COMITÉ CENTRAL DU GROUPE PUBLIC FERROVIAIRE

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NOS TRACTS

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En 2019, plus de production, moins de social…

Lors du CCGPF du 19 décembre, la SNCF a présenté son budget 2019. Un budget toujours marqué par une nouvelle saignée dans l’emploi. Tout, sauf une surprise pour la CFDT, qui a évidemment voté contre, comme ces quatre dernières années. La grande absente de cette équation budgétaire, c’est la perspective sociale.

Y a-t-il encore un pilote responsable dans le train ?

Pour la CFDT il ne peut pas exister d’outil industriel ferroviaire au service de nos concitoyens sans ressources humaines. En remettant à après-demain la quête de sens avec la construction d’un projet social avec les cheminots, l’entreprise et l’État risquent d’accentuer la fracture sociale cheminote très largement mise à mal ces dernières années. Alors que l’enjeu de l’ouverture à la concurrence impose l’engagement et la fidélisation des salariés, l’entreprise a d’envoyer un message de démobilisation en laissant le GPF sans perspectives sociales.

Comment se traduit cette ineptie budgétaire dans chaque Épic ?

À l’Épic de Tête

Avec des objectifs de suppression de postes supérieurs à ceux de 2018 (150 emplois de plus), derrière la recherche de gains de productivité « à tout prix », les tenants de l’orthodoxie comptable sont aux aguets alors que l’entreprise connaît de meilleures rentrées d’argent
(+ 230 millions d’euros).

L’aberration est poussée à son paroxysme à la SUGE

Dans certaines gares, plus d’agent Suge pour cause « d’heures de production déjà consommées ». Un comble, alors que notre pays vient d’être frappé par un nouvel attentat et connaît le niveau le plus élevé du dispositif Vigipirate. Il ne faut pas s’étonner à ce que ces agents s’organisent spontanément par eux-mêmes pour demander des comptes à la direction. Un avant-goût de la représentation sociale voulue par une direction adepte du dialogue social low-cost avec la mise en place des CSE.

À l’Épic Mobilités

Les indicateurs d’activités sont au vert. Fret, Transilien, Voyages et TER enregistrent de 7 à 8 % supplémentaires, grâce à une augmentation de l’investissement de 1,3 milliard d’euros en faveur de l’aménagement des gares, de l’information voyageurs et de l’achat de matériel. Mobilités devra faire face à une augmentation des péages demandée par l’État actionnaire, qui se veut engagé dans les enjeux de mobilités durables.

L’addition payée par les cheminots est très lourde

2 095 postes supprimés avec un plan de départ volontaire et une recherche quasi obsessionnelle de diminution du coût par agent comme l’illustre la récente démarche de l’entreprise de remettre en cause les allocations de déplacements. Sans doute faut-il y voir un lien avec l’ouverture à la concurrence et l’intégration des allocations dans le calcul de la rémunération en cas de transfert que la CFDT a obtenu à l’issue du conflit historique du printemps dernier.

À l’Épic Réseau

Sous fond de reprise de la dette par l’État actionnaire, le budget consacré à la sécurité souffre du désengagement de l’État. Faute de choisir, notamment pour les projets régionaux, l’État fait porter la responsabilité sur Réseau.

Résultat, un déficit porté par Réseau

Il y a quelques mois, le gouvernement vantait à l’opinion publique les vertus d’une réforme du ferroviaire soucieuse des deniers publics et de sa dette grandissante.

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11 décembre 2018 : la CFDT devient première organisation syndicale en France, secteur privé et public confondu.

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PRIME EXCEPTIONNELLE LE COMPTE N’Y EST PAS !

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PRIME EXCEPTIONNELLE LE COMPTE N’Y EST PAS !

LA SNCF vient de rendre sa décision concernant la mise en place d’une prime exceptionnelle. Elle sera d’un montant de :

400 € pour les cheminots ayant un salaire brut annuel fixe inférieur à 27 000 euros (primes incluses hors EVS)

200 € brut pour les cheminots ayant un salaire brut annuel fixe inférieur à 35 000 euros (primes incluses hors EVS)

Pour la CFDT, le compte n’y est pas !

Cette annonce prive une nouvelle fois les cheminots d’un véritable débat sur le pouvoir d’achat pourtant nécessaire alors que nous abordons bientôt une 5ème année sans augmentation générale des salaires.

Dans un courrier adressé à G. Pepy le 12 décembre dernier, la CFDT avait demandé un plan d’urgence pour améliorer le pouvoir d’achat.

