
Rapport Spinetta : première réactions de la CFDT Cheminots
Rapport Spinetta : première réactions de la CFDT Cheminots

MISE EN PLACE DES COMITÉS SOCIAUX ET ÉCONOMIQUES LA DIRECTION DÉRAILLE ET ISOLE LES CHEMINOTS !
Les organisations syndicales représentatives CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT ont élaboré et remis à la direction de l’entreprise un projet d’accord unitaire permettant de maintenir des représentants du personnel en proximité.
Ce projet d’accord permet de couvrir toutes les attributions et prérogatives nécessaires pour la représentation du personnel (droit statutaire, réclamations individuelles et collectives, hygiène, santé et conditions de travail, marche sociale et économique, …).
Celui-ci garantirait les droits et la prise en charge de l’expression collective des cheminots, synonyme d’amélioration des relations sociales au sein de l’entreprise entre la direction et les représentants du personnel.
Les organisations syndicales privilégient une représentativité des cheminots sur les lieux de travail. La proximité doit rester la règle.
Le 30 janvier 2018, la direction de la SNCF a fait parvenir son projet de texte à l’ensemble des organisations syndicales représentatives. Ce texte ne reprend aucune des propositions émanant du projet d’accord CGT, UNSA, SUD-Rail et CFDT.
C’est une véritable provocation envers les cheminots. La direction du GPF démontre sa volonté de ne pas négocier sur un sujet aussi important que le quotidien des cheminots. Les conditions de travail, mais aussi les réclamations individuelles et collectives des cheminots, seront balayées de la proximité qui existe aujourd’hui, isolant les cheminots, qui ne disposeront plus de représentants du personnel dans leurs chantiers.
Elle affiche une position digne d’un autre temps sur des postures dogmatiques envers les fédérations syndicales.
Lors de la table ronde du 2 février 2018, les organisations syndicales ont suspendu les négociations et ont annoncé qu’elles n’y retourneraient que si la direction entamait des négociations sérieuses et responsables sur la base de leur projet unique.
Les Fédérations syndicales de cheminots CGT, UNSA, SUD-Rail et CDFT exigent :
▪ Une réelle négociation sur le découpage des CSE permettant la proximité ;
▪ Le maintien d’instances HSCT sur les périmètres UO et UP ;
▪ Une instance de représentation du droit statutaire.
La CFDT a été reçue le 25 janvier par la direction SNCF Mobilités dans le cadre d’une demande de concertation immédiate. Au cœur de la discorde, des cheminots lésés sur leur éligibilité aux titres-restaurant par une direction qui refuse d’appliquer l’article 20 de l’accord collectif du 6 novembre 2015, dont la CFDT est signataire. Explications.
Rappel sur les conditions à remplir pour bénéficier de titres-restaurant :
Une direction qui mène ses mesures au pas de course
Selon la direction, il s’agirait de 9 minutes et 20 secondes depuis l’ET PACA et de 9 minutes et 40 secondes depuis le siège de l’ESV TER Provence. L’histoire ne nous dit pas si la direction a utilisé un hoverboard ou pas.
La CFDT a mené ses mesures via Mappy
Du lieu principal d’affectation – LPA – (31, boulevard Voltaire) au restaurant Mobilités (36, rue Guibal) ou au restaurant ÉPIC SNCF (8, rue Frédéric Ozanam 13003 Marseille), le résultat est identique : 13 minutes.
Pour consulter les mesures effectuées par la CFDT, cliquez ici
Lorsque la CFDT signe un accord, elle entend faire respecter sa signature et rappelle la direction à ses engagements. Face au refus de la direction régionale d’attribuer les titres-restaurant aux agents dont les restaurants d’entreprise sont à plus de 10 minutes de marche à pied par rapport à leur LPA, la CFDT a décidé de passer à l’offensive. Dans les prochains jours, elle rencontrera les plus hautes instances de l’entreprise sur ce sujet.
