TITRES-RESTAURANT PACA

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La CFDT Cheminots obtient gain de cause !

La mobilisation des cheminots de PACA et l’action de la CFDT n’auront pas été vaines. Après avoir déposé une DCI, puis interpellé successivement direction régionale et nationale, la CFDT aura pu enfin se faire entendre pour permettre aux cheminots éligibles l’obtention de titres-restaurant. La CFDT tient à remercier les cheminots qui ont soutenu sa démarche en signant la pétition en ligne. Explications.

Chronologie des faits

La CFDT n’a jamais renoncé dans ce dossier

Cette victoire est une réussite CFDT qui, depuis juillet 2017, a engagé seule de multiples actions. Désormais, les cheminots éligibles auront les titres-restaurant.

20 juillet 2017

Reçue en audience par la direction régionale, la CFDT étoffe un dossier en établissant des mesures entre les différents lieux principaux d’affectation (LPA) et les restaurants, avec une argumentation incontestable.

18 janvier 2018

Lors d’une demande de concertation immédiate (DCI), la CFDT maintient son désaccord avec la direction sur relevé de conclusion

Février 2018

La CFDT demande l’arbitrage de la direction nationale (pôle relations sociales). Au regard du dossier très étayé, elle demande et obtient un réexamen de la situation auprès du DRH PACA.

22 février 2018

Le DRH PACA reçoit la CFDT en lui confirmant un réexamen du dossier. Elle indique qu’elle fera connaître sa position par courrier.

1er mars 2018

Le DRH adresse un courrier validant le principe de la mise en place des titres-restaurant pour les LPA concernés.

Plus de pouvoir d’achat grâce à l’action de la CFDT !

Maintenant que les titres-restaurant sont une réalité, la CFDT va demander la rétroactivité pour la période où les cheminots concernés ont été privés de leurs droits. Comment ça marche ?

L’accord instituant la mise en place des titres-restaurant a été mis en application avec 20 mois de retard, en raison d’un litige sur l’appel d’offres. Pour compenser ce retard, la subvention a été portée temporairement à 60 % au lieu de 50 %. Pour un titre-restaurant d’une valeur de 7 €, l’entreprise prend en charge aujourd’hui 4,20 €. C’est à partir du 1er septembre 2018 que les cotisations patronales et salariales seront égales, soit 3,50 € pour chacune des parties.

Un exemple à retenir

C’est 840 euros de pouvoir achat supplémentaire pour les agents ayant opté pour les titres-restaurant. Un agent sédentaire travaillant 200 jours par an, qui injecte 560 € (2,8 € x 200 jours) de sa poche, récupérera 1 400 € (200 jours x 7 €) et donc un pouvoir d’achat de 840 € (1 400 €-560 € = 840 €).

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DCI UNITAIRE

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Demande de concertation immédiate CFDT, CGT, UNSA et Sud

Depuis plusieurs années, l’entreprise SNCF, puis le Groupe Public Ferroviaire, ont été soumis à une succession de restructurations internes qui visaient à segmenter la production et externaliser des parties conséquentes de nos charges de travail. Il en résulte une dégradation de la qualité du service public.

Le statu quo serait de poursuivre dans cette voie au mépris des effets néfastes sur la sécurité des circulations et celle des personnels, la régularité des trains, la qualité de l’accueil, de l’accompagnement et de l’information des usagers.

De son côté, le Gouvernement s’apprête à engager une nouvelle réforme du système ferroviaire. Comme les précédentes, elle affirme vouloir régler la question des dysfonctionnements de la production et de l’endettement du système ferroviaire. Or, les solutions proposées relèvent d’un dogmatisme idéologique. En aucun cas, elle n’apporte de réponses à ces enjeux essentiels :

– L’ouverture à la concurrence ne répond en rien à l’objectif d’amélioration de la qualité de la production. Elle conduira à l’écrémage des trafics, à la hausse de la contribution des collectivités publiques, à la hausse des prix, à la complexification du système ferroviaire par la multiplication des acteurs sur un réseau contraint et au dumping social, qui semble le seul véritable moteur de la concurrence ;

– Sur le financement, le Gouvernement n’apporte aucune solution pérenne et structurante, et il renvoie à plus tard la question de l’endettement du système ;

– Sur le passage d’une entreprise publique dont l’Etat est propriétaire, à une entreprise nationale à capitaux publics dont il serait actionnaire, il s’agit de la première étape du processus de privatisation qu’ont connu d’autres grandes entreprises publiques ;

– La fin du recrutement au Statut est hors de propos par rapport aux véritables problématiques du système ferroviaire.

Nous notons qu’aucun objectif de développement des trafics ou de la part modale n’a été annoncé par le Premier ministre. Cet enterrement en grande pompe des engagements du Grenelle de l’environnement traduit une politique contre le ferroviaire et le retour du « tout-routier » partout où cela est possible, c’est-à-dire en dehors des grandes métropoles.

A ce titre, l’annonce de la filialisation du Fret SNCF constitue un constat d’échec et un aveu d’impuissance du système concurrentiel. Elle est inacceptable.

Face à l’ensemble du contexte, les Organisations Syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT exigent des négociations, et au-delà de la concertation, afin de faire valoir leurs propositions pour le développement du service public ferroviaire.

Elles refusent des concertations d’entreprise sur les éléments structurants du service public qui sont de la responsabilité de l’Etat. C’est donc avec le Gouvernement qu’elles veulent mener ces discussions.