Ces annonces ne sont pas de nature à régler la problématique des bas salaires à la SNCF, ni à apaiser un corps social cheminot mis à rude épreuve ces dernières années malgré de bons résultats économiques.

Plus que jamais le plan d’urgence de la CFDT sur le pouvoir d’achat des cheminots demeure d’actualité.

En 4 points le plan d’urgence demandé par la CFDT pour le pouvoir d’achat des cheminots

  1. Mise en place d’un véritable 13e mois pour tous les cheminots, qu’ils soient contractuels, au statut, sédentaires ou roulants.
  2. Alignement des modalités de calcul de la prime pour les agents d’exécution et de maîtrise sur celles de la GIR applicable aux cadres.
  3. Une prime exceptionnelle et immédiate de 1 000 euros pour tous les cheminots.
  4. + 100 euros par mois pour tous les agents, dès janvier 2019.

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ACCIDENT DU TRAVAIL

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ACCIDENT DU TRAVAIL

Expertise CHSCT au Technicentre Paris Saint-Lazare : un bilan accablant !

À la suite d’une épidémie d’accidents de travail sur le site de Levallois, vos représentants du personnel CFDT ont déclenché un CHSCT extraordinaire, puis ont fait voter la mise en place d’une expertise sur cette problématique. Le moins que l’on puisse dire est que le constat sur les dysfonctionnements rencontrés par les agents est édifiant.

Focus sur les points clés du rapport

  • Manque d’anticipation sur les départs en retraite et dans la formation des nouveaux embauchés.
  • Perte de savoir-faire et manque de formation continue.
  • Absence du service médical dans les analyses des risques psychosociaux (RPS).
  • Communication négative et permanente sur les AT engendrant une culpabilisation des agents.
  • Manque d’analyse en profondeur des AT pour l’ensemble des équipes et recours fréquent à l’erreur humaine afin de clore les dossiers.
  • Outillages inadaptés (fabrication maison, vibrations, poids, etc.).
  • Intégration insuffisante des aléas de production menant à une pression permanente sur les agents.
  • EPI non adaptés ou mal dimensionnés.
  • Absence de travail collectif sur la résolution des problèmes techniques et d’organisation, aucune implication des agents dans la résolution des problèmes.
  • Mauvais état du chantier (trous, manque d’éclairage, marquages effacés, accès inadaptés aux engins, etc.).
  • Réception de nouvelles voies équipées de fosses avec une profondeur insuffisante.

Le rapport complet est disponible auprès de votre équipe CFDT.

Après des années d’inaction de certaines organisations syndicales, il est temps de changer ! Pour des élu·e·s responsables, motivé·e·s et engagé·e·s, du 14 au 20 décembre 2018, votez CFDT !

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CONVENTION COLLECTIVE

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CONVENTION COLLECTIVE

Noël au rabais pour les salariés transférés

Le 28 novembre dernier, les garanties et protections données aux cheminots en cas de transfert d’une activité TER vers un nouvel opérateur étaient au programme de la Commission mixte paritaire nationale. La CFDT, fidèle à ses engagements, était présente pour défendre ses revendications et les droits des cheminots pour une convention collective de haut niveau.

La chaise vide face au patronat !

  • Sud-Rail, grande absente de cette réunion de négociation.
  • Sud-Rail, qui se targuait pourtant d’être « là pour les cheminots » dans l’un de ses slogans de campagne.
  • Sud-Rail, qui n’a de cesse de crier des slogans stériles dans un mégaphone, torches à la main.
  • Par son absence, Sud-Rail démontre bien l’intérêt qu’elle porte aux cheminots !

On n’est pas contents ! Pourquoi ? Parce qu’on n’est pas contents

  • La CGT, présente, mais inexistante dans les revendications.
  • La CGT, qui n’a rien à dire puisqu’elle refuse de revendiquer ou négocier quoi que ce soit.
  • La CGT, dans la procédure procédurière qui se défile sous le prétexte d’un délai insuffisant pour étudier le dossier : sept jours au lieu de huit !
  • La CGT se défile à nouveau et refuse que la question du transfert soit traitée lors de la séance du 4 décembre

Trop tôt le 28 novembre ! Trop tôt le 4 décembre ! Quand sera-t-il l’heure alors ?

Depuis la promulgation de la loi pour un nouveau pacte ferroviaire combattue dans l’unité syndicale, la CGT n’a pas fait une revendication pour alléger la facture de cette réforme et donner des garanties aux cheminots dans le cadre de ces transferts d’activité…

… Pire encore !