L’accord instituant la mise en place des titres-restaurant a été mis en application avec 20 mois de retard, en raison d’un litige sur l’appel d’offres. Pour compenser ce retard, la subvention a été portée temporairement à 60 % au lieu de 50 %. Pour un titre-restaurant d’une valeur de 7 €, l’entreprise prend en charge aujourd’hui 4,20 €. C’est à partir du 1er septembre 2018 que les cotisations patronales et salariales seront égales, soit 3,50 € pour chacune des parties. C’est 840 euros de pouvoir achat supplémentaire pour les agents ayant opté pour les titres-restaurant. Exemple : un agent sédentaire travaillant 200 jours par an, qui injecte 560 € (2,8 € x 200 jours) de sa poche, récupérera 1 400 € (200 jours x 7 €) et donc un pouvoir d’achat de 840 € (1 400 € – 560 € = 840 €).
Vous êtes cheminot·e issu·e de SNCF Mobilités Marseille, éligible aux titres-restaurant ? Signez dès à présent la pétition CFDT en ligne afin que votre droit soit respecté.
Un délai de carence est la période durant laquelle un salarié ne perçoit ni salaire ni indemnités journalières en cas d’arrêt maladie. Cette période varie selon que l’on travaille dans le secteur privé ou dans la fonction publique. À la SNCF, cette mesure sera applicable dès le 1er février 2018. L’essentiel à savoir.
Pour rappel, le jour de carence est une mesure instaurée le 1er janvier 2012 afin de prévenir l’absentéisme au sein de la fonction publique. La SNCF l’a adoptée et mise en place au 1er février 2012. À la suite de cette décision, la CFDT a saisi le tribunal de grande instance de Paris qui a invalidé la mesure le 11 septembre de la même année. Le juge avait alors considéré que la notion de régime obligatoire telle que mentionnée dans la loi n’était pas assez précise pour s’interpréter comme visant les régimes spéciaux. La SNCF avait donc annulé le jour de carence et restitué les sommes perçues aux salariés. Pour le reste des agents de la fonction publique, la ministre de l’époque avait décidé d’abroger ce dispositif, car « il plaçait les fonctionnaires, en particulier les catégories les plus modestes, dans une situation défavorable par rapport à la majorité des salariés qui sont couverts par leur employeur ou par un régime de protection sociale ».
Cette nouvelle disposition issue de la loi des finances, applicable au 1er janvier 2018, résulte d’une volonté du gouvernement de parvenir à une baisse réelle des arrêts de travail de courte durée et, de façon générale, de réduire le taux d’absentéisme au sein du secteur public. Un amendement a été voté afin d’étendre ce principe de carence aux salariés bénéficiant d’un régime spécial de Sécurité sociale, comme celui de la SNCF. D’après cette dernière, ce dispositif va réduire de façon conséquente les arrêts de courte durée. Selon les dernières projections budgétaires établies par rapport aux arrêts de travail de 2017, cela correspondrait à une économie de plusieurs millions d’euros par an.
Le jour de carence s’appliquera dans tous les cas d’hospitalisation.
Pour la CFDT, il ne suffit pas de dire qu’au nom de la hiérarchie des normes, la loi des finances prévaut sur le statut et que par conséquent, en ce qui concerne le jour de carence, le dossier est clos. Une vraie négociation doit s’ouvrir sur le sujet et dans les meilleurs délais !
La CFDT Cheminots rappelle qu’on est bien en deçà du panier de soins offerts aux salariés du privé, puisque les agents du cadre permanent n’ont pas de complémentaire santé obligatoire. En tout état de cause, notre régime spécial est en train de perdre sa spécificité, tout en étant moins favorable de ce qui se négocie dans le privé.
En préambule, il est important de rappeler que ce dossier n’a aucun rapport avec l’ouverture à la concurrence, l’évolution du statut des cheminots ou autres dossiers internes. Décryptage.
Les bilatérales qui se sont tenues vendredi 12 janvier à Rouen entre les directions SNCF de Rouen et de PSL et les syndicats sous l’égide du directeur des deux régions, symbolisait la première étape d’un processus d’unification de la charge de travail TER / Intercités des établissements et corps de métier dévolus au produit train normand. Ce projet est l’aboutissement d’un projet du président de la région Normandie, Hervé Morin, que ce dernier avait négocié avec l’un des précédents présidents de la République. Le président de région souhaite qu’il n’y ait qu’une seule autorité organisatrice (AO) pour la Normandie. Pour mémoire, IC a pour autorité organisatrice la DGITM (la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer).
