familiales supplémentaires (AFS).
Dans le cadre de ses actions sur la réforme ferroviaire de 2018, la CFDT Cheminots avait obtenu un amendement à la loi prévoyant que l’ensemble des allocations soit pris en compte dans la rémunération minimale due aux cheminots en cas de transfert dans une autre entreprise. Le décret publié le 26 décembre 2018 ne respectait pas cet engagement puisqu’il ne prenait pas en compte l’allocation familiale supplémentaire. Certes, cette allocation est faible pour un seul enfant, mais elle représente un montant très significatif dès le deuxième enfant. Après avoir mis en demeure le gouvernement de tenir son engagement en corrigeant son texte, la CFDT Cheminots a attaqué le décret nº 2018-1242 relatif au transfert des contrats de travail des salariés en cas de changement d’attributaire.
Parmi les éléments à prendre en compte au titre du maintien de rémunération nette, le décret a exclu de cette liste les allocations familiales supplémentaires que le salarié pouvait percevoir. Or, cette exclusion est directement contraire aux dispositions de l’article L. 2121-26 du Code des transports – issues de la loi dite Nouveau pacte ferroviaire –, qui prévoient que toutes les allocations doivent être prises en considération, sans distinction. Non seulement cela correspondait à un engagement pris lors de l’écriture de la loi, mais de plus cette allocation supplémentaire est d’une importance financière substantielle pour tous les cheminots qui ont au moins deux enfants.
Pour la CFDT, il n’était donc pas envisageable que cet élément ne soit pas maintenu en cas de changement d’employeur. La CFDT Cheminots a été la seule organisation syndicale à engager cette procédure devant le Conseil d’État pour garantir le maintien intégral de la rémunération des cheminots.
La décision de la haute juridiction est très claire
« L’UFCAC-CFDT est fondée à soutenir, sans qu’il soit besoin d’examiner les autres moyens de sa requête, qu’en n’incluant pas cette allocation, le Premier ministre a méconnu le I de l’article L. 2126-26 du Code des transports (…) En conséquence, le Conseil d’État décide d’annuler les dispositions du décret en tant qu’elles ne mentionnent pas l’allocation familiale supplémentaire parmi les éléments de rémunération ».
Cette annulation vient constituer pour les salariés transférés une véritable garantie du maintien de tous les éléments de rémunération
À noter : en cas de transfert, cette allocation est pérennisée sous forme de rémunération « en dur ». C’est-à-dire qu’elle devient partie intégrante du salaire et ne peut plus être retirée de la rémunération par la suite.
Le gouvernement ne va pas avoir le choix que de réécrire le décret pour prendre en compte cette décision. Grâce à cette décision, toutes les allocations sans exception devront être prises en compte y compris les allocations de déplacement (qui y figuraient déjà) et les allocations familiales supplémentaires (qui s’y ajouteront).
La CFDT Cheminots a d’ores et déjà demandé au ministère des Transports d’appliquer au plus vite cette décision.
La CFDT Cheminots poursuit résolument son action
#1 Pour obtenir des engagements créateurs de droits pour les salariés.
#2 Pour les faire respecter, y compris par la voie juridique si cela s’avère nécessaire.
Je clique ici pour consulter la décision du Conseil d’État dans son intégralité