  • Tous les moyens sont bons pour éviter les discussions à ce sujet.
  • Attitude irresponsable de la première organisation syndicale représentative.
  • Pas de lutte, pas de négociation non plus : seulement du renoncement.

Rien sous le sapin du ferroviaire !

Le hic, c’est qu’en l’absence d’accord de branche le 27 décembre, la loi prévoit que les modalités de transfert des salariés soient fixées unilatéralement, par décret. Sauf à espérer un miracle de Noël par lequel le gouvernement viendrait faire un « décret-cadeau » aux cheminots, il va falloir se décider sur une ou deux dates si l’on veut préserver une petite chance de défendre les droits de nos collègues de l’activité TER.

Dommage pour les cheminots !

La CFDT n’a pas pu porter ses argumentaires visant à contester une méthode patronale plus encline aux transferts obligatoires qu’au volontariat. La CFDT avait pourtant de nombreuses revendications pour garantir les droits des salariés.

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CSE SIÈGE MOBILITÉS

CSE SIÈGE MOBILITÉS

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CSE SIÈGE MOBILITÉS

Direction de la Traction / Direction générale déléguée Performance / Direction Industrielle / Direction Internationale / Présidence SNCF Mobilités / SNCF Combustible

Merci !

Avec 25,95 % des suffrages exprimés, la CFDT obtient quatre élus titulaires et sept élus suppléants. Grâce à vos votes, la CFDT pourra être présente dans le CSE Siège Mobilités. Nous remercions l’ensemble des électeurs et regrettons l’abstentionnisme croissant dans ce scrutin. Nous avons donc moins de quatre ans pour prouver aux cheminots que l’expression des salariés et leurs voix sont le moteur des actions CFDT. Rejoignez la première organisation en France dans le privé pour faire que notre CSE soit à la hauteur des enjeux de 2020 sur Mobilités et ne se résume pas à une chambre d’enregistrement et des activités sociales.

Réseau CFDT, la force du collectif !
Suivez-nous 

  • Mail : siege.mobilites@cfdtcheminots.org
  • Facebook : CFDT-Cheminots-Officiel

Ensemble, écrivons l’histoire du CSE Siège Mobilités, avec la CFDT

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52 REPOS PÉRIODIQUES DOUBLES POUR LES AGENTS DE RÉSERVE SÉDENTAIRES

52 REPOS PÉRIODIQUES DOUBLES POUR LES AGENTS DE RÉSERVE SÉDENTAIRES

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52 REPOS PÉRIODIQUES DOUBLES POUR LES AGENTS DE RÉSERVE SÉDENTAIRES

La CFDT obtient le respect du droit

52 repos périodiques doubles (RPD), c’est ce que la CFDT a négocié dans l’accord relatif au temps de travail et c’est le droit qui doit s’appliquer. Problème, la direction revient sur ses engagements et publie une note ambiguë laissant entendre que ce droit serait réduit à 30 RPD. Face à cet affront et cet irrespect de l’accord signé, la CFDT pose une DCI et obtient la suspension de la note de la direction.

Décryptage

C’est une question DP posée par SUD sur l’accord temps de travail – non signé par CGT et SUD – sur le nombre minimum de repos pour les agents de réserve sédentaire (titre II) qui déclenche une note « juridique et technique » de la direction RH Groupe.

C’est le début de la confusion

En effet, la direction profite de cette opportunité pour refaire le match de la négociation du temps de travail de 2016. Elle remet en cause ce qui a déjà été tranché à plusieurs reprises par les tribunaux, à savoir que les 52 repos périodiques doubles minimums s’appliquent bien de manière constante aux cheminots sédentaires, quelle que soit leur utilisation (roulement ou réserve). Le maintien de ces dispositions, c’est précisément ce que la CFDT a obtenu par le relevé de décision du 28 et 29 mai 2016 au ministère des Transports et ce que confirmait la lettre d’accompagnement signée par l’actuel DRH du GPF.

La conséquence

C’est la transposition à l’identique des termes de l’ex-RH 0077 dans l’accord temps de travail en vigueur.

FAUX Dire que l’accord actuel sur le temps de travail est moins disant que l’ex-RH 0077 est un mensonge.

VRAI Les rédactions des articles 32-V, 38-1 et 38-5 sont rigoureusement identiques. Il n’y a donc aucun changement de règles.