Création d’un grand établissement normand autour de deux axes Paris > Le Havre et Paris > Cherbourg : la direction de l’établissement sera à Rouen et organisée en UO commerciale voyageurs, UO commerciale trains, UO traction et UO matériel regroupant les établissements ou UO GL de PSL et les UO normandes.
Le pôle d’appui (RH / RS, COSEC, etc.) de ce supra établissement sera basé à Rouen et renforcé par le personnel occupant ces missions dans les actuels établissements parisiens concernés par les réorganisations. Le nom de ce futur établissement n’est pas encore arrêté.
Impact sur la structuration de la région de Rouen
Pas d’évolutions structurelles pour les établissements ou UO normands en dehors de la création de nouvelles UO, due à l’intégration des établissements GL parisiens.
Impact sur la structuration de la région de PSL
Les établissements suivants et le personnel concerné devraient être transférés sur la région rouennaise et intégrer le nouvel établissement d’axes « lignes normandes » :
Il est signalé par le directeur de région que le personnel de PSL sera, à terme, sous la gestion administrative de la région de Rouen, mais il restera basé à Paris dans les mêmes locaux avec les mêmes lieux de prise de service (résidence), à l’exception du personnel ADC, dont il est envisagé une prise de service par téléphone auprès de « la feuille » de l’UP traction de Sotteville à laquelle il pourrait être rattaché.
Au 1er juillet, les établissements et personnel concernés de PSL seront rattachés administrativement et hiérarchiquement à la région SNCF de Rouen. Puis, ces établissements disparaîtront courant janvier 2019, pour devenir des UO du grand établissement d’axes normands.
Le dossier n’est pas clôs ; de nombreuses modifications peuvent être apportées à la demande des syndicats en l’occurrence. Ce dossier sera présenté au CE de Rouen le 25 janvier 2018 et à celui de PSL le 31 janvier 2018. Les syndicats siégeant dans les CE recevront pour étude un dossier sur le sujet une semaine en amont de la tenue de ces CE.
Le directeur de région nous a affirmé vouloir gérer le dossier en faisant preuve d’un dialogue social de qualité, devant éviter, si possible, tout conflit avec les salariés.
Ce dossier sera mené en deux phases
La première phase devrait être finalisée au 1er juillet 2018 et la seconde courant janvier 2019.
Impact sur les instances représentatives du personnel (IRP)
Pas de modifications jusqu’aux élections professionnelles qui devraient avoir lieu en novembre 2018.
LA CFDT TIENT À RAPPELER QUE CES INFORMATIONS PEUVENT ÉVOLUER RAPIDEMENT EN FONCTION DES MODIFICATIONS DES DIRECTIONS RÉGIONALES SNCF OU DES APPORTS AMENÉS AU PROJET PAR LES ORGANISATIONS SYNDICALES.
Création d’un document unique de travail à destination du chef de projet, des directions régionales et d’établissements et des organisations syndicales déclinant sous forme synoptique et reprenant, pour chaque item, situation actuelle et situation envisagée.
Contexte
Périmètre concerné par établissement
Organisation
Par chantier ou service
Organisation actuelle, organisation envisagée et impact sur les effectifs.
Impact RH
Impact IRP
Impact sécurité / production
Impact sur les accords locaux
Accompagnement des agents
Calendrier de mise en œuvre
Des garanties structurelles et sociales pour l’ensemble des agents
POUR RAPPEL, SEULE LA CFDT S’ÉTAIT OPPOSÉE À LA MISE EN PLACE DE LA GESTION PAR ACTIVITÉS EN 1992.
Des garanties financières et le maintien du pouvoir d’achat
Des garanties sur les conditions de travail et l’organisation du temps de travail
Des garanties en matière d’emploi
Des garanties sociales et en matière de risques psychosociaux (RPS)
Des garanties sur les parcours professionnels
CFDT région de PSL
M. Tayebi, secrétaire général (matériel)
M. Zede (traction)
M. Bonnière (commercial gares et trains)
Mail : cfdtcheminots.psl@free.fr
Tél. : 01 80 03 50 57
SNCF : 351 057
CFDT région de Normandie
M. Jarrige, secrétaire général (matériel, commercial gares et trains)
M. Aubert (traction)
M. Fernandez (secrétaire national CFDT Cheminots : 06 12 96 37 62)
Mail : jjcfdt@hotmail.com
Tél. : 06 71 14 37 24
SNCF : 332 526