Elles exigent en revanche des négociations sur les véritables sujets d’entreprise et vous déposent donc, conformément à l’article 4.2 du chapitre 1 du RH0826, modifié par l’avenant du 13 décembre 2007, une Demande de Concertation Immédiate sur les sujets suivants :

– L’organisation interne de la production avec une structuration par activité et produit qui dégrade l’efficacité de l’entreprise publique. Les Organisations Syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT exigent le retour à une organisation intégrée de la production, avec des lignes métiers fortes ;

– L’emploi qui sert actuellement de variable d’ajustement des objectifs financiers, ce qui péjore gravement l’efficacité du service public, la sécurité et les conditions de travail. Les Organisations Syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT exigent l’abandon des plans de suppressions prévus ou en cours, l’abandon des projets d’externalisation de services (Epic de tête, gares, matériel, Equipement…), la régularisation des précaires en emplois stables, la hausse des recrutements pour faire face aux besoins de production et la ré-internalisation d’activités sous-traitées ;

– Les salaires : le gel imposé depuis plusieurs années doit être remis en cause. Les Organisations Syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT exigent une augmentation générale des salaires significative. Les pensions de retraite doivent également être augmentées ;

– Le Statut : les Organisations Syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT exigent que le recrutement prioritaire au Statut soit confirmé. La Direction doit s’engager à ne plus modifier unilatéralement le Statut, l’approbation par l’Etat doit être maintenu, et des renégociations doivent s’engager pour améliorer le RH00254, notamment par une grille de rémunération couvrant l’équivalent de la qualification A à la qualification H.

– Le droit syndical : le diktat de la Direction sur les périmètres des futures Instances de Représentation du Personnel ne peut pas conduire à un dialogue social de qualité. Les Organisations Syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT exigent que des négociations réelles soient engagées sur la base du projet unitaire.

– Le Fret : la filialisation annoncée est inacceptable. Les Organisations Syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT exigent un grand plan de relance du Fret SNCF public.

Au-delà des grandes déclarations médiatiques, les Organisations Syndicales de cheminots CGT – UNSA – SUD-Rail – CFDT attendent de véritables négociations de la part de la Direction SNCF sur ces éléments.

Persister dans le passage en force d’une stratégie qui n’est plus comprise et d’objectifs qui ne sont plus partagés ferait porter à la Direction SNCF la responsabilité d’un conflit social de grande envergure.

Dans l’attente d’être reçus, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de nos salutations respectueuses.

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INTÉRESSEMENT 2018

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INTÉRESSEMENT 2018

#AveclaCFDTCheminots

170 000 salarié·e·s* vont bénéficier d’une augmentation de leur pouvoir d’achat

La CFDT Cheminots a toujours revendiqué la mise en place du dispositif d’intéressement. Un accord a ainsi pu voir le jour en juin 2015. En avril 2018, chaque salarié du GPF aura touché 1 200 euros au minimum. La CFDT ne peut que se féliciter de ce coup de pouce au pouvoir d’achat des cheminots, pourtant décrié par d’autres organisations syndicales. Du nouveau.

Quels montants allez-vous toucher avec la paie d’avril 2018 ?

ÉPIC de Tête : 477 €

Compte tenu des objectifs atteints partiellement ou en totalité, avec une enveloppe budgétaire de 4 702 997,99 millions d’euros, les agents de l’ÉPIC de Tête toucheront un intéressement de 477 euros bruts1.

SNCF Mobilités : 401 €

Compte tenu des objectifs atteints partiellement ou en totalité, avec une enveloppe budgétaire de 34 165 143,68 millions d’euros, les agents de l’ÉPIC Mobilités toucheront un intéressement de 401 euros bruts1.

SNCF Réseau : 350 €

Compte tenu des objectifs atteints partiellement ou en totalité, avec une enveloppe budgétaire de 19 266 873,95 millions d’euros, les agents de l’ÉPIC Réseau toucheront un intéressement de 350 euros bruts1.

Trois options de versement possibles

Chaque salarié éligible au dispositif d’intéressement peut choisir entre trois options :

  1. Un versement direct sur le salaire à la demande du salarié, fiscalisé.
  2. Un versement automatique et par défaut sur le plan d’épargne groupe (PEG), défiscalisé et avec abondement.
  3. Une combinaison des deux choix précédents en plaçant une partie de la prime sur le PEG et en percevant l’autre partie sur la paie d’avril 2018.

Quels avantages au versement sur PEG ?

L’accord PEG prévoit le fléchage de l’intéressement sur l’un des quatre fonds communs de placement d’entreprise. Si l’agent place tout ou partie de sa prime d’intéressement sur le PEG dans le cadre de ces fonds, un abondement de 30 % du montant versé sera crédité en sus sur ce compte (soit entre 100 et 150 euros supplémentaires, selon les cas).

Quelles sont les trois étapes du dispositif ?

  • 6 mars : Amundi envoie le courrier d’information aux agents avec le e-bulletin d’option.
  • Jusqu’au 14 mars : réponses des agents pour les modalités de versement de l’intéressement.
  • Fin avril : versement de l’intéressement sur la paie ou sur le plan épargne groupe.

La négociation des accords 2018-2020 est inscrite à l’agenda social et la CFDT l’aborde avec la volonté d’améliorer toujours plus votre pouvoir d’achat.

Lors du comité de suivi, la CFDT a rappelé à la direction que l’intéressement ne saurait se substituer à une véritable politique d’augmentation générale des salaires.

*Ensemble des salariés sous contrat de travail (alternant, etc.), fonctionnaire détaché, ayant au moins trois mois d’ancienneté au sein du GPF.

1Ce montant est indiqué pour un salarié à temps complet.

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