Rappel de la règle

La CFDT, signataire de cet accord, est plus légitime que ceux qui ne s’engagent pas pour rappeler la règle.

Ce que dit l’accord

  • Article 32-V : « Deux jours de repos doivent être accolés dans toute la mesure possible. (…) sous réserve de la répercussion des absences, chaque agent relevant de l’un des articles 32-II, 32-III et 32-III bis, doivent bénéficier au minimum de 52 repos périodiques doubles, triples le cas échéant, par an. 14 de ces repos périodiques doivent être placés sur un samedi et un dimanche ou un dimanche et un lundi consécutif, dont 12 sur un samedi et un dimanche consécutif ».
  • Article 38-1 : « L’agent effectuant un remplacement est soumis aux mêmes règles que l’agent remplacé ».
  • Article 38-5 : « Chaque mois civil, ces agents doivent bénéficier au minimum d’un repos périodique placé sur un samedi et un dimanche consécutif et d’un autre repos périodique double. Les dates de ces repos leur sont communiquées au plus tard le 20 du mois précédent ».

Toutes les interprétations visant à un changement d’application n’ont pas de fondements

Elles aggravent l’inquiétude des cheminots dans un contexte d’incertitude et donnent des arguments à ceux qui veulent stigmatiser la CFDT et ses militant·e·s en pleine période électorale.

Organisations syndicales contestataires et direction : flagrant délit de coalition 

L’affaire des 52 RPD met en évidence un paradoxe bien réel : deux organisations syndicales non-signataires et la direction pourraient avoir des intérêts communs. La conséquence ? Ce sont les cheminots qui trinquent.

Décryptage de ce jeu de dupes auquel il est grand temps de mettre un terme

  1. La direction refuse d’appliquer ce qu’elle négocie et ce pour quoi elle engage sa signature.
  2. Elle remet en cause la loyauté de la négociation et même le dialogue social.
  3. Elle nourrit ainsi la campagne électorale de ceux qui préfèrent condamner les cheminots et la CFDT plutôt que de leur créer des droits nouveaux.
  4. Le dialogue social reste au point mort à la SNCF et la direction peut continuer à gérer unilatéralement les affaires avec des organisations syndicales qui gesticulent
    sans rien garantir ni obtenir.

La situation

D’un côté, une direction qui tente de réduire le nombre minimum de RPD des agents de réserve au mépris de l’accord qu’elle a signé. De l’autre côté, deux organisations syndicales qui tentent de minimiser les garanties de l’accord qui prévoit bien le droit à 52 RPD pour les agents de réserve.

Ces organisations syndicales ne sont pas à une contradiction près

Leurs tracts prétendent que l’accord est moins favorable que l’ex-RH 0077, tout en menaçant d’aller en justice afin de faire appliquer les dispositions de l’accord qu’ils critiquent. Et lorsqu’elles y vont et que la justice leur donne raison, ce n’est pas parce que l’accord ne prévoit pas 52 RPD – l’accord le dit clairement –, mais bien parce que la SNCF ne le respecte pas. Ce n’est pas l’outil – l’accord sur le temps de travail – qui est mauvais, c’est bien celui qui l’applique, la direction.

Faut-il pour autant condamner le concepteur de l’outil ?

La CFDT n’est pour rien dans la mauvaise application de l’accord. La ficelle est trop grosse surtout en période électorale.

La CFDT, une position claire

Pour la CFDT Cheminots, on ne transige pas avec une signature. C’est pourquoi elle demandé à être reçue pour que la direction revienne à l’application stricte du droit dans le respect du dialogue social et des engagements. C’est chose faite suite à la DCI posée par la CFDT. Dans le RCC, la direction reconnaît que la note incriminée « n’est pas prescriptive de droit ». Autrement dit, qu’elle n’a aucun effet juridique ! La direction indique aussi que cette note est « suspendue », il convient donc de ne plus s’y référer. Si une commission d’interprétation des signataires devait être réunie comme le souhaite la direction, la CFDT y fera confirmer la seule interprétation qui a toujours prévalu, à savoir la règle des 52 repos périodiques doubles pour tous. C’est, en effet, sa prérogative d’organisation syndicale signataire que de rappeler ce qui a été garanti par l’accord. Si la direction tentait de revenir sur une mise en cause des dispositions de l’accord relatif au temps de travail, la CFDT Cheminots s’y opposera par tous les moyens possibles.

La CFDT a des acquis, d’autres n’ont que des critiques. Aux cheminots de juger dans les urnes